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Chapitre 37

Le mois de Mai touchait à sa fin.

Plus les jours avançaient, plus je redoutais le moment fatidique, où je devais voler la vie à notre Directeur.

Je me sentais véritablement seul depuis quelques semaines. Après ce qu'il s'était passé, Angie ne m'avait toujours pas adressée la parole à nouveau. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'en voulait autant.

Ce n'était pas ma faute enfin ! Pourquoi serais-je le seul coupable ? Ce sont ses parents, les fautifs !

Même Blaise m'évitais. Il était légèrement plus clément vis-à-vis de la situation, mais il m'évitais. Et les autres, n'en parlons pas.

J'avais l'estomac noué, la fatigue qui s'accumulait. Le sourire enfin retrouvé avait été perdu en l'espace d'une journée. Je ne mangeais presque pas, et je peinais à suivre les cours.

Quand je ne cesse de dire que sans elle, je n'étais rien...

Le jour venait de se lever. Nous étions Dimanche, donc la journée serait animée par les allées et venues des élèves qui finissaient leurs devoirs, préparaient leurs examens, ou vacquaient à d'autres occupations.

Je descendais lentement, frêle, dans la salle commune. Je nageais dans mes vêtements, signe qu'il fallait absolument que je reprenne du poids. Mais l'angoisse constante m'empêchait d'être et d'agir comme à l'habitude...

Lorsque j'arrivais, je vis directement mes amis sur le canapé, près du feu, qui, à cette époque de l'année, ne crépitait plus. Je n'osais même plus leur dire bonjour, et les rares fois où je le faisais, personne ne me répondait.

Astoria et Pansy étaient sur les genoux de leurs petits-amis respectifs. Angie n'était pas là.

J'avais une de ces envies folles de lui adresser la parole... Depuis deux semaines, j'écrivais sur un bout de parchemin tout ce que j'aimerais lui dire, que ce soit pour m'excuser ou non. J'appréhendais vraiment ce moment, alors je tardais à lui parler, pourtant, dès que je la croisais, je voulais ardemment me précipiter dans ses bras et trouver le réconfort que j'avais perdu.

J'espérais pouvoir lui parler aujourd'hui.

A reculons, je m'avançais vers mes amis.

- Salut, dis-je doucement, m'accoudant au canapé.

La conversation qui animait l'endroit se stoppait. Blaise, qui était assis juste devant moi dans le canapé, se retournait pour voir la personne qui se trouvait là, en l'occurrence, moi. Puis, il se remit en place, et se mit à soupirer.

Je ne savais pas quoi dire d'autre, alors j'attendais que quelqu'un s'exprime.

Cependant, au bout de cinq minutes, l'ambiance était trop pesante.

- Si tu cherches Angie, elle est avec sa pote, déclara enfin Pansy d'une manière froide et nonchalante. Laisse nous maintenant.

Je finissais par craquer.

- Mais enfin, que me reprochez-vous ?! Je n'ai rien fait ! Qu'Angie me fasse la gueule d'accord, mais vous ! Où est le problème putain ?!

- Le problème dis-tu ? répondit Blaise en commençant à ricaner. Haha. Je vais te le dire le problème. Tu lui as caché des choses, tu le savais et tu n'as rien dit. Tu te rends compte, le mal que ça a pu lui faire ? Et encore, il se pourrait qu'il y ait autre chose ! Sois-disant que tu n'est pas encore au courant. Alors Drago, t'es mon meilleur ami, je t'adore et tu sais ce que je pense de toi, mais là, tu te fous de nous, tu nous mens.

- Mais qu'est-ce que tu racontes Blaise ! Jamais je ne vous aurai menti ! Jamais ! Si je l'avais su bien plus tôt, j'aurais tout craché ! Mais ce sont les parents d'Angie, les véritables fautifs dans l'histoire, et tu le sais très bien !! Si tu avais été là, tu aurais vu le temps et la patience qu'il m'a fallu pour qu'on me dise enfin leurs secrets concernant ma petite-amie ! Imagine seulement, ce qu'il se serait passé si Angie l'avait su encore plus tard qu'à l'heure actuelle, de la part de sa mère ou de son père. Imagine ! Les conséquences ! Il y aurait forcément eu un éclatement familial. Aileen, la mère d'Angie, elle-même me l'a dit ! C'est elle qui m'a demandé de ne rien lui dire, de faire au mieux pour qu'elle le sache le plus tard possible. Mais il vaut mieux qu'elle connaisse sa véritable nature le plus tôt possible, pour qu'elle sache à quoi s'attendre, pour qu'elle commence à s'y préparer, au cas où cette malédiction soit effectivement présente. Sinon, imaginons qu'elle ne sache toujours rien, et qu'elle constate des changements en elle : comment aurait-elle pu apprendre à se contrôler ? Comment se familiariser avec ça ? Alors oui, oui j'en suis conscient, oui je ne lui ai pas dit dès mon retour du Manoir. Mais le coupable, ce n'est pas moi. Arrêtez de me reprocher une chose dont je ne suis pas responsable.

Le silence fut total. Je pensais savoir pourquoi. En les voyant tous à la réflexion, je me souvenais de la précédente discussion, presque idem. Sauf que cette fois, j'étais à bout.

Ils le savaient très bien pourtant, que c'était le père d'Angie qui ne voulait rien révéler. Ils le savaient aussi, pour sa mère, qui, me voyant désespéré, a fini par me donner une partie de la vérité.

Alors pourquoi ? C'était à n'y rien comprendre.

- Bon. Décréta Blaise. Tu n'as pas tous les torts c'est vrai. Au moins, tu as reconnu ta part de responsabilité. Mais... une chose : j'aimerais que tu me laisses parler à Angie avant que tu n'ailles la voir.

- Blaise, s'il te plaît.

- Si tu y vas, tu vas te faire rembarrer.

- Je m'en contrefous.

- Comme tu veux.

- Dis-moi où elle est.

- Avec Livia, à la bibliothèque.

- Merci.

Sans plus attendre, je courais à l'endroit indiqué.

***

Des chuchotements par-ci par-là émanaient de la bibliothèque lorsque j'arrivais. Je traversais les allées tout en recherchant du coin de l'oeil la chevelure foncée de ma bien-aimée, ou alors ses yeux violacés étincelants.

- Malefoy ?

Tiens ? Quelqu'un a-t-il prononcé mon nom ?

Tout en continuant à avancer vers mon objectif, j'ignorais la voix, plutôt doucereuse, qui m'avait appelé.

- Malefoy ? Je suis derrière toi.

Derrière moi ? Très bien.

Je fis demi-tour sur moi-même, et remarqua une jeune demoiselle aux cheveux blonds comme les blés, une tenue aux couleurs de Serdaigle, et un assortiments de bibelots autour du cou. Dans sa main droite, elle tenait des lunettes bizarres, bicolores, et un magazine.

- Luna Lovegood ?

- Bonjour, Drago Malefoy.

Olà, c'est bien la première fois qu'elle m'adressait la parole, Loufoca.

- Bon, qu'est-ce que t'as ? Je vais finir par croire que je ne suis plus le garçon fils à papa, ingrat et insociable que tout le monde connaît.

- Il est vrai que certaines choses ont changé depuis que ton coeur s'est attendri.

Moooh, t'es mignonne petite, mais tu me déranges dans ma quête principale là.

- Tu cherches Angie ?

- Un peu ouais.

- J'aurais besoin de toi.

- Pourquoi ?

- A dire vrai, je la cherche aussi. Mais... je cherche également quelques unes de mes affaires. Je pense que c'est un coup de Darwin.

- Et donc quoi ? Tu veux que je t'aide ?

- Si nous marchions ? Peut-être que nous pourrions trouver tous deux ce que l'on cherche.

J'avais envie de l'envoyer se faire mettre, mais actuellement....

- Mouais. Enfin, elle n'est pas censée être ici ?

- Je ne crois pas. J'ai vu Livia quitter la bibliothèque il y a une heure, elle était infecté de joncheruines, et elle a crié le nom de ta petite-amie.

- Ah. Bon bah, on va où ?

- Par ici.

Elle partit rapidement en trottinant, passant d'un pied sur l'autre. Je la suivais, loin derrière.

Si quelqu'un me voyait traîner avec elle, j'étais foutu.

***

Je pensais qu'elle s'était perdue. Ca faisait trois fois qu'on passait par le même couloir, et deux fois qu'on allait dans la cour. En fait, je ne savais pas ce qu'elle voulait exactement, mais c'est pas comme ça que nous allions trouver ce que nous recherchions.

Après un long moment de silence, elle se mit à parler de sa voix doucereuse.

- Tu sais Drago, les choses finissent toujours par s'arranger.

- De quoi ? Pourquoi tu me dis ça ?

- Parce que c'est toujours comme ça. Surtout entre elle et toi.

Je sentais comme des picots à la place de mon coeur.

- Ce n'est pas à toi qu'elle en veut. Elle veut juste te le faire croire.

- Qu'est-ce que t'en sais Loufoca ?

- N'oublie pas de quelle maison je suis, me dit-elle avec un clin d'oeil.

C'est vrai. Livia.... Elle fréquente Luna. Forcément, elle doit le savoir. Et Angie lui parle aussi de temps à autre.

- Mouais... alors dis-moi quelle est la raison ?

- Elle en veut à ses parents, son père surtout, avec sa -

- Mais si elle leur en veut pourquoi elle m'ignore ?! Pourquoi me jeter la pierre ?! Elle ne se rend même pas compte du mal qu'elle me fait ! Pourquoi me faire croire ça dans ce cas ?! C'est ridicule !

Luna s'était stoppée dans sa marche. Moi, je mettais automatiquement une main devant ma bouche, et détournais le regard. J'étais devenu faible devant Loufoca ! Et puis quoi encore ?

C'était de pire en pire, mais... il s'agissait d'Angie. Et puis bon, à ce stade, j'avais été faible devant beaucoup de personnes, même la famille.

- Tu es susceptible Drago.

C'était tout ce qu'elle avait trouvée à me dire comme réponse.

- Bon Luna, je sais que toi et moi on est pas... comment dire, super potes, mais de toi à moi, c'est ridicule non ? Parce que dans ce cas, ça prouve bien qu'elle savait que j'avais raison ?

- En effet. Je pense plutôt que ça a dû l'affecter, et elle n'a pas su comment réagir sans blesser. Dans ces moments, on préfère s'enfermer pour ne pas faire face à la réalité.

Cette phrase était trop philosophique, mais Loufoca n'avait pas tort. Angie a dû retourner dans sa bulle de protection, qu'elle avait quitté il y a longtemps. Mécanisme de protection.

La Serdaigle me fit un mouvement de tête et nous reprenions notre marche. Au bout d'un quart d'heure, nous nous sommes enfoncés dans un énième couloir, jusqu'à ce que ma camarade de ballade constate qu'un de ses objets farfelus, en l'occurrence sa crinière de lion, était abandonnée sur le sol.

- Bon, bah au moins toi tu retrouves tout facilement, dis-je de manière ironique.

- Il ne faut pas désespérer, répondit-elle positivement. Ma mère m'a toujours dit que les choses que nous perdons finissaient par nous revenir, même si ce n'est pas toujours de la manière que l'on croit.

Elle tourna la tête et m'adressa un sourire compatissant.

- Ca fonctionne aussi avec les êtres humains ?

- Bien évidemment. D'ailleurs... nous approchons de la salle de bain des préfets. Tu n'entends pas ce bruit ? On dirait que quelqu'un rit.

Je marquais un silence, et tendais l'oreille.

Un frisson me parcourait le corps. Ce rire, était celui de ma belle brune. Cristallin.

- Et si nous allions voir ? déclarait-elle.

- Je te suis.

Nous reprenions la route. Puis, nous tournions à droite.

Elle était là, avec son amie Livia. Elles se parlaient, et c'était bien ma petite-amie qui riait. De gestes fins et raffinés, Livia semblait lui raconter une anecdote, qui permettait à Angie d'oublier ces derniers jours moroses. Elle passa ensuite une main dans ses cheveux noirs ébènes, fermait et ouvrait les yeux, faisant frétiller ses cils.

La contempler ainsi était l'un des instants que je préférais.

- Bonjour.

Bordel. Luna !! Elle n'était pas sérieuse ?!

Les filles s'étaient tues, et avaient tourné la tête vers nous.

Inévitable, j'allais devoir lui parler.

Loufoca s'était avancée vers les filles, en s'adressant à Livia. Cette dernière quitta Angie, et bientôt, nous n'étions plus que deux devant l'entrée de cette salle de bains.

L'ambiance était trop pesante. Je me raclais la gorge à plusieurs reprises, et elle, mains liés, se grattant le pouce, ne savait pas où se mettre.

- Je...

- Il...

- En fait...

- Bon. Je me lance, finissait-elle.

- Très bien.

Je devais être livide.

- Désolée de t'avoir ignorée pendant tout ce temps. Je... j'ai compris mon erreur. Mais je pense que tu dois bien savoir ce que j'ai pu ressentir.

- Je sais Angie... je ne voulais pas te faire de mal. Il fallait que tu soies au courant.

- Mmhh...

- Ecoute... ne me dis pas qu'il valait mieux que tu ne saches pas. Ca te concerne directement. Imagine si j'avais encore plus tardé. Imagine seulement si ça avait été tes parents, et pas moi, imagine si c'était eux qui te l'avaient dit, et que moi j'avais été mis dans la confidence. La situation aurait été pire.

- Peut-être, peut-être pas. Le résultat est le même Drago. Je suis probablement maudite. Notre relation rime à quoi maintenant ? Je préfère rester seule pour éviter de te faire encore plus de mal.

- Ne dis pas ça Angie... ne m'abandonne pas, pas au moment où j'en ai le plus besoin.

- Je m'en veux, si tu savais Drago... mais je n'ai pas le choix. Je veux te protéger, et le mieux à faire est de rester loin de toi.

Avant que je ne puisse rajouter un mot, elle partit en courant, quittant le couloir.

J'avais beau répéter son prénom, elle m'avait échappée.

Je me posais un moment devant la porte, retenant mes larmes.

Les journées étaient désastreuses. Elle me manquais... j'avais l'impression de la perdre, et je refusais que cela arrive.

***

L'heure du repas sonnait.

Je marchais doucement, manquant de tituber à chaque marche d'escalier que je descendais. La situation entre Angie et moi me bouleversait, si bien que j'en devenais malade, au premier degré.

La Grande salle n'était plus très loin. J'entendais le brouhaha habituel des élèves qui passaient dans tous les sens, et des bruits de couverts qui s'enchaînaient. L'odeur de la nourriture chatouillait mes narines, mais je n'avais pas faim.

En arrivant, une sensation instantanée de nœud à l'estomac me brouillait l'esprit. Quelque chose n'allait pas. Je le sentais.

Je continuais à avancer, et lorsque je franchissais les doubles portes de la Grande Salle, c'était comme si le monde s'était arrêté autour de moi, ou presque.

En fait, ma vision s'était fixée sur Harry Potter, droit comme un piquet, au fond de l'immense pièce. Juste derrière lui, se trouvait Katie Bell. Juste en pivotant les yeux à droite, je vis Ginny Weasley, qui tenait dans ses bras la petite Alys.

J'étais. Vraiment. Très mal.

Me sentant défaillir, je nouais un peu plus ma cravate, au point de m'étouffer avec.

Je reculais, tournais les talons, et pressais le pas vers les toilettes des filles.

Je filais à toute vitesse entre la foule, me faufilant ça et là. Je bousculais quelques personnes, mais rien de bien méchant. Enfin, jusqu'à ce que je bouscule mon groupe d'amis, ou ce qu'il en reste.

- Woohh, regardes où tu... Drago ? dis Blaise.

- Drago ça va pas ?

- Drago, tu vas où là ?!

Pas le temps de leur répondre. Parmi eux, se cachait Angie, et je savais qu'elle m'avait vue. Je continuais à marcher. Je savais que ce foutu Sang-Mêlé s'approchait dangereusement de moi.

Cinq minutes plus tard, l'odeur d'humidité m'indiquait que ma destination était toute proche. J'accélérais encore un peu, et entrais de suite à droite.

J'accourais presque au robinet. Je posais mes deux mains dessus, la respiration saccadée. A plusieurs reprises je pensais vomir, alors j'ouvrais le robinet, moullais mes mains et me passait de l'eau sur le visage. Ayant une montée de chaleur, et une angoisse forte, j'enlevais mes vêtements d'écolier, et déboutonnais le haut de ma chemise blanche.

Ne pouvant plus respirer, les évènements des jours passés me revenaient à l'esprit. Mes larmes commençaient à déferler, et je ne me retenais plus.

- Drago ?

Cette voix.

Je relevais la tête, les yeux encore embrumés.

Regardant le miroir, je la voyais.

- Tout va bien ?

Je me retournais. Par l'expression de mon visage, je voulais lui envoyer un appel à l'aide. J'espérais qu'elle comprendrait.

- Je suis là Drago. Je suis désolée pour tout.

Je ne savais pas si je devais la croire. J'étais dans un état second.

- Malefoy !

Ca, c'était Potter.

- Drago, cache toi.

Avant que je ne puisse bouger, le soit disant Elu arriva. Il écarta Angie, et s'avança.

- Je sais ce que tu as fait Malefoy. Tu lui a jeté un sort.

Je ne répondis pas.

- Je t'avais prévenu Angie, Malefoy n'est pas une bonne personne. C'est un Mangemort, comme toute sa famille !

Elle ne répondit pas non plus.

C'en était trop.

Je lançais le premier sort.

Il partit se cacher. Je courrais pour me réfugier sous les portillons des toilettes lorsqu'il lança le second sort. Angie s'était éloignée de la scène de combat.

On entendait les fuites d'eau et la tuyauterie qui se brisait au fur et à mesure. Je tentais de percevoir le son des pas de Potter, mais ce fut un échec.

Je pris le risque de me relever, et je reçu un sort à la cheville. Passant mon bras sur un côté libre, je répliquais, et le touchait. Puis je changeais de place.

- Drago... attention à toi, chuchotait Angie non loin de là.

Je restais concentré. Me relevant enfin, j'entrais dans une cabine. A côté, une respiration se fit entendre.

Il était juste là.

Je lançais un énième sort à l'endroit où je percevais le son. Puis, je sortais de ma cachette.

Malheureusement, j'aurais mieux fait de rester là où j'étais.

- SECTUMSEMPRA !

- DRAGO !

Je tombais à la renverse, tordu de douleur.

Etendu sur le sol trempé, j'entendais Angie qui s'agenouillais près de moi, voulant tout faire pour que je reste éveillé.

Quant à ce stupide orphelin, j'étais presque sûr qu'il avait pris la poudre d'escampette.

- Reste avec moi, je suis là, je suis là... parvenais-je à percevoir.

Des entailles profondes sur mon corps m'achevait. Je tremblais, peinais à respirer. Dans quelques secondes, je tomberais dans les pommes. Probablement pour ne plus jamais me réveiller.

Des pas claquants résonnèrent sourdement à mes oreilles, sûrement la dernière chose que j'entendais.

Je sentis un léger apaisement sur ma peau, pareil aux mains douces d'Angie lorsqu'elle me caressait, et, calmant mes battements affolants, je m'endormis profondément.

Ce fumier allait me le payer.

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