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1 - NDA :)
2 - Playlist
3 - Prologue
4 - Chapitre 1 : Origine
5 - Chapitre 2 : Compagnon
6 - Chapitre 3 : Grimoires secrets "disparus"
7 - Chapitre 4 : Tueuse en cavale
8 - Chapitre 5 : Première rencontre ?
9 - Chapitre 6 : Trahisons et complots sanglants
10 - Chapitre 7 : Massacre sentimental
11 - Chapitre 8 : Again & again
12 - Chapitre 9 : Les traces du passé
13 - Chapitre 10 : Sous le ciel étoilé
14 - Chapitre 11 : La Terre des Fées
15 - Chapitre 12 : Digitale pourpre
16 - Chapitre 13 : "Madame Scarlett"
17 - Chapitre 14 : Brugmensia
18 - Chapitre 15 : Magique divination
19 - Chapitre 16 : Néant écarlate
20 - Chapitre 17 : "Sœurette"
21 - Chapitre 18 : Lame rougeoyante
22 - Chapitre 19 : Fibres de couture
23 - Chapitre 20 : "Oh euh... deux kilos de raisins"
24 - Chapitre 21 : Professeures
25 - Chapitre 22 : Bijoux
26 - Chapitre 23 : "How about a dance ?"
27 - Chapitre 24 : Hucral Naught
28 - Chapitre 25 : Rituel sanguinaire
29 - Chapitre 26 : Valse de la faucheuse
30 - Chapitre 27 : L'annihilatrice céleste
31 - Chapitre 28 : Échange de conscience
32 - Chapitre 29 : Jeux de labyrinthe tortueux
33 - Chapitre 30 : Passé, présent et... illusions ?
34 - Chapitre 31 : Réminiscences et confidences
35 - Chapitre 32 : Fragments mémoriels
36 - Chapitre 33 : Krysia la catalysatrice temporelle
37 - Chapitre 34 : Existence immatérielle
38 - Chapitre 35 : Désir de vengeance létale
39 - Chapitre 36 : Errance dans la Nihilité
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Chapitre 6 : Trahisons et complots sanglants

TW: Viol, torture, meurtre.

Le temps s'était assombri en peu de temps, comme les émotions de Lycair qui était allongée sur son trône, car elle ne pouvait s'empêcher de repenser à la façon dont la sorcière la regardait. Cette lueur de braise dans ses yeux séduisant, la façon dont elle fixait ses lèvres intensément, son décolleté qui laissait entrevoir sa poitrine, sa voix sensuelle... Depuis son retour au château, elle en était restée stoïque sur son siège. Perdue dans ses pensées, elle resta avachie sur son trône en regardant au loin le miroir sur sa coiffeuse baroque.

"Si jamais tu as besoin de moi, appelle-moi."

— T'appeler est une chose Hucral, mais savoir comment en est une autre, rouspéta-t-elle comme si elle était là.

— Tu préfères que je te fasse un tuto détaillé la prochaine fois ? S'esclaffa une voix lointaine.

La meneuse hurla en sursautant, avant de se lever brusquement en voyant la sorcière affalée sur son lit.

— Tout va bien Majesté ? S'enquit un garde en toquant.

Intriguée, la faux du silence décocha un sourire en coin à son hôte, qui écarquilla les yeux.

— Oui oui ! J'ai... J'ai eu peur de ma gargouille ne vous en fait pas ! Le rassura-t-elle paniquée.

Le sentant s'éloigner grâce à son sang, l'héritière soupira de soulagement avant de reporter son attention sur son "invitée".

— Je ne vous ai pas sentie arriver, admit-elle en la suivant du regard.

— C'est sûr qu'en pensant à moi, vous ne risquiez même pas de sentir une mouche passer, la nargua-t-elle amusée. (On retourne à la case de départ du vouvoiement, ça me plaît.)

Offusquée, la vampire détourna le regard en rougissant, tandis que la sorcière s'approcha d'elle.

— Avez-vous besoin de mes services, princesse ? S'enquit-elle en jouant avec une mèche de ses cheveux.

— Non je m'en excuse, déclina-t-elle en fixant ses lèvres. Je vous ai appelé par mégarde car je "pensais à vous".

— Dans ce cas, je m'en vais prendre congé, s'autorisa-t-elle en lui embrassant la main. Au revoir Votre Altesse.

Elle dépoussiéra ses draps soyeux en les tapotant et lui passa devant, quand la princesse lui attrapa le poignet délicatement. Face à son action prévisible, la faux du silence pivota vers elle et ancra ses yeux embrasés dans les siens, qui trahirent leurs intentions l'une envers l'autre.

— Je ne veux pas partir avec des regrets, se justifia-t-elle simplement.

Elle s'adossa contre le mur et la tira vers elle, avant de lui attraper le visage pour l'embrasser. La sorcière passa ses doigts dans sa chevelure bleu nuit pour approfondir leur baiser, en calant son genou entre les jambes de la princesse.

 (Ses lèvres sont tellement enivrantes, j'en deviens obsédée. J'ai besoin d'elle.)

Alors qu'Hucral interrompit leur baiser, Lycair lui attrapa son collier et fixa son cou, le souffle saccadé.

— Vas-y régale-toi, la tenta-t-elle en lui décochant un sourire narquois.

— Les vampires ont des crocs toxiques, lui rappela-t-elle essoufflée. Je vais t'empoisonner si-

— J'ai une très grande résistance aux poisons, l'interrompit-elle impatiente, alors tais-toi et bois.

La princesse ne se fit pas prier et planta délicatement ses canines dans sa nuque, avant d'aspirer son sang. La faux du silence poussa un gémissement imperceptible tout en se cambrant l'espace d'un instant, et encercla son cou de ses bras frêle, avant de soupirer en nichant sa tête dans le creux de son épaule.

 (Son sang est un délice, semblable à un nectar des dieux. J'en veux encore...)

 (Quelle sensation... exquise, je n'aurais jamais pensé aimer ça...)

La tête d'Hucral commença à lui tourner quand l'héritière caressa sa taille, avant de retirer ses dents de sa chaire. Haletante et les joues empourprées, la sorcière s'éloigna légèrement de son hôte, tout en gardant ses bras autour de son cou pour la regarder dans les yeux. Voyant son invitée dans cet état, Lycair embrassa sa chair pour y récolter les dernières gouttes, qui arracha un frisson à Hucral. Cette dernière se défit de sa prise avant de ricaner, en s'apercevant qu'un filet de sang coulait de ses commissures. La sorcière lui décocha un sourire en coin et passa lentement son pouce sur ses lèvres soyeuses, sans la lâcher du regard.

 Au plaisir de vous retrouver... Votre Majesté.

____________________________________________

— Punaise je suis en retard !

Elle jeta sa serviette pour les cheveux au sol en se précipitant vers son armoire pour faire défiler les cintres jusqu'à attraper une robe violette à bustier. Elle l'enfila rapidement et se dirigea vers sa boite à bijoux où elle mit une bague à chaque majeur, une paire de boucles d'oreilles en améthyste et son collier de naissance. Elle s'apprêta à la refermer quand elle posa son regard sur ses mains qui étaient ornées de deux pauvres bagues. Tout à coup, le visage d'Hucral lui revint en mémoire et la pression redescendit. Elle repensa à ses mains embellies par ses bijoux. Sur le pouce, le majeur et l'annulaire de ses deux mains, elle portait des bagues en argents, ou certaines d'entre elles possédaient des joyaux.

— Oh et puis merde.

Elle prit une autre bague et la mit à son pouce, avant de refermer brutalement sa boite. Elle mit une paire de bottines noire et se précipita jusqu'à la porte de la salle à manger. Elle reprit son souffle et la poussa délicatement.

— Bonsoir père, bonsoir mère.

— Bonsoir mon enfant, l'accueillirent-ils à l'unisson.

La princesse n'eut même pas le temps de s'installer que sa mère s'adressa à son époux et elle en même temps.

— J'ai appris qu'il y allait avoir un coup d'état de la part des humains et des vampires ce soir, commença-t-elle avec nonchalance.

Alors qu'elle s'installa, elle sentit son sang se glacer.

 (Comment est-elle au...)

Elle s'arrêta un instant dans sa réflexion avant de trouver la réponse qu'elle cherchait.

Irmine.

 (Je savais que j'aurais dû la chercher jusqu'à ce que mort s'ensuive).

— C'est pour cela que nous allons te confiner dans ta chambre le temps que leur petite crise passe, continua le roi en découpant sa viande.

— Quoi ?! Non, je ne suis pas d'accord père.

— Ce n'est pas discutable, conclut-il de son ton ferme habituel.

— Mais enfin, vous aurez besoin de mes capacités aux combats pour vous défendre ! Lui rappela-t-elle en se levant de sa chaise. (Je dois donner plus d'arguments, mais comment ?).

— Je veux participer à la défense de notre nation, de MA nation, articula-t-elle en plaquant sa main sur la table. Même si je les porte dans mon cœur, je ne laisserai personne s'en prendre à vous. Vous êtes ma famille et je suis la future reine, je n'hésiterai pas à tuer pour prouver mon autorité, affirma-t-elle d'un ton calme mais ferme.

Malgré les talents de comédienne de Lycair, ses parents ne semblèrent pas convaincus.

— Si je puis me permettre, intervint Sébastien discrètement, je suis d'avis de laisser Mademoiselle Lycair aller au combat. Ses capacités sont exceptionnelles et la puissance de son statut sera un atout immense en ce qui concerne la dissuasion. De plus, cela lui créera de l'expérience pour gérer ce genre de crise interne.

Tandis que ses parents réfléchirent, la princesse regarda son majordome en lui faisant les gros yeux, étonnée qu'il soit de son côté. Ce dernier lui lança un sourire mesquin et confiant, comme pour lui rappeler qu'il était à son service et donc, qu'il devait lui obéir. Le roi se racla la gorge, attirant ainsi l'attention de sa fille et de Sébastien.

— C'est d'accord ma chérie, lui autorisa-t-il de sa voix grave. Nous sommes sûrs que tu accompliras de grandes choses ce soir.

— J'en suis convaincue. Je vous remercie père.

— Si tu veux sauter le repas pour aller préparer une stratégie, tu peux, la congédia sa mère d'une tendresse hypocrite. Prends juste cette tisane pour te donner des forces.

— Merci à vous aussi mère, j'y vais de ce pas !

Lycair attrapa la tasse pour la boire cul sec, avant de se diriger en marchant normalement hors de la salle pour ne pas donner l'impression qu'elle était pressée. Quand la porte claqua, ils attendirent d'entendre ses pas s'éloigner avant de continuer à converser.

— C'est parfait, ricana la souveraine d'un sourire satisfait. Grâce aux renseignements qu'Irmine a dévoilés à Sébastien, nous savons tous de leur plan.

— Tout de même, je n'arrive pas à croire que notre propre fille complote contre nous, marmonna-t-il en jouant avec sa nourriture.

— Cela fait quand même depuis le premier jour que nous sommes au courant votre Majesté, lui fit remarquer Sébastien avec arrogance. Le pire est pour elle. Elle ne sait même pas que j'étais déjà lié à vous.

— Tu as raison. Même si nous l'avons élevé comme notre propre enfant, elle n'en reste pas moins une traîtresse.

— Et qu'arrive à ceux qui osent se rebeller contre la couronne ? Lui demanda la reine comme pour lui faire prendre conscience des événements.

— La torture jusqu'à la mort.

_____________________________________________

— Y a-t-il des objections ? Demanda Lycair en haussant sa voix.

Le silence qui régna dans le sous-sol du bar offrait à la princesse une réponse positive.

— Très bien alors on y va on perd pas de temps !

Après leur conversation, elle s'était entraînée comme convenu, puis elle s'était changée pour filer directement à la planque pour lancer l'offensive. Ils se dispersèrent efficacement, pour s'engouffrer en petit groupe dans les ruelles les moins fréquentées et les plus sombre. Que ce soit humain ou vampire, la coalition avait observé au fil des années leurs futures victimes. Violeur, pédophiles, tous étaient sur leurs listes noires. Et même si Lycair n'aimait pas tuer, elle n'hésita pas à laisser traîner des cadavres derrière elle et à faire en sorte de rassembler plusieurs groupes de criminels pour laisser les autres terminer le travail.

— Bien joué continuez comme ça ! Les encouragea-t-elle fièrement.

Une odeur de sang se rependit dans l'air au fur et à mesure qu'ils tuèrent, ce qui en affama plus d'un. Lycair planta sa dague dans le cou de sa victime et la décapita, avant d'enjamber son cadavre. Après une heure d'embuscade, de meurtre et de sauvetage, le village des humains avait été débarrassé de ceux qui méritaient une mort sanglante.

— Tout va bien Mademoiselle Lycair ? Demanda un membre de la révolte inquiet.

Ils avaient décidé d'attaquer d'abord le village des humains pour prendre possession du lac sanglant. Désormais, ils s'étaient faufilés par petits groupes dans les ruelles du village des vampires et attendirent le signal de la princesse pour attaquer.

— J'ai un mauvais pressentiment, lui avoua-t-elle en ayant une boule dans l'estomac.

Elle fixa le vide en ayant cette impression que quelqu'un les observait, que c'était trop facile.

— Faites-vous confiance Majesté. Moi, je crois en vous.

Elle se retourna et vit les autres hocher leur tête en guise d'approbation.

— Très bien. Alors allons-y.

Sans plus attendre, ils se glissèrent entres les différentes ruelles pour attraper les vampires qui méritaient la mort. Équipés de baluchon en marbre, ils couvrirent la bouche de leurs otages, avant de leur donner une mort rapide. Le marbre brûlait la peau des vampires, tandis que l'obsidienne la régénérait et la rendait plus résistante. Alors que leur plan se déroula sans accros, Lycair reçu une flèche dans sa cuisse. Elle crispa sa mâchoire pour retenir son cri et la retira pour appuyer sur sa plaie ensanglantée. Elle releva la tête et vit Irmine positionnée sur un toit, en train de la prendre pour cible avec son arc et ses flèches.

— Sale traîtresse, je vais te faire la peau.

Cette dernière décocha une autre flèche, mais Lycair la rattrapa et lui renvoya de toutes ses forces. Irmine reçus alors son propre projectile dans le bras et hurla de douleur. La princesse escalada le mur de l'habitation qui se trouva derrière elle et sauta de toit en toit pour se jeter sur Irmine. Celle-ci retira la flèche de son bras et se mit à courir vers le nord.

— Si elle pense m'avoir par la fatigue, elle se trompe.

Lycair accéléra sa course et descendit des toits pour se glisser dans les rues et la prendre par surprise. Rapidement, elle remarqua une ombre devant elle. Elle attacha sa dague à la sangle sur sa cuisse en sang et remonta sur un toit. Elle se retourna et vit Irmine lui fonça dessus, armée d'une flèche.

— Je te tiens !

Elle esquiva son attaque de sorte que son adversaire lui érafle seulement le flanc, et lui planta la dague dans le torse. Irmine hoqueta de surprise et s'immobilisa, avant de tomber du toit pour s'effondrer dans une rue large. Sans perdre de temps, Lycair sauta pour la rejoindre et se mettre à califourchon sur elle, une flèche pointée sur sa gorge.

— Pourquoi ? Lui demanda-t-elle en hurlant. Pourquoi nous avoir trahis ?!

Irmine toussa du sang et regarda la princesse d'un air coupable et triste.

— Ils avaient ma fille...

Lycair laissa tomber sa flèche et l'attrapa par le col.

— Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? Lui demanda-t-elle en ayant les larmes qui commencèrent à lui monter. J'aurais pu la sauver ! Je serai rentrée par effraction dans les cachots où j'aurais trouvé un autre moyen, mais je te l'aurais ramené !

Son adversaire lui passa tendrement sa main sur son visage et le caressa avec son pouce.

— Parce que l'homme à qui j'ai donné ces informations a scellé un accord avec mon sang. Il entravait mes mouvements et m'empêchait d'agir comme je le souhaitais.

Sa longue chevelure noire se mêla au sang qu'elle perdait de plus en plus, lui donnant des reflets tristement rouge sang.

— Et puis pour être honnête, je ne croyais pas en vous au début.

Le regard de Lycair s'agrandit face à la confession d'Irmine et à ses battements de cœur qui ralentirent.

— Mais quand j'ai vu que vous vous donniez corps et âme dans ce projet, que vous preniez chaque problème de chaque personne du peuple au sérieux et que vous lui étiez dévouez, mon opinion sur vous avait changé et je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser à propos de mes actions après ça, lui confia-t-elle honteuse. Mais il est trop tard pour les regrets. Je devais jouer le jeu jusqu'au bout, ou ils m'auraient pris ma fille unique.

La main d'Irmine s'écroula sur le sol et elle utilisa le peu de force qui lui restait pour faire cette dernière confession à Lycair.

— C'est pour ça que je vous prie de me pardonner... d'avoir détourné votre attention durant ce combat... et cette conversation.

Ne pouvant plus les retenir, la princesse laissa ses larmes inondées son beau visage taché de sang. Elle sentit son cœur se serrer et la culpabilité qui commençait à la ronger. Elle se releva et se sentit tanguer, comme si elle était en train de sombrer dans un rêve. Mais en réalité, elle s'écroula et tomba à genoux sur le sol, à quelques centimètres du corps sans vie d'Irmine.

— Oh bon sang, qu'est-ce qui m'arrive ? S'inquiéta-t-elle confuse. Je- Je ne peux plus bouger ! Mon corps est devenu lourd comme du platine.

Elle essaye de se relever, en vain.

— Je ne comprends pas, je n'ai rien mangé ni rien bu.

Elle s'arrêta un instant avant de percuter le problème.

— Une minute...

« Prends juste cette tisane pour te donner des forces. »

— Putain quelle idiote. Je suis tombée droit dans son piège, pesta-t-elle enragée.

Elle réfléchit à un moyen de bouger quand son regard retomba sur Irmine.

— Qu'est-ce qu'elle voulait dire par "détourner mon attention" ?

Lycair profita du fait qu'elle pouvait encore bouger sa tête pour inspecter les alentours. Des maisons détruites, du sang sur les murs, le château en face...

— Le château en face ? Se répéta-t-elle alarmée.

Elle pensait que la situation ne pouvait pas empirer, mais elle avait tort. Car devant le château et à la sortie de la ruelle, Lycair pouvait y décerner une cinquantaine de gardes royaux, la coalition prise en otage... et ses parents.

— Regardez qui voilà, la nargua sa mère en s'avançant lentement vers elle. Une rebelle, une traîtresse et une menteuse.

— Mère... qu'est-ce que vous m'avez donné ?

— Simplement un paralysant qui engourdis les membres jusqu'à l'évanouissement ne t'en fais pas, la rassura-t-elle satisfaite.

— Allez crever tous autant que vous êtes, leur cracha-t-elle en fermant ses yeux petit à petit.

— J'apprécie ton intention envers nous ma chérie, lui assura-t-elle d'un ton amusé.

— Libérez au moins les citoyens, l'implora-t-elle désespérée. C'est moi qui les ai entraînés là-dedans, ils m'ont suivi parce que je les ai menacés.

— Et qu'est-ce que ça peut te faire puisque tu vas sûrement mourir ? Lui demanda-t-elle en levant les yeux au ciel.

— S'il vous plaît Mère ! Je vous en supplie... laissez-les.

Des larmes d'une tristesse sincère commencèrent à envahir Lycair et elle sentit sa cage thoracique se comprimer sous la panique.

— Gardes, ramener les citoyens à leur village respectifs, ordonna le roi d'un mouvement de main.

Certains résistèrent et voulurent aider la princesse, mais ils étaient retenus de forces par la garde royale. Lycair se contenta de leur sourire et de leur faire un signe de la main, comme pour les rassurer. Elle se tourna de nouveau vers sa mère pour lui lancer un regard noir, montrant qu'elle ne baissa pas les bras.

— Faites de moi ce que vous voulez je m'en moque, la défia-t-elle de son regard noir. Car quand vous allez me tuer, elle viendra pour finir le travail. Et personne ne lui échappera.

Elle n'eut pas le temps de voir la réaction de sa mère que sa tête heurta le sol, et s'évanouit.

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