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CarolinePenRose
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Chapitre 7

Caleb

Aujourd'hui nous sommes mardi, un peu plus de 12 heures viennent de s'écouler depuis notre soirée, et plus d'une semaine depuis notre victoire contre les Tigers et contre cet être infâme qu'est Widden Clark.

Depuis hier je passe mon temps à penser à la belle Avery. Hier soir lorsque la soirée c'est terminer, je suis allé me prendre une douche froide et je n'ai fait que penser à elle, à son petit sourire en coin de bouche et au fait que mes lèvres ont faillit toucher les siennes. Rien que d'avoir ce souvenir qui me revient comme un boomerang en pleine tête, je sens mon cœur qui s'affole. J'ai presque embrassé la reine de glace de notre lycée... Ouais c'est comme ça que la plupart des joueurs de l'équipe et des cheerleaders l'appelle. Soit ça, soit l'intello de service. Personnellement si je pouvais l'appeler bébé ou même trésor ça m'irait tout aussi bien !

Mais ma douce Avery s'est enfuie, me laissant seul au milieu de la foule dansante dans mon salon. Dans mon propre salon, alors que nos corps se touchaient ! Bordel j'ai la rage rien que de penser à ça et à se petit con de Jake qui s'est approcher d'elle. Alors je sais qu'en étant le frère de sa meilleure amie, il sera que je le veuille ou non à ses côtés, mais l'infâme idée qu'il puisse la regarder, la voir, lui parler, la toucher plus que moi me rend totalement fou de colère.

Je dois me calmer, car je vais devoir apprendre à vivre avec ça surtout si je veux avoir le cœur d'Avery entre mes mains... Je ne dois faire aucune gourde, sinon je pourrais la perdre et ça le peu que je l'ai déjà. Je n'ai jamais été aussi intrigué par une fille, enfin si, une fois et ça ne m'a pas réussi. J'avais à peine 16 ans, on était jeunes et cons, je ne dis pas que je ne le suis plus mais en deux ans j'ai mûri. Perdre Faith à été un coup pour moi, alors savoir que je pourrais reconstruire mon cœur avec Avery, serait le plus beau des cadeaux.

Ses pupilles sont les plus belles choses au monde.

Je veux l'apprendre à la connaître, je veux la voir sourire, je veux lui faire ressentir des choses que jamais elle n'a ressenti avant. Je veux lui offrir un plaisir si intense qu'elle s'en souviendra toute sa vie. J'ai bien constaté que lorsque nous étions proches au cours de ma soirée, je lui ai fait ressentir quelque chose. Quelque chose d'inédit en elle, qu'elle n'avait encore jamais ressentie, je l'ai vu, je l'ai sentie au fond de moi et ça personne ne pourra nous l'enlever. Même pas elle-même

Alors que je sors nu de ma salle de bain, je mets un caleçon et je m'habille avant de descendre en cuisine pour me prendre un verre de jus de fruit. Je remonte dans ma chambre pour prendre mon sac de cours et je décide d'envoyer un message à Jason et Nick.

À Jason/À Nick:

Je sais, je suis encore en retard... J'arrive d'ici dix minutes au lycée.

🏈

Lorsque j'arrive devant le lycée, j'aperçois Avery. Elle semble encore endormie et ne remarque pas ma présente, j'en profite pour l'observer tranquillement. Elle porte une jupe en jean, un tee-shirt noir, des sandales noires et pour finir ses cheveux bruns sont lâchés, ce qui l'a rend particulièrement jolie. Je souris en m'approchant doucement d'elle, elle ne m'a toujours pas vu. Elle mordille doucement sa lèvre inférieure en regardant son agenda.

— On est en maths ensemble, je lui dis.

Avery sursaute en laissant son agenda tombé au sol. Je resserre mon sac contre mon épaule tandis que ses yeux se plongent dans les miens, créant une sorte de quelconque connexion entre nous. Tout en passant sa langue sur sa lèvre, elle se baisse afin de ramasser son agenda et de le ranger dans son sac de cours. Lorsqu'elle se met de nouveau face à moi et que je peux enfin la regarder correctement, mon cœur s'affole comme toujours. Elle baisse quasi immédiatement les yeux et commence à marcher dans l'enceinte du lycée.

— Toi aussi tu es en retard ?

— Ouais apparemment, répond-elle. Toi aussi à ce que je vois. Panne de réveil ?

— Bah pour ça faudrait déjà que je dorme et toi ?

Avery se met à me regarder tout en s'arrêtant de marcher. Un éclair de tristesse passe à l'intérieur de ses pupilles vertes et elle semble s'en vouloir d'avoir posé cette question. Un moment passe avant qu'elle ne se remette en marche, mais également qu'elle me réponde.

— Ma mère m'a laissé dormir.

— Wow, c'est super cool ça, tu en as de la chance dis-moi !

Avery se contente de m'offrir un léger sourire. Elle ne semble pas vouloir discuter avec moi et même si ça me fait chier, ce n'est pas vraiment un problème pour moi. Néanmoins, je veux savoir pourquoi elle est partie de ma soirée alors que je l'avais personnellement invité. Tout en lui ouvrant la porte, je la laisse passé avant moi en la suivant jusqu'à notre classe. Alors que nous sommes en train de marcher dans le couloir totalement vide, je prends son bras entre mes doigts et je la force à se retourner pour qu'elle me fasse face. Avery fronce les sourcils et avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, j'ouvre la bouche afin d'ajouter :

— Pourquoi tu es partie hier soir ? C'est Jake, tu crois que je n'ai pas remarqué comment il te regardait !

— Pardon ?

— Jake à en chien sur toi !

— Alors déjà ça ne te regarde pas, Caleb. Et puis je n'y crois pas, on ne se connaît pas, on ne se parle pas et tu me fais une crise de – de jalousie? Ce n'est pas parce que l'on a discuté deux minutes à ton stupide match et que tu m'as donné ta veste que tout est permis. Je rêve, le culot que tu as.

— Tu oublies le moment où j'ai failli t'embrasser. Mais c'est vrai, ce n'est qu'un détail, je réplique en m'approchant un peu plus d'elle.

— T'approches pas !

— Ou sinon quoi ? je demande en murmurant tout en passant mon pouce sur son cou.

Avery semble tomber des nues. Ses joues prennent la jolie couleur rouge tandis qu'elle essaie d'éviter mon regard. En vain car j'ai bien trop envie de savoir jusqu'où je peux aller. Je veux savoir où elle ira juste pour me tenir tête, je dois avouer que ce petit jeu m'existe énormément. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure tout en continuant de toucher son cou, je poursuis ma course sur sa joue. Je peux sentir sa peau qui frissonne sous mes doigts et Avery gémit en me poussant violemment contre les casiers derrière moi.

Alors qu'elle s'éloigne de moi, je me rends compte que son casier est juste derrière elle et qu'elle l'ouvre. Elle sort ma veste de son casier avant de plonger son regard dans le mien, laissant l'insécurité et le doute couler dans mes veines. Ne sachant pas quoi faire, je marche jusqu'à Avery et je pose mes poings sur les casiers au niveau de sa tête avant de coller mon front contre le sien. J'ai envie de vomir et si après cette discution, elle me déteste ? Et si elle ne voulait plus me parler ? C'est un risque que je veux tout de même prendre, car j'ai envie de savoir, je crois en avoir le droit.

— Pourquoi ? je demande à nouveau.

— Oublie cette fichue soirée, Caleb. Tout ne tourne pas autour de cette putain de –.

— Tu ne vas pas faire comme si tu avais rien ressenti, si ? je dis en lui coupant la parole. J'ai senti les frissons que ça te procurait, tu en avais autant envie que moi.

— Ouais que ça s'arrête, que tu arrêtes de me toucher ou de me parler, Caleb. Il ne s'est absolument rien passé à cette soirée. D'ailleurs, reprends ta stupide veste et laisse-moi tranquille Caleb. Par pitié !

Alors qu'elle me jette pratiquement ma veste à la figure, elle me regarde une dernière fois avant de me tourner le dos et d'aller à l'intérieur de la classe. Je déglutis avant de baisser la tête. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine lorsque je la vois qui s'éloigne de moi comme ça sans que je ne puisse rien faire. Un frisson me parcourt l'échine lorsque je l'aperçois s'asseoir à coté de Jake. Non mais elle le fait exprès ? Je me retourne en marchant en direction des vestiaires ne pouvant pas supporter ce que j'ai vu.

Mon Dieu Avery... Tu me fais quoi là ?

Avery

Caleb, ce gars est un véritable petit con sur pattes. Un petit con arrogant qui pense qu'il est l'une des sept merveilles du monde. Que tout le monde l'aime et surtout qu'il est irrésistible avec son sourire et son corps de Dieu. Il pense réellement que tout lui ait dû car monsieur fait du football Américain, qu'il est quarterback et capitaine de l'équipe. Mais c'est faux, il n'est rien d'autre qu'un pauvre lycéen qui veut de l'attention. Ça peut paraître méchant dit comme ça, mais ce n'est que la simple vérité. Il – ce gars est horripilant, comment il peut penser ne serait-ce qu'une seconde que j'avais envie de l'embrasser à sa soirée pourri. Il n'en n'est rien.

Lors de ma discussion avec lui il n'y a même pas dix minutes, j'ai bien cru que j'allais lui offrir une gifle mémorable tellement fort que j'ai dû me mordre la langue jusqu'au sang pour ne pas le faire. J'avais vraiment l'impression de n'être qu'un pauvre morceau de viande lorsque ses mots sont venus jusqu'à moi. Comme si ce n'était pas réel, comme si tut ce qui lui importait c'était que je tombe dans le panneau... Je ne sais pas de quoi il est capable et même si j'ai entendu des choses positives à son égard, je sais pertinemment que je ne peux pas faire confiance à Caleb. C'est un joueur et je suis sa marionnette. Alors que je continue de penser à Caleb, mon cœur se met doucement à tambouriner dans ma poitrine et comme si ce n'est pas suffisant, je sens mes mains devenir moites et une fine couche de sueur qui vient se poser sur mon front.

Merde alors... 

Tandis que j'essaye de me concentrer à ce que dit notre professeur, je me sens prise de nausées et de vertiges. Mes yeux commencent à se fermer et dans ma chute, j'entraîne Jake qui crie mon prénom.

Je laisse mes yeux fermés alors que je peux sentir Jake me prendre dans ses bras et courir à toute vitesse je ne sais où. Ma tête posée sur son torse, j'entends le cœur de mon ami résonner dans mes oreilles comme si ce dernier avait peur pour moi et ma santé. Alors que je sombre peu à peu, je distingue plusieurs voix autour de moi et je me sens partir tout doucement.

🏈

Lorsque j'ouvre les yeux, la lumière au-dessus de moi me donne horriblement, mal au crâne et m'éblouit les yeux. Mon mal de ventre et mes nausées sont moins présente néanmoins je ne me sens toujours pas dans mon assiette. Je gémis avant de poser mes mains sur mon visage afin de m'asseoir sans essayer de faire de mouvements brusques. Ma bouche quant à elle, est pâteuse. J'ai des fourmis dans les jambes, mon corps est en feu et quand je me mets à touché mes joues, je sens la chaleur qui irradie mon corps...

Plusieurs minutes passent et je peux enfin ouvrir les yeux. J'essaye de bouger doucement malheureusement je suis comme bloqué et je reste couché un instant.

— Anna ? Dit-moi, qu'est-ce qu'il passé ?

— Raté ! répond une voix rauque que je ne reconnais pas tout de suite. Moi c'est Nick.

— Nick ?

— Ouais un ami de Caleb et Jason. Je suis dans l'équipe de football.

— Oh, salut. Tu sais où sont les autres ?

— Et bien disons qu'il y a eu un petit souci et que Caleb, Anna, Jake et Jason sont dans le bureau du directeur, répond ce fameux Nick en haussant les épaules.

Un léger souci, c'est-à-dire ?

Ne comprenant pas où il veut en venir, je soupire avant de me lever de ce fichu lit. Qui d'ailleurs n'est absolument pas confortable, et je me contente de regarder à qui j'ai affaire. Alors que je croise le regard de Nick, je fronce les sourcils presque aveuglé par la couleur de ses yeux remarquablement sublime. Je me mets à fixer ses cheveux qui sont violets qui lui donne un air enfantin avant de plonger mon regard dans le sien et de nouveau mon esprit se met à jouer des tours.

— Tes cheveux sont violets.

— Oh ce n'est rien. À la soirée de Caleb j'étais complètement bourré et ces cons m'ont teint les cheveux.

— C'est disons – original, je réponds en penchant la tête sur le côté.

— Dit celle qui a une amie avec les cheveux rose !

— Bon là tu marques un point.

— Alors comment vas-tu ? L'infirmière est partie, il y a un moment et elle m'a laissée en charge de te surveiller. Je devrais peut-être aller prévenir le directeur que tu es revenu parmi nous.

— Je ne sais même plus ce qu'il c'est passé. Je - je suis un peu confuse, tu veux bien rafraîchir ma mémoire, s'il te plaît ? Je lui demande alors que j'essaye de me mettre debout.

Nick semble soudainement gêné et il se contente de venir me donner un coup de main afin que je me mette debout. Lorsque je suis sur mes deux jambes, ce dernier ne me lâche pas pour autant et je peux sentir ses yeux qui me scrutent sans gène. Tout en fronçant les sourcils, je ne préfère rien dire et je m'appuie à la chaise qui est à mes côtés. Je me sens faible et avec des courbatures, comme si j'avais couru dix tours du terrain de football. C'est horrible comme sensation, je n'aime pas me sentir aussi faible. Tout en fermant les yeux afin de reprendre correctement mon souffle, je peux sentir le regard de Nick dans mon dos, ainsi que ses dents qui mordillent ses ongles sans vergogne.

— Nick arrête de te dévorer les ongles. Tu vas finir par te faire saigner, lui dis-je en espérant qu'il se stoppe et que je n'ai plus à entendre ce bruit atroce.

— Ouais excuse-moi. Je suis stressé alors je me ronge les ongles. En temps normal je mets du vernis spécial, mais aujourd'hui, j'ai oublié !

— Dit-moi ce qu'il s'est passé, mais doucement. J'ai mal de crâne, c'est horrible !

— Et bien disons que c'est assez compliqué vois-tu. Tu es entré en classe et tu as fait un malaise. Lorsque Jake t'a amenée à l'infirmerie, il a croisé Caleb et euh ... disons que ça à déraper.

Déraper mais comment ? Pensé-je en me massant les tempes.

— Je remarque qu'à ton regard, tu te demandes ce qu'il s'est passé ensuite ? Je hoche la tête pour répondre positivement à sa question. Alors je vais te dire. Jake à demander à Caleb de quoi vous aviez discuté pour que tu tombes dans les pommes en plein cour. Caleb n'a pas aimé que Jake l'accuse alors ils ont commencé à se battre. Forcement Jason a défendu Caleb et Anna son frère. Anna à gifler Jason et le directeur a entendu avec les hurlements. Et donc pour finir et bien – me voilà !

Je ne porte pas Caleb dans mon cœur... mais je trouve que le comportement de Jake est complètement débile ! Et puis je n'ai besoin de personne pour me défendre, je suis une grande fille, merde.

— C'est absurde, pourquoi ils auraient fait ça? Caleb n'a rien à se reprocher. Et toi alors ? Tu es resté en dehors de ça ?

— Je ne te connais pas plus que ça alors je ne vais pas risquer de me faire virer quelques jours pour toi. Euh... sans t'offenser ! affirme Nick en se grattant nerveusement la nuque, un sourire enfantin sur ses lèvres.

Ok... il est à croquer, je l'adore !

— Ne t'inquiète, tu es honnête c'est bien. Dis, tu veux bien m'accompagner jusqu'au bureau du directeur en attendant qu'ils sortent ? lui demandé-je, gênée.

— Avec plaisir la belle au bois dormant.

Nick me sourit avant de venir me prendre dans ses bras pour m'aider à marcher. Lorsque nous sortons de l'infirmerie, je prends sa main dans la mienne et nous faisons notre petit bout de chemin ensemble. Un sourire illumine son visage et j'en profite pour l'admirer un peu plus. Ses yeux sont gris, ce qui donne un merveilleux contraste avec sa peau bronzée et ses cheveux violets. Il possède une mâchoire carrée, un nez fin et des épaules larges. Malgré tout ça, ne sachant pas pour quelle raison, je trouve qu'il reste innocent et adorable. Mon petit doigt me dit que je peux lui faire confiance et qu'il est vraiment sincère. Alors que je continue de le dévisager, je le vois qui rigole.

— Je sais que je suis beau ma belle au bois dormant mais sans vouloir te vexer tu n'es pas mon genre. Enfin si mais disons que je ne veux pas avoir de problème avec Caleb.

Caleb ? Pourquoi est-ce qu'il me parle du numéro 22 encore ?

— Comment ça ?

— Je suis plutôt de l'autre bord... je suis gay, enfin non bi, Avery.

— Oh ... OH !! Je ne voulais pas te fixer comme ça. Excuse moi.

— Ça reste flatteur même si c'est une fille qui me regarde. J'aime ça.

— Gentil, honnête mais tu as la grosse tête ! je réponds en rigolant. Dans ce cas-là, je suis ton genre !

— Pas plus grosse que celle de Caleb. Crois-moi, comme une pastèque. Je dois avouer que tu es très jolie, mais encore une fois, je ne veux pas m'attirer les foudres de mon pote !

Je ne réponds rien, je me contente uniquement de rigoler aux mots de Nick. Je ne le connais pas, mais tout ce que je peux dire sur lui c'est que je sens que je l'adore déjà. Alors que nous continuons de marcher, la porte du directeur s'ouvre violemment et Caleb sort de là, le nez en sang, l'arcade sourcilière complètement amochée, sa bouche recouverte de sang séché et pour finir, ses poings bels et bien tout abîmés. Mon Dieu ... Lorsque son regard croise le mien, je suis parcouru de frissons et je ne sens plus mes jambes. Il regarde Nick et disparaît du lycée sans que je ne sache pourquoi.

Caleb ... Que m'as-tu fait ?

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