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Chapitre 45

 - Où étais-tu donc passé ?!! hurla mon père.

Je ne répondis pas.

- POURQUOI ES-TU PARTI !!!

Je tremblais, mais ne disais toujours rien.

- Vas-tu finir par parler ?!!

Non.

En tout cas, pas tant qu'il me hurlait dessus de la sorte.

Exaspéré, il fit le tour de la pièce.

Avant de revenir vers moi, de tendre la main, et me frapper violemment au visage.

Je ne m'y attendais pas, et je poussais un cri de douleur.

- Arrête de te plaindre, espèce de lâche ! Ce sont pas les manières que je t'ai inculqué ! Parle !

Je ne répondis pas.

Il était encore plus lâche.

Si ce n'était pas digne d'un fils de pleurer lorsqu'on lui fait mal, était-ce digne d'un père de le frapper ?

Voyant que je ne parlais toujours pas, il sortit de son bureau en furie.

Toujours tremblant de peur, je m'asseyais dans un de ses fauteuil noir, en cuir de Dragon.

Les larmes menaçaient de couler. Je ne pensais pas que fuir du domicile le rendrait fou de rage de la sorte. Certes, je m'attendais à des remontrances, mais pas à ça. Je me demandais bien ce qui avait pu se passer pendant ces trois mois, sans être présent.

Je savais que ma mère avait été morte d'inquiétude. Elles sont souvent comme ça les mère, même la mienne. Alors qu'on la croit forte et neutre, elle était douce, et malgré ce que l'on disait, elle avait un coeur. Pas comme mon enfoiré de père. Comment pouvait-elle le supporter encore et encore ? A sa place, je l'aurais déjà quitté, mais qui sait ce qu'il aurait fait.

Dans ce moment, je repensais également aux parents d'Angie. Eux aussi, devaient être comme les miens. Un père sombrant dans la folie, et une mère prisonnière de sa liberté.

Mes jambes ne cessaient de remuer. Quelle serait ma sentence ? Que va-t-il se passer pour Granger et Potter ? Et Darwin ? Comment vais-je faire pour m'en sortir à nouveau ?

- Je suis...

J'étouffais un sanglot. Le peu d'espoir que j'avais vu renaître en moi, cet espoir qui me permettait encore de croire que je pourrais sauver ma belle et mes amis, tout était parti dans un écran de fumée, au milieu d'une belle coïncidence qui n'avait pas lieu d'être.

- Désolé...

C'était terminé tout ça. Je ne pourrais plus la revoir. Du moins, pas avant des lustres. Elle était condamnée, comme Blaise, Astoria, Livia, et Pansy. Ils étaient tous condamnés à subir les actes des Carrow, la discipline stricte imposé par le régime de Severus, tandis que je devais rester ici, à jouer le souffre-douleur, le pantin de service du Seigneur des Ténèbres. Je n'osais imaginer l'avenir de Darwin.

Je priais pour qu'il y ait encore une étoile pour croire en nous.

Rien qu'un tout petit signe pour nous sortir de là.

Un bruit de porte se fit entendre.

Je relevais la tête.

Elle referma la porte doucement, et effectua le sort "collaporta".

- Drago, mon fils.

Je n'osais pas me lever. Je voulais être fort face à elle, mais parfois, montrer ses faiblesses n'était pas plus mal.

- Mère...

Elle vint près de moi et m'enlaça. Elle avait sur elle son parfum habituel de fleur d'oranger.

- Oh mon enfant...

Elle me caressa le dos, comme Angie l'aurait fait.

Ce geste affectif semblait véritablement typique des femmes. Il pouvait rassurer, apaiser, consoler, calmer. C'était doux, tendre.

Comment faisaient-elles ça ?

- Je suis désolé mère... je...

- Chuut... ne dis rien.

Elle passa sa main froide sur mes larmes. Elle plongea son regard dans le mien.

- Il t'as...

J'acquiesçais de la tête, et elle baissa le regard.

- Je déteste quand il lève la main sur mon enfant, ajouta-t-elle, observant le sol, avant de me regarder à nouveau et me sourire tendrement.

Je fermais les yeux un instant. Elle me réconfortait, et doucement mes tremblements s'atténuaient.

- Comment tu te sens ?

Je lâchais un tout petit "bien", qui trahissait mon mauvais état de santé. Elle fit mine de ne rien laisser paraître, mais je voyais l'inquiétude dans ses yeux.

- Pourquoi es-tu parti mon enfant ?

La question fatidique.

Je le savais que je lui avais fait du mal, en partant sans ne rien dire.

Ca ne plaisait à personne, ce que j'avais osé faire.

Mais il le fallait.

Et elle, avait droit à une réponse. Elle le méritait.

- Je ne pouvais pas rester ici mère. Je devais... aller les sauver.

- Les sauver... tes amis ? La fille Lewis ?

- Oui...

Elle resta silencieuse quelques instants.

- Tu es brave mon enfant. Ce fut très courageux de ta part. Tu as fais le bon choix.

- Le... bon choix ?

Je ne m'y attendais pas. En quoi avais-je fait le bon choix ?

Ai-je été épargné de certaines choses auxquelles j'ai bien fait de ne pas assister ?

- Certes, nous avons tous été affectés de ta disparition, et le Seigneur des Ténèbres n'a pas apprécié cette fuite... mais tu as évité bien des choses.

- Quel genre de choses mère ?

- Des choses... qu'à ton âge, tu ne devrais ni faire, ni voir. Et je suis bien heureuse que personne ne t'ai demandé d'effectuer les tâches qui ont été imposées.

Quelque part, j'étais soulagé. C'était également une des raisons pour laquelle je suis parti. Je n'avais plus envie d'être un pantin de service. Cette Marque m'écœurait. Je voulais au maximum prouver que je n'étais ni d'un côté, ni de l'autre.

Le silence s'installait entre ma mère et moi. Elle s'était levée, et marchait dans la pièce.

A l'extérieur, on pouvait entendre ma tante jouir de sa folie. Au contraire, je n'entendais plus mon père.

Même ce mot sonnait faux à mes oreilles maintenant. "Père".

C'était Lucius. Tout simplement.

Il ne représentait plus rien pour moi, encore moins un père.

Ma mère se dirigea vers la porte.

- Nous devrions y aller. Laisse-moi parler à Lucius concernant le fait que tu sois parti.

J'acquiesçais de la tête, et je me levais. Je la rejoignais, et nous sortions du bureau.

Le salon ne rassemblait que quelques personnes.

Lucius était non loin de Potter. Darwin n'était pas dans la pièce, sûrement dans la cave ou au cachot. Granger, elle, était tenue par Bellatrix, et en témoin, devant la cheminée, un Rafleur se tenait debout, avec un sac à la main.

Aussitôt dans la pièce, un bras inconnu me trimballa aux côtés de Lucius.

Ma mère resta en retrait.

Apparemment, c'était ma tante qui était la cheffe d'orchestre de la soirée, car elle commença a ricaner diaboliquement, avant de lâcher Granger comme si elle était une poupée de chiffon, et la balança au Rafleur. Elle s'avança, passa très près de moi. Je frissonnais. Puis, elle prit position derrière Potter, et d'un coup sec, leva la tête de mon ennemi à Poudlard, le tirant par les cheveux. Ce dernier me regardait, avec son visage complètement défiguré.

- Qu'avons-nous là, hm ? débuta ma tante. Drago, approche.

Je ne savais pas trop ce qu'ils attendaient de moi, mais j'avais la vague sensation que je devais leur dire que Harry Potter était véritablement dans cette pièce, pour pouvoir l'amener au Seigneur des Ténèbres.

Tremblant à nouveau, je m'approchais.

- Est-ce lui ? me demanda-t-elle, un sourire psychopathe sur les lèvres.

Je m'en doutais.

Que devais-je faire ?

Le dénoncer ?

Si je prenais cette décision, cela ne pouvait que renforcer les soupçons qu'avait Potter. Même si tout partait d'une coïncidence. Donc, bien sûr, des soupçons infondés, faux.

Alors, devrais-je plutôt lui laisser la vie sauve ? Ne rien dire, nier ?

Dans ce cas, je trahirais encore plus ma famille. Mais j'avais peut-être une légère porte de sortie, pour pouvoir aller chercher Angie et mes amis.

Je pesais le pour et le contre.

- Alors ? s'impatientait Bellatrix.

Dans la seconde, je pris ma décision, en espérant qu'elle soit la bonne.

- Je n'en suis pas sûr.

Aussitôt, Lucius s'approcha et m'agrippa le cou.

- Drago... Regarde bien. Parce que si c'est nous qui livrons Potter au Seigneur des Ténèbres, tout sera alors... pardonné, tout redeviendra comme avant. Tu comprends ?

Il me fixait.

J'avais envie de le rejeter, de crier.

Comment pouvait-il dire cela ? Était-ce sa seule petite personne qui comptait ?

C'était lui, le coupable de ce qui nous était arrivé. S'il n'avait pas échoué au Département des Mystères, je ne serais probablement pas Mangemort.

Pourquoi devrais-je réparer une erreur qu'il avait commise ?

Cela renforçait ma décision. Je ne livrerais pas Potter à Voldemort.

Pas aussi facilement. Ce n'était pas mon rôle.

Bellatrix reprit parole.

- Ne soit pas timide mon chou, viens près de lui.

Faisant mine de déglutir, je m'asseyais devant Potter.

- Bon. Nous devons être absolument sûrs !

Je tentais de mimer quelque chose sur mes lèvres, pour faire comprendre au jeune homme à la cicatrice que je l'épargnais. Jouant le jeu, je faisais semblant de ne pas comprendre ce qu'il lui arrivait.

- Qu'est-ce qu'il a son visage ?

Bellatrix réagit au quart de tour.

- Oui ! Qu'est-ce qu'il a son visage ?

- On l'a trouvé comme ça, déclara un Rafleur. Il a dû attraper quelque chose dans la forêt.

- Ou on lui a jeté un maléfice cuisant... c'est toi chérie ?

Elle désigna Granger.

Aïe. J'aurais peut-être pas dû.

- Donnez moi sa baguette, reprit-elle. Nous verrons quel est son dernier sort... jeté !

Elle ria très fortement, avant de pousser un cri d'effroi. Elle avait bougé de place, si bien qu'elle se trouvait en face du Rafleur.

- D'où tu sors ça toi ?!

- Du sac de la fille quand on l'a fouillé, répondit-il. C'est à moi maintenant.

L'instant suivant, Bellatrix lança un sort puissant sur le gars. Puis, elle fit sortir de nulle part un fouet, avec lequel elle attrape l'homme, et l'étrangle.

Au sol, je vis l'objet qui l'avait mise en furie.

Une épée.

- Cissy ! Hurla-t-elle. Enferme les garçons dans la cave ! Je vais avoir une petite conversation avec celle-ci.

Elle parlait forcément de Granger.

Ma mère enferma de force Potter à la cave.

- N'as-tu donc pas compris ?! J'ai dit LES garçons !

- Mais...

- FAIS ce que je te DIS !!

Ma mère ne rajouta rien, et me prit doucement par l'épaule. Elle m'emmena à la cave.

- Désolé mon enfant, me chuchota-t-elle.

Je ne comprenais pas non plus pourquoi devais-je être enfermé avec eux. Peut-être pour avoir trahi la maison et m'être enfui ?

C'était la seule explication possible. A moins que Bellatrix ne veuille pas que j'assiste à une scène qui serait probablement violente, ce qui m'étonnerait fortement de sa part.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me retrouvais avec Potter, toujours défiguré, dans la cave.

- Génial, lâchais-je.

Il ne répondit pas. Je m'en doutais un peu.

- Harry ?

Une voix féminine au loin se fit entendre.

Potter lança un sort pour allumer la lampe non loin de là, et la pièce s'éclaira.

Quelle surprise de voir Luna Lovegood, cachée dans la pénombre, avec son père, mais également Ron Weasley, tous ici, sous mon Manoir.

Néanmoins, je ne vis pas Darwin.

Où l'avaient-ils emprisonné ? Était-il véritablement dans les cachots ? C'est ce que j'avais cru voir...

- Malefoy ?

Le Weasley eut une expression de stupéfaction.

- Salut, hésitais-je.

- Toi, enfermé sous ton propre toit ? Vous m'expliquez ?

Il s'était tourné vers son meilleur ami.

- Plus tard, répondit Potter. Hermione est en haut, et...

Au même moment, on entendit des hurlements aigus, puis des pleurs, et des cris.

Bellatrix la torturait.

Elle n'était pas mon amie, pourtant mon sang ne fit qu'un tour.

- Je vais vous sortir de là, annonçais-je.

- Quoi ? Depuis quand il nous aide ?

La voix de Weasley dérailla.

- Autant que je sache, répondis-je, c'est encore ma maison ici. Alors je sais comment sortir de la cave sans clé.

Il fallait juste que je fouille un peu.

J'allais au fond de la pièce, à la recherche d'un mécanisme à activer.

J'entendais les deux amis discuter, lorsqu'un craquement semblable à un atterrissage de transplanage se fit entendre.

- Dobby ?

Je me retournais.

Bien sûr, les elfes transplanaient où ils voulaient.

Que faisait-il là ? Comment il savait ?

- Dobby est venu sauver... Harry Potter.

Il tourna sur lui-même, et nous faisions face à face.

- Monsieur Malefoy ?

- Sors nous de là, dis-je simplement.

- Dobby...

- S'il te plaît, reprit Potter.

Dobby acquiesça.

D'abord, il emmena Luna Lovegood ainsi que son père en lieu sûr, avant d'arriver par le haut de la cave, et de débloquer la porte en un claquement de doigt.

Au passage, il avait rendu les baguettes à Weasley et Potter.

Tous trois, nous remontions prudemment.

Et la scène à laquelle nous assistions...

- Je te pose la question une dernière fois... gobelin. Je te conseille de bien, bien réfléchir avant de répondre.

La voix de Bellatrix était glaçante.

- Je ne sais pas.

- Tu ne sais pas ? Pourquoi n'as-tu pas fais ton travail ? Qui donc était dans ma chambre forte ? Qui l'a volé ? QUI L'A VOLÉ ?! PARLE !

Je sursautais à chaque fois qu'elle haussait le ton. Je détournais le regard, ressentant la peur que devait avoir le gobelin.

Cependant, il restait impassible.

- La dernière fois que j'ai ouvert votre chambre forte... l'épée y était.

- Oh... et bien peut-être qu'elle est sortie toute seule alors ?! s'insurgeait Bellatrix, pensant qu'on la prenait pour une idiote.

- Il n'y a pas d'endroits plu sûr que Gringotts, déclara le gobelin.

Bellatrix perdit patience et entailla sa victime d'un coup de dague, à la joue.

- Menteur ! Estime-toi heureux, gobelin !

Puis, elle s'avança vers Granger qui était toujours au sol, une larme tombante de ses yeux.

- On ne pourra pas en dire autant d'elle...

A ce moment là, ce fut Weasley qui perdit patience.

Alors que je tentais de le retenir, il se précipita, Potter à sa suite.

Un combat s'engagea entre les deux Gryffondor d'un côté, ainsi que ma mère et moi-même, de l'autre, Bellatrix s'étant écartée de la scène.

J'aurais préféré combattre aux côtés des Gryffondor, mais je devais continuer mon double-jeu.

- Arrêtez ! Lâchez vos baguettes !

L'alerte de Bellatrix nous arrêtaient immédiatement dans cette bataille. Je me retournais, et vit ma tante, retenant la Née-Moldue en lui tenant le cou, une dague collée à la base du menton. Elle était effrayée.

- J'ai dit lâchez-les !

Potter et Weasley lâchèrent leurs baguettes à terre.

En parfaite coordinatrice, Bellatrix avait su reprendre son rôle ainsi que le déroulement des évènements.

C'était la seule maître à bord en l'absence du Lord.

Puis, elle s'adressa à moi, toujours avec cette même hargne.

- Drago, ramasse-les.

J'hésitais.

- Aller !

Surpris, je m'approchais et ramassais les baguettes. Je jetait un bref coup d'oeil à Potter, tentant de lui faire comprendre qu'il fallait trouver une solution.

- Tiens tiens tiens... regarde ce que nous avons là...

Elle fixait le sorcier à lunettes. J'observais.

Son visage redevenait normal !

Il ne manquait plus que ça. Avoir tout fait...

Pour rien.

- Oohh... c'est Harry Potter... Il est tout beau, tout guilleret, tout neuf. Et pile à l'heure pour le Seigneur des Ténèbres. Drago... appelle-le.

Je tournais vivement la tête. Je m'étais reculé jusqu'aux côtés de ma mère.

Appeler Voldemort ?

Je ne m'en sentais pas capable. Je devais continuer ma trahison jusqu'au bout pour sauver ma peau.

Lucius s'approchait de moi, puis me passa devant, comme s'il avait compris que je ne ferais rien.

Il fixa Potter d'un air menaçant, et jouant son gars flippant, il releva brusquement sa manche gauche, afin de révéler la Marque des Ténèbres, celle que je détestais tant, qui me liait à une cause à laquelle je ne crois pas, je ne crois plus.

Il commença à invoquer le Seigneur des Ténèbres, quand tout un coup, un crissement se faisait entendre au-dessus de nos têtes.

Tous, nous levions les yeux sur l'immense chandelier qui pendait au centre de la pièce.

Je voyais Dobby, qui était en train de dévisser le chandelier !

L'instant d'après, le grand lustre tombait de sa hauteur, prenant de la vitesse, avant de s'éclater au sol.

Je m'étais rapidement écarté pour éviter de me prendre du verre, comme tous dans la pièce.

Bellatrix avait hurlé, comme toujours elle abusait.

Granger en avait profité pour se libérer et rejoindre ses amis, puis Potter s'était approché de moi pour reprendre sa baguette sans que je ne puisse rien y faire.

Le Trio, avec le gobelin et Dobby, s'étaient enfin réunis pas loin de l'entrée de la cave.

- Elfe débile ! hurla Bellatrix. Tu as failli me tuer !

- Dobby n'a jamais voulu tuer, Dobby voulait seulement mutiler ou blesser très gravement.

Un sortilège traversa la pièce, que Dobby stoppa instantanément. Bellatrix était folle de rage.

J'étais resté en retrait, observant ce qu'il se passait.

- Comment oses-tu désarmer une sorcière ! Comment oses-tu défier tes maîtres ?!

A ce moment-là, Dobby serrait les poings. C'est la première fois que je voyais un elfe s'énerver.

- Dobby n'a pas de maître, Dobby est un elfe libre, et Dobby est venu sauver Harry Potter et ses amis !

C'était le moment.

La porte de sortie était juste devant moi.

Dobby, en un claquement de doigt, commença à transplaner.

Je me mis à courir vers le groupe, et au même moment, ma tante lança sa dague à travers la pièce.

La dague passa très près de moi.

Je tendis la main, et alors que je pensais passer avec eux, quelque chose, ou quelqu'un, m'agrippa fortement par l'arrière du col.

Je fus repoussé en arrière, et le seul espoir de fuite que j'avais s'éteignit devant mes yeux.

J'étais condamné à rester ici pendant je ne sais combien de temps encore.

Je me retournais, et compris que l'auteur n'était autre que Lucius, qui avait un visage tendu, et colérique.

Je l'affrontais du regard.

Quelques temps après, je parcourais le cachot, et non la cave, tenu par Lucius.

Je vis Darwin dans une des minuscules cellules.

Lucius me jeta dans une cellule vide, non loin de Darwin.

Ce fut ma punition pour avoir désobéi.

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