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CarolinePenRose
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Chapitre 10

Caleb

Lendemain matin...

J'ai embrassé Avery, je n'arrive pas à croire que je l'ai embrassé dans les toilettes du restaurant où nous sommes, tous les deux ! Mes lèvres ont touché les siennes, son souffle s'est mélangé au mien. Son corps était accroché au mien. Zut alors, j'ai vraiment embrassé Avery Taylor Rose, AKA la fille que j'aime! Quand j'y repense, je ne peux pas m'empêcher de sourire et de rougir comme un garçon prépubère, mais je m'en fiche, les sentiments que j'ai à son égard sont bel et bien réels. Ils sont en moi et je ne compte pas les laisser s'échapper, je tiens bien trop à Avery pour risquer de tout foutre en l'air. Alors même si je veux de nouveau l'embrasser, je préfère prendre mon temps.

Je suis amoureux d'elle.

Ça fait deux années que je la regarde dans les couloirs du lycée sans rien faire. Deux ans que je m'imagine l'embrasser, lui faire l'amour, lui faire à manger, la traiter comme une reine. Deux années que je suis fou d'elle, mais que je n'ai pas le courage pour lui avouer. Hier au restaurant, j'ai bien cru que j'allais la prendre sur ses satanées toilettes, mais Avery mérite que je lui fasse l'amour, lentement et sensuellement, dans un lit, avec respect. J'ai bien senti hier qu'Avery avait autant envie de ce rapprochement que moi. Son corps hurlait que je prends ses lèvres en otage et son regard en disait long. Elle avait peur, mais c'était une bonne peur, quelque chose de positif, dont elle en avait terriblement envie. J'ai bien compris que ce n'était pas son premier baiser, ni le mien d'ailleurs, mais il était diaboliquement unique. Comme elle d'ailleurs...

Lorsque je rentre dans l'enceinte du lycée, j'aperçois Nick et Jason courir vers moi. Nick semble affolé tandis que Jason à la lèvre inférieure en sang, surpris, je fronce les sourcils en les interrogeant en silence.

— C'est Jake, encore.

— Il a fait quoi ? Je soupire en passant ma main dans les cheveux. Avery ça va ?

— Bah – justement, il a pris Avery en coupe et il l'a voulu lui parler. Elle n'a pas voulu, Jason est arrivé pour l'aider et il s'en est pris plein la gueule.

— Je vois, je vais aller lui montrer qui s'est le capitaine ici. Il commence à me soûler, sérieusement il – il ne peut pas comprendre que non c'est non ? Qu'on me touche moi je n'en ai rien à battre, mais vous et elle, il en est hors de question.

Je donne mon sac à mes amis tandis que Nick crie mon prénom plusieurs fois d'affilée, mais je fais comme si je ne l'avais pas entendu et je continue ma route. Lorsque je trouve enfin Jake, il est accompagné d'Anna, sa sœur. La seule chose de bien chez lui... Et encore. Quand elle ne gifle pas mes amis, ça passe ! Alors que je m'approche d'eux, je vois son regard qui s'assombrit quasiment immédiatement et ses poings se ferment instantanément. Je sens la colère qui irradie mon corps, je vois rouge le fait que ce connard pense qu'il peut frapper mes amis sans qu'il y ait des conséquences est totalement débile. Comme je l'ai déjà dit, qu'on me frappe, rabaisse, insulte-moi je m'en fiche, mais pas mes amis, ma famille et certainement pas Avery Taylor Rose.

Elle est la plus belle chose qui me soit jamais arrivé. Et je ne vais laisser personne détruire ça. Surtout pas Jake. Je serre également mes poings avant de le pousser contre son casier et d'appuyer mon front contre le sien.

— Alors comme ça on frappe mes potes ?

— T'as un problème ?

— Oui Jake, si tu as un problème avec moi tu le règles avec moi et non Jason, Nick ou même Avery. Quoi ? Tu as les vers au cul, car tu comprends que jamais tu ne l'auras ? Jamais elle ne t'aimera mais laisse-moi te dire une chose mon pote, si tu touches à mes amis et Avery encore une fois, je te vire de l'équipe et je t'en colle une, connard! je hurle en le frappant contre son casier avant de partir sans attendre sa réponse.

Plusieurs lycéens et lycéennes se retournent en reculant lorsque je passe. Mes poings sont toujours serrés et il me faut toute la volonté du monde pour ne pas retourner voir Jake et le tabasser comme il le mérite. Lorsque je me retrouve en face de mes amis, Nick parle avec Avery, ses mains sont posées sur ses épaules tandis qu'elle sourit timidement. Nick s'aperçoit que j'arrive et il fait un clin d'œil à la belle Avery avant de partir, accompagné de Jason. Elle se retourne et je peux voir que ses sourcils sont froncés. Un sourire commence alors à naître sur ses lèvres à mesure que je m'approche d'elle. Mon corps commence à frissonner de désir pour elle et mes mains deviennent toutes moites. Je passe nerveusement mes doigts dans mes cheveux en grattant mon cuir chevelu. Quand je repose mon attention sur Avery, celle-ci joue avec le bout de ses doigts ne sachant pas comment agir. Mon dieu elle est tellement belle que j'aimerais la prendre dans mes bras et la couvrir de tendres baisers.

— Salut, je lui murmure.

— Hmm sa-salut .

— Tu vas bien ?

— Je – Oui, je voulais m'excuser de la part de Jake et Anna. Jake n'avait pas à te frapper hier et il n'avait pas à frapper Jason aujourd'hui. Je voulais te dire ça hier mais ... disons qu'on en a pas eu trop le temps en tout cas sache que tu n'as rien à te reprocher Caleb. Tu – Hier je me suis énervé contre toi, car ma vie ne regarde que moi mais entre mon malaise, la bagarre, notre – notre baiser au restaurant et ça aujourd'hui, je suis perdue. Je ne voulais pas que tu penses que même si hier j'ai haussé le ton à ton égard que je te déteste. Au contraire, je – je te suis reconnaissante d'avoir pris ma défense alors que tu n'étais pas obligé, souffle-t-elle en plongeant ses yeux dans les miens.

— Avery –.

— Non, écoute ce que j'ai à te dire. Ce baiser, je ne sais pas ce qu'il signifie pour toi et j'ai aucune idée de pourquoi tu as fait ce que tu as fait mais sache que je ne t'en veux pas. Nick avait raison, tu es un gars super et je – je me sens vraiment confuse, je te dis ce que je ressens, car tu m'as volé un baiser alors tu me dois bien ça. Je ne sais pas comment réagir, j'ai l'impression d'être totalement folle Caleb. En tout cas, je t'ai dit ce que je voulais, tu n'es pas obligé de répondre et tu ne méritais pas cette violence. 

— Même si je suis un « coureur de jupons et joueur » ? Je demande en la narguant.

— Oui même si tu es un véritable « coureur de jupons ». Dit-moi ça fait mal ?

— Pas quand je pense à toi ou que je t'ai près de moi.

— Wow tu la sors à toutes tes prétendantes celle-ci ?

— Seulement à toi, je réponds en hochant les épaules, je reprends mon souffle avant de lui dire d'une voix plus ou moins timide. Tu sais tout de même que je ne suis pas un coureur de jupons. Je suis capitaine et quarterback des Cougar, j'ai eu quelques ex mais rien de sérieux à mes yeux. Avery je veux que tu saches que tu es la seule qui compte à mes yeux. Merci pour tout ce que tu viens de me dire, sache que ce baiser ce n'était pas un jeu pour moi.

Elle rigole un moment avant de poser ses lèvres sur ma joue en me volant un baiser. Surpris je recule de quelques pas et je touche ma joue en plongeant mes yeux dans les siens. J'aime cette sensation de ses lèvres sur moi, ma joue me brûle comme si le contacte de sa bouche contre ma joue reste incruster sur ma peau. Elle sourit avant de jouer avec ses doigts nerveusement et je comprends qu'elle est en train de paniquer. Inquiet pour Avery je pose ma main sur l'arrière de son crâne et je l'approche de moi avant de lui faire un câlin pour la réconforter. Doucement je lui répète que tout ira bien, je peux sentir nos cœurs qui battent à l'unisson contre ma poitrine. Cela me rends encore plus amoureux d'elle que je ne le suis déjà, plus fou, plus éperdument et irrévocablement en amour d'Avery. Elle est tellement belle putain.

— Merci .

— Pour quelle raison ?

— Pour m'avoir défendu alors que tu n'avais pas à le faire, une nouvelle fois.

— Je me devais de te défendre Avery, je réponds en embrassant le sommet de son crâne.

— Pour quelle raison ?

— Tout simplement parce que je suis fou de toi.

Avery

Lorsque ses mots sortent de sa bouche, il me faut plusieurs minutes pour que mon cerveau comprenne ce qui se passe. J'ai l'impression que je vais une nouvelle fois tomber dans les pommes. Je recule de quelques pas tandis que le regard de Caleb devient presque animal. Ses yeux brillent et un rictus se forme, il semble content de ses mots, mais également de ma réaction. Je dois avouer que je suis sur les fesses. Tandis que je laisse tomber mon sac de cours, Caleb s'approche de nouveau près de moi et prend mon visage entre ses grandes mains.

Ce petit salaud est en train de sourire ouvertement comme s'il se foutait de moi.

— Ça va ? me demande ce dernier en souriant heureux.

— Ça va ? je réponds en l'imitant. Non mais sérieusement Caleb tu es malade ou quoi ? Comment tu peux rigoler et sourire alors que tu viens de me dire ça en plein milieu de la cour.

— Alors pour répondre à ta question, non je ne suis pas malade je vais même très bien ! Et puis tu devrais voir ta tête, tu es tellement mignonne. Je te promets, tes joues sont rouges et ça me donne envie de te prendre dans mes bras, Avery, murmure ce dernier en passage sa main recouverte d'un bandage dans ses cheveux.

— Ouais en fait tu te fous de moi gueule là c'est ça ? Je suis seulement un jeu pour toi. Avoue-le, espèce d'enfoiré ! je réplique en frappant son torse de toutes mes forces.

Je continue de m'épuiser sans que ce dernier ne bouge, ne serait-ce que d'un centimètre. Je suis en train de me faire mal ça plus qu'autre chose. Caleb commence à rigoler, il prend mes poignets entre ses doigts avant de me forcer à m'arrêter. À contre cœur, je me stoppe et je plonge mes yeux dans les siens. Des papillons naissent dans le bas de mon ventre et j'ai envie de pleurer comme ça. Car je ne sais même pas pourquoi je réagis de cette façon face à ses mots, c'est vrai je ne devrais pas réagir de cette façon. Je devrais en avoir rien à faire, au lieu de ça, ses mots me cloue le bec et me rende toute chose. Pourtant lorsque Caleb a prononcé ces mots, mon cœur s'est arrêté de battre durant plusieurs longues secondes et j'ai ressenti quelque chose que je n'arrive pas à décrire.

Quelque chose s'est passé, ça s'est indéniable.

J'ai envie de le détester mais savoir qu'il m'a défendu alors qu'il n'avait pas à le faire me donne envie de lui laisser une chance pour voir si cela vaut le coup. Alors que nous continuons de nous regarder dans le blanc des yeux, Caleb lâche mes poignets comprenant que je suis calme, et mordille sa lèvre inférieure le rendant vraiment très mignon. Zut alors, je devrais vraiment me calmer !

— Sache que je suis vraiment fou de toi. Ce n'est pas une blague. Ça fait deux ans Avery, deux ans que je rêve d'être l'homme de tes rêves, deux ans que je suis fou de toi comme je ne l'ai jamais été avant. Il soupire avant de me tourner le dos. Pourquoi penses-tu que je t'ai embrassé dans ce fichu restaurant, je ne savais même pas que tu y serai alors je me devais de le faire... Au cas où tu peux me détester.

Quelque chose éclate en moi et j'ai tout simplement envie de partir en courant. Malheureusement, je ne peux pas faire ça à Caleb, on a chacun le droit de s'écouter et dire ce que nous avons sur le cœur. Alors que je continue de le regarder, je me rends compte que nous sommes toujours au beau milieu de la cour et que nous ne sommes pas seuls. Au loin, je peux apercevoir Anna et Jake ensemble, les yeux rivés sur nous. Je me concentre sur Caleb, ce dernier soupire avant de laisser tomber à son tour son sac de cour et de tirer sur ses cheveux. Un grognement de frustration sort d'entre ses lèvres. J'ai besoin de savoir de quoi il parle.

— De quoi est-ce que tu parles ? Tu es Caleb, tu ne peux pas être amoureux de moi. C'est insencer... pensé-je.

— Pourtant si Avery. Nick et Jason sont au courant. Pourquoi penses-tu que Jake me déteste à ce point ? Car il a également des sentiments pour toi et il sait très bien ce que je ressens pour toi. Il sait que j'ai plus de chances d'être – ton petit ami que lui en a.

— Calme tes ardeurs Caleb, tu n'as pas plus de chance d'être mon petit ami que Jake.

Caleb se retourne afin de me faire face. Un rictus naît sur ses lèvres pulpeuses. Ok j'ai peut-être apprécié ce baiser. Mais est-ce qu'il est obligé de le savoir ?

— Tu es sur de ça Avery ? Je veux dire là façon dont tu m'as rendu mon baiser hier était assez explicite, rétorque Caleb en jouant avec ses sourcils.

— Je ... Bon ok, c'était incroyable. Tu es content ?

Dans son regard, je peux voir qu'il est heureux de ce que je viens de dire. Caleb rigole avant de me prendre dans ses bras. Ses doigts descendent dans le bas de mon dos et je pose ma tête sur son torse, pouvant entendre son cœur battre rapidement. Je ne sais pas si c'est moi qui lui fais cet effet-là, mais en tout cas je dois avouer, que savoir qu'un garçon tel que lui soit « fou de moi », rempli mon cœur de bonheur.

— Je ne sais pas quoi dire Caleb. C'est la première fois et je n'ai pas envie de te faire de faux espoirs ça ne serait pas juste venant de ma part, répondé-je en soupirant.

— Tu n'as pas besoin de dire quelque chose. Je te demande rien, juste de me faire confiance et d'accepter mes sentiments pour toi.

Je baisse immédiatement la tête, sentant son regard sur moi. Je laisse un larme couler le long de ma joue, je renifle bruyamment avant de laisser couler les larmes contre mes joues. L'émotion est plus forte que tout. Cette fois, Caleb place ses bras musclés autour de mon cou tout en laissant ses lèvres se poser sur le sommet de mon crâne, la chaleur de ses lèvres me donne des frissons et je ferme les yeux un instant. Nous restons dans cette position durant plusieurs longues minutes avant que je ne le lâche et que je baisse les yeux bien trop timide et gêner pour continuer cet échange. Le numéro 22 continue de me fixer sans ne rien dire, alors d'une voix peu sur de moi j'ajoute :

— Je devrais aller en cours, je – je vais faire en sorte que Jake et Anna présente des excuses à Jason, Nick et à toi.

— Tu n'es pas obligé.

— Si, ce sont mes amis, ils n'avaient pas à devenir violent envers vous. Surtout pour une raison aussi stupide que celle-ci.

— Tu veux que je sois avec toi ou tu comptes partir comme ça ?

— Je compte partir comme ça, je – je te dis à tout à l'heure.

— Ok d'accord, répond ce dernier en me laissant seule dans la cour du lycée.

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