À l’intérieur, une page glissée entre les feuilles attira immédiatement mon regard. L’encre, bien que légèrement pâlie par les années, vibrait d’une intensité étrange, comme si elle était toujours vivante, prête à me délivrer des secrets oubliés. Dans l’instant où mes doigts effleurèrent la page, je sentis un léger frémissement, comme si le livre réagissait à ma présence. Une sensation de vertige m’envahit, une étrange certitude que ce que je venais de découvrir allait changer le cours de notre histoire. Le passé et le présent se mêlaient dans ce moment suspendu, comme deux fils invisibles qui se tissaient dans l’air autour de moi, m’invitant à plonger dans un nouvel univers, à partir à la découverte de mystères encore non révélés.
— Albus, qu’est-ce que tu fais ? Demanda Rose, son inquiétude palpable.
Je parcourus la page, le cœur battant. Les mots inscrits résonnaient en moi : « Les Reliques n’étaient qu’un début. Les Héritiers sont encore nombreux. »
— Quoi ? Répétai-je, mes pensées tourbillonnant. Ça ne peut pas être vrai.
Scorpius s’approcha, l’expression perplexe.
— Que dis-tu ?
Je tendis la page, et Callista, intriguée, la lut à voix haute.
— Les Héritiers sont encore nombreux. Ça veut dire qu’il y a d’autres secrets, d’autres dangers.
Un frisson parcourut mon échine. La paix que nous avions goûtée pouvait être précaire.
— Alors, notre aventure n’est pas terminée, murmurai-je.
Rose était à la fois inquiète et excitée.
— Cela signifie que nous devrions rester vigilants. Qui sait ce que nous pourrions découvrir ?
Callista, un éclat de détermination dans les yeux, hocha la tête.
— Nous ne pouvons pas ignorer cela. Si d’autres Héritiers existent, nous devons les trouver avant qu’ils ne soient utilisés à des fins sombres.
Je réalisai alors que notre histoire était loin d’être achevée. Nous avions découvert les Reliques, mais les secrets du passé n’avaient pas tous été révélés.
— Ensemble, nous pouvons faire face à tout, déclarai-je, l’adrénaline montant en moi.
Le groupe s’échangea des regards déterminés. Nous étions liés par nos expériences, et une nouvelle aventure se dessinait à l’horizon.
— Alors, prêt pour un dernier secret ? Demandai-je, un sourire malicieux se dessinant sur mes lèvres.
Scorpius, avec son sourire espiègle, répondit :
— Comme si nous avions le choix.
Nous quittâmes la Salle sur Demande, l’air vibrant de l’intensité de ce qui venait de se passer. Nos pas résonnaient dans les couloirs, mais l’esprit de l’aventure à venir pesait bien plus lourd que tout ce que nous avions déjà traversé. Poudlard, dans sa majesté silencieuse, nous observait, chaque pierre de ses murs portant les traces de nos luttes passées, des souvenirs ancrés dans son histoire. Mais à cet instant précis, une promesse plus grande que tout se dessinait devant nous. Ce que nous allions découvrir, ce que nous allions entreprendre, allait redéfinir bien plus que notre destin ; cela ouvrirait des portes que nous n'avions même pas osé entrevoir.
Une nouvelle aventure se profilait, là, au-delà de l’horizon de nos espérances, et l’anticipation flottait autour de nous, électrique et palpable. L’air lui-même vibrait d’énergie, comme si l'univers entier s'était suspendu, attentif à notre prochain mouvement. Mon cœur battait fort, chaque pulsation résonnant comme une promesse d’inconnu et de mystère à explorer. Je pouvais sentir l’adrénaline circuler dans mes veines, me poussant à aller plus loin, à franchir le seuil de ce que nous connaissions pour entrer dans ce qui nous attendait.
À mes côtés, mes amis étaient tout aussi animés, leurs visages marqués par une lueur d’espoir et une détermination nouvelle. Chacun d’entre eux portait une étincelle, cette énergie commune qui se nourrissait de l’incertitude, transformée en courage. Ensemble, nous formions un tout, un groupe uni non seulement par des souvenirs partagés, mais aussi par la conviction que notre destin ne faisait que commencer. Les liens invisibles tissés entre nous étaient plus solides que jamais, et cette force collective nous rendait invincibles. Nous étions prêts à affronter ce qui se dresserait devant nous, à embrasser chaque défi, main dans la main, sans jamais regarder en arrière.