Avery
Caleb part dans la salle de bain et j'entends l'eau couler. Néanmoins, à peine quelques secondes, plus tard l'eau se stoppe sans que je ne sache pour qu'elle raison et je peux discerner le footballeur parlé au téléphone avec je ne sais pas qui. La conversation ne semble pas durer plus de quelques minutes, car l'eau se remet en marche et je me contente de m'asseoir sur le lit de Caleb. Mes pensées divaguent et je ne peux pas m'empêcher de réfléchir à cette situation, à tout ça. À lui, mais également à moi, et je ne sais pas quoi faire. C'est – injuste, il y a encore moins de deux semaines j'étais une adolescente normale, qui allait au lycée avec ses amis et basta. À l'heure d'aujourd'hui, je ne sais même plus qui je suis, je ne sais pas si mes amis le sont toujours, un garçon comme Caleb m'avoue qu'il est fou de moi et je me retrouve à embrassé ce même garçon qui n'est même pas mon petit ami, il se bat pour me défendre. Me voilà actuellement assise sur son lit pendant que Monsieur est en train de prendre une douche. Ça, ça veut dire qu'il est nu dans la pièce d'à côté ! Me fait comprendre ma conscience en rigolant comme une sotte. Tu ne voudrais pas aller voir, juste pour rassasier ton appétit vorace ?
Alors que je me secoue la tête afin de ne pas penser à Caleb de cette façon, je sens mon corps entier pris violemment en otage par des frissons de désir. Je n'ai jamais pensé à un quelqu'un de cette manière, ça ne me ressemble pas, ce n'est pas moi. Je suis différente lorsque je pense, parle, et ou que je suis avec Caleb. Je ne suis plus la petite adolescente effrayée par les gens et le monde qui m'entoure. Je deviens une jeune femme courageuse, forte et pour finir moi.
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Après avoir passé une bonne heure chez Caleb, mes parents m'ont appeler et je me retrouve maintenant sur la route à l'arrière de la voiture. Ma tête contre la vitre, je regarde les arbres défiler devant moi. Une larme coule le long de ma joue, je sais que j'ai fait une bêtise mais c'est la première connerie que je fais depuis – depuis toujours ! Cela doit faire dix minutes que mon père roule, je peux sentir son regard noir dans le rétroviseur intérieur, mais également les soupirs déçus de ma pauvre mère. Je sais que mes parents sont énervés contre moi, de ma conduite, du fait que j'ai séché la dernière heure de cours, mais malgré tout je ne peux pas m'empêcher de penser au numéro 22 et mon cœur s'emballe brusquement.
Je pense à Caleb et ses lèvres pulpeuses qui sont d'une douceur extrême. Je sais que c'est débile et irresponsable de ma part, qu'en un seul ou même deux baiser toute une vie peut changer ... Car techniquement c'est faux mais j'ai l'impression que Caleb me maintient en vie, j'ai ce fort sentiment qu'il peut me faire découvrir le monde, l'amour le vrai, la passion, mais plus important encore, c'est que lorsque nos lèvres se touchent, c'est comme si je devenais celle que je suis destiné à devenir, c'est-à-dire : tout simplement moi-même. J'ai l'impression qu'il m'accepte tel je suis, même si je ne suis pas parfaite, que je ne suis pas comme toutes ces filles qui se jettent dans ses bras. Ce baiser était rempli d'amour, de hargne, d'hostilité, de sensualité, d'animosité et le pire dans tout ça il n'a duré que plusieurs secondes. Et c'est moi qui l'ai embrassé, moi Avery Taylor Rose, j'ai embrassé Caleb, le numéro 22 !
Tandis que je sens la voiture ralentir puis s'arrêter complètement, je sors de mes pensées. Je détache ma ceinture de sécurité, avant de sortir de la voiture de mon père accompagné de mes parents eux-mêmes. Nous entrons à l'intérieur de la maison. Alors que j'entre en première dans le salon, je peux sentir le regard de mes parents dans mon dos et soudainement, je prends peur de ce qui va arriver pour mon matricule. J'ai agi sur le coup et je sais que je vais être puni, mais je ne regrette absolument rien ! Ce moment avec Caleb était bien trop bon pour que je ne puisse ressentir ça.
— Tu as une bonne excuse, j'espère !
— Ta mère a raison. Tu as séché ta dernière heure de cours, cours de maths, je te signale. Une matière que tu n'excelles pas je te ferais remarquer et lorsqu'on essaye de te joindre, tu ne réponds pas. Alors c'est quoi ton excuse jeune fille ? crie mon père hors de lui.
— Je ... Je ne sais pas quoi vous répondre. Et c'est la vérité, je ne sais pas quoi leur dire!
— Je n'arrive pas à croire que c'est ma fille que j'ai en face de moi, c'est vraiment irresponsable de ta part. Tu sèches les cours, tu portes la veste d'un garçon que tu ne connais pas et je te retrouve chez lui! Tu es irresponsable ! hurle mon père avant d'aller en cuisine faire je ne sais pas quoi.
— Ton père dit la vérité Avery, tu n'avais jamais agi comme ça ! Je... J'ai l'impression de ne plus te reconnaître ma chérie.
— Mais -
— Il n'y a pas de mais qui tienne Avery, ce n'était pas raisonnable de ta part. Tu n'aurais jamais dû nous cacher où tu étais mais nous prévenir. Tout ça pour un garçon que tu ne connais même pas. On a eu ton âge et je peux te garantir qu'on sait ce que les lycéens de votre âge veulent des filles sages comme toi.
Des filles sages comme moi? Alors c'est seulement comme ça que mes parents me voient, juste une fille sage, rien d'autre?
— Ta mère n'a pas tort Avery. Les garçons comme ce Caleb veulent une chose : te mettre dans leurs lits pour te briser le cœur en mille morceaux. Sans état d'âme. Ils s'en fichent, alors je te conseille de rester la fille gentille et douce que tu es et tu n'auras aucun problème, me répond mon père en parlant depuis la cuisine.
— Il ne s'est rien passé, dis-je à mes parents en essayant d'être convaincante.
— C'est pour ça que tu portes ses vêtements ! hurle de nouveau mon paternel.
— Mais papa, c'est juste une veste, tu es injuste !
— Va dans ta chambre, tu es privée de sortie pendant une semaine ! Aller, dégage !
Je baisse la tête, énervé et blesser par mes parents, mais je fais ce qu'ils me disent de faire sans ajouté un mot. Je monte alors dans ma chambre, lorsque j'arrive à l'intérieur de celle-ci, je suis prise par une série d'éternuements. Je me déshabille avant d'aller à l'intérieur de la baignoire, me prendre un bon bain chaud pour me remonter le moral. Je laisse l'eau chaude remplir la baignoire avant d'y ajouter quelques boules pour faire mousser mon bain et j'y un pied pour voir si l'eau est assez chaude pour moi. La température étant parfaite, je ferme la porte de la salle de bain en la faisant claquer même si ça ne changera strictement rien avant d'entrer à l'intérieur. Doucement, je ferme les yeux afin de me calmer et d'arrêter de penser à lui. Je devrais avoir honte de ce que j'ai fait et même si je le suis effectivement, je n'ai qu'une envie de s'est de retourner auprès de Caleb pour l'embrasser à nouveau. Mais soyons réalistes, je suis privé de sortie et malgré tous les mots de mes parents restent ancrés en moi tant ils me font souffrir. Je n'arrive toujours pas à croire que mes parents puisse me voir de la sorte, ne suis-je donc rien d'autre pour eux qu'une pauvre fille innocente ? Cela me désole terriblement et désormais l'incertitude coule dans mes veines, cette sensation est horrible, je n'aime pas ça, je n'aime pas être punie et je n'ai pas être loin de Caleb... Je n'ai pas envie d'être qu'une passade pour Caleb, je veux être la bonne. Je veux être celle qui le fera rire, sourire de bonheur, que lorsqu'il me voit il ne peut pas s'empêcher de me fixer et quand je ne suis pas là, qu'il pense à moi. Car je sais que lui sera le bon pour moi, qu'il sera mon premier et dernier.
Caleb
Putain de merde, cette fois, c'est Avery qui a posé ses douces lèvres sur les miennes, délicatement. Avery et moi, nous nous sommes embrassés, encore, je n'arrive pas à croire que je puisse dire ses mots une nouvelle fois, s'en est presque irréel, car Avery est un véritable petit ange. Je ne pensais pas qu'en la prenant par le bras, ce genre de chose allait arriver, j'ai prié pour, mais ce n'était pas mon but final... Je voulais juste parler avec elle, d'ailleurs lorsque nous sommes arriver chez moi et après que j'ai pris ma douche nous nous sommes mis à discuter durant presque une heure. Sauf que ses parents on appeler, ils sont venus la chercher et par-dessus tout ça, ils semblaient réellement énerver contre moi. J'ai remarqué dans leurs regards qu'ils m'interdisaient de voir leur fille, mais à dire vrai, je m'en fiche, car lorsque nos lèvres se sont touchés, ça à été le plus beau baiser que j'ai eu de ma vie. Ce baiser n'avait absolument rien de comparable avec les autres filles, avec elles, c'était futile, nul, sans sentiments... Alors que là, là je me suis perdu en elle et j'aurais tellement aimé continuer. Jamais je n'avais ressenti ce genre de chose, si être amoureux, c'est ça, alors je suis le plus heureux des mecs.
Tandis que je continue de penser aux bisous que j'ai eu avec mon trésor, j'entends Ambre entrer dans ma chambre et courir jusqu'à moi avant de sauter dans mes bras, un sourire au visage.
— Caleb, Caleb ! Regarde ce que j'ai fait à l'école ! Là c'est papa, maman et nous deux !
Je prends le dessin qu'Ambre me montre en main et je le regarde durant plusieurs longues minutes. Quand je pose mon regard sur ma petite sœur adorée, ses yeux brillent de malice et un doux sourire prend forme sur ses lèvres. La voir aussi heureuse est merveilleux.
— Il est magnifique, comme toi petite sœur.
— Merci ! Le maître d'école a dit que mon dessin était très beau et il m'a même donné une étoile, car j'ai été la plus sage aujourd'hui.
— C'est vrai ça alors petite crevette ? je demande en faisant semblant d'être surpris.
— Holala oui alors ! En plus après la sieste, on a fait un goûter, car tu sais ma copine à 6 ans aujourd'hui. Elle est vieille, tu te rends compte Caleb !
— Bientôt tu seras aussi vieille qu'elle, crevette!
— Caleb non!
Alors qu'elle rigole, je la prends sur mes épaules afin de la faire tourner, ce qui faire rire Ambre. Lorsqu'elle descend de mes épaules, elle m'embrasse la joue et retourne dans sa chambre avec son cartable, Reine des neiges. Je peux l'entendre rire quand elle arrive à l'intérieur de sa chambre, elle pose son cartable à côté de sa porte avant de me tirer la langue. Tout en passant une main sur mon visage, je lui fais une grimace, ce qui provoque un rire venant de ma petite sœur et ses iris me fixent avec amusement. Elle me fait un coucou avant de se jeter sur son lit en enlevant tranquillement ses chaussures.
Quant à moi, je retourne dans ma chambre. Je m'assois alors sur mon lit avant de soupirer en pensant encore et toujours à Avery. Se pourrait-il que je sois réellement amoureux d'Avery ? Bah oui connard ! Hurle ma conscience. Je soupire à nouveau avant de me lever de mon lit et d'aller dans ma salle de bain pour me jeter de l'eau froide au visage. Je dois me contrôler, car quand elle est dans mon esprit je me retrouve complètement en transe et en âge. Quand j'aperçois mon reflet dans le miroir, mes joues sont rouges, mon front est recouvert d'un filet de transpiration tandis que les palpitations de mon cœur s'affolent. L'effet qu'Avery me fait est totalement incroyable. Je vous promets, jamais je n'ai ressentie ça pour quelqu'un et pourtant, ce n'est pas les filles qui manquent dans mon lycée, surtout celles à mes pieds. Je ne dis pas ça de cette façon à me venter, au contraire car c'est marrant un moment mais croyez moi, on se sent vite submergée par des émotions qu'on ne se reconnaît même pas. C'est vraiment flippant comme sensation. Je sais que beaucoup aime ça, mais ce n'est en aucun cas ce que j'aime, ça ne me correspond pas. Toutes ses personnes à vos pieds, le pire dans tout ça ce sont les rumeurs. Je n'ai jamais rien fait avec une fille, je – je suis encore vierge de toutes expériences sexuelles, sauf quelques baisés, mais à part ça, rien du tout et je peux vous dire qu'avec les rumeurs à mon sujet, c'est comme si j'étais le plus gros connard et coureur de jupons du lycée ! C'est lassant, car je ne suis pas ce garçon-là...
Alors que je me secoue la tête en essayant de ne plus penser à tout ça, je sors de ma chambre afin d'aller dans la cuisine me servir un jus d'ananas. J'aperçois Ambre qui sort le nutella du frigo avant de me faire les yeux doux pour que je lui fasse une petite tranche. Soudainement, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, Ambre part voir qui s'est et je l'entends qui crie avant de pleurer. La voix de ma mère vient jusqu'à moi et je me retrouve face à mes parents. Ses derniers sont encore en tenue militaire, le visage recouvert de terre et de poussière, mais malgré tout ils sourient en me voyant. Ma mère se met à pleurer tandis que les larmes de ma petite sœur continue de tomber sur ses joues rouge. Mon père se retrouve devant moi et comme toujours entre hommes, nous nous contentons de nous faire une accolade. Je suis heureux de voir mes parents après tout ce temps loin d'eux à se faire un sang d'encre sur s'ils vont revenir ou non.
Plusieurs longues minutes passent et ma mère lâche Ambre qui court dans les bras de mon père. Maman s'approche de moi en séchant ses larmes et à mesure qu'elle s'apprête à me prendre dans mes bras, elle s'arrête en m'interrogeant du regard un air surpris sur le visage. Elle tourne alors sa tête vers mon père qui une fois Ambre de nouveau sur ses pieds, fronce les sourcils.
— Fils ... Tu devrais peut-être monter dans ta chambre, annonce mon père en se retenant de rire.
— Pourquoi ? je demande en haussant les épaules ne comprenant pas où il veut en venir, je ne bouge pas. Je vous jure que je n'ai pas merdé durant votre absence, vous pouvez me faire confiance. Pas de fête, pas d'alcool, bon ok il y a eu cette fille, mais je vous promets que je n'ai absolument rien fait de mal.
— Bah tu as une grosse bosse Caleb, me confie ma petite sœur en rigolant.
— Comment ça ?
— On sait que tout c'est bien dérouler mon garçon, c'est juste que – et bien, tu as une érection mon fils, affirme mon père en éclatant de rire
Baissant mes yeux, j'aperçois en effet Caleb junior au garde-à-vous. Je me mords la langue jusqu'au sang, avant de sentir mon visage devenir rouge de honte et je finis par monter les escaliers en courant le plus vite possible. Je peux malgré tout entendre mon père qui dit d'un ton amusé :
— Ça c'est bien mon fils !
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Plusieurs heures sont passées et je suis toujours en train de bander comme un fou, cette foutue gaule ne veut pas me lâcher. J'ai déjà pris deux douches froides et rien. J'ai ce feeling que mon corps ne semble pas vouloir coopérer avec mon cerveau ou d'autre partie de mon corps. Pourquoi ? L'effet d'Avery est toujours là, il ne se dissipe pas et ça commence vraiment à me faire mal. Je prends une grande inspiration, pensant qu'en méditant, Caleb junior se calmera un petit peu afin de me laisser respirer tranquillement sans aucun gène. Je suis comme bloquer, figer et je n'arrive pas à bouger. Je prends une grande inspiration, pensant qu'en méditant, Caleb junior se calmera un petit peu afin de me laisser respirer tranquillement sans aucuns gènes.
Alors que je passe la tête sous la couette, j'aperçois ma masculinité encore plus grosse qu'elle ne l'était il y a quelques minutes. Je grogne d'énervement avant d'enlever mon tee-shirt tellement je crève de chaud. Je vous jure j'ai l'impression d'être un animal en rûte, qui ne me peut pas se contrôler. Et pour moi le contrôle fait parti de mes priorités avec le football. Je pourrais me toucher mais avec la chance que j'ai ça ne fera qu'empirer les choses et je vais me retrouver comme ça non pas des heures, mais des jours...
La porte s'ouvre soudainement sur ma mère qui a rangé sa tenue militaire pour un jogging et tee-shirt blanc. Ses pupilles croisent les miennes et un franc sourire qui me réchauffe le cœur prend place sur ses lèvres. Elle rigole avant de s'approcher de moi et pose avec douceur ses lèvres sur mon front.
— Alors comment vas-tu mon garçon ? me demande-t-elle avant de s'asseoir sur le rebord de mon lit, le faisant s'affaisser.
— Ton garçon est un homme ma chérie, tu ne t'en es pas encore rendu compte ? réplique mon père en entrant dans ma chambre. Ce dernier sourit avant de poser sa main sur la hanche de ma mère, cette dernière lui murmure quelque chose à l'oreille et ils s'embrassent avec délicatesse et passion. Tout en se séparant, la main de mon père reste sur ma mère comme pour crier : tu es à moi femme. Cela ne semble pas la déranger, car elle pose sa tête sur son épaule.
— Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi j'ai ça et le pire dans tout ça c'est que ça ne veut pas partir... Je tiens vraiment à m'excuser papa et maman, je – je ne comprends pas et en plus ça fait un mal de chien cette merde ! Imagine, elle reste comme ça toute ma vie ? Sans jamais partir.
— Fils déjà arrête de te faire du soucis, tu es un jeune homme en pleine croissance, c'est normal de ressentir tout ça, c'est humain. Tu sais ce genre de chose c'est arriver à maman et moi et regarde nous maintenant, nous sommes mariés depuis plus de vingt ans et nous avons deux beaux-enfants en pleine forme. Et puis sans vouloir me vanter, les hommes dans ma famille sont tous très bien –
— Chéri, s'il te plaît, tais-toi. Tu ne vas quand même pas parler de ça devant notre fils !
— Quoi il a le droit de savoir et puis c'est l'âge pour ma chérie et je te signale que tu t'en aie jamais plainte, rétorque mon père en haussant les épaules. Ma mère lève les yeux au ciel avant de soupirer et de reporter son attention sur moi. Tout ce que je veux dire c'est que tu es amoureux, fils, c'est normal... Tu es tellement chamboulé que même ton corps réagit. Ne t'en fais pas tout va rentrer dans l'ordre, détends-toi, pense à autre chose, par exemple à des stratégies pour le foot et ça passera. Puis si c'est réellement pour une fille que tu te mets dans cet état-là alors je te conseille de tout lui avouer.
— Je – ça fait deux ans que je suis complètement fou d'elle mais, mais je suis comme bloquer car si je veux une bourse pour le football afin de faire une carrière de professionnelle je vais devoir partir et ça, ça veut dire l'abandonner. Je ne veux pas l'abandonner, je veux être avec elle, dis-je en baissant la tête, honteux de devoir mentir à Avery. Et puis pour répondre à ce que tu viens de dire, elle est déjà au courant, elle est venue toute à l'heure. Je – je vous jure que nous n'avons rien fait, je veux attendre que nous soyons prêts mais nous nous sommes embrasser avant de venir ici et c'était tout bonnement magique et splendide.
— Alors si tu l'aimes autant que tu nous le dises, fait lui savoir tout ça, d'accord ? Mais ne l'a rejette pas car tu as peur mon fils, reste, pour elle et pour vous sinon tu le regretteras toute ta vie. Ne perds pas ton temps. La vie est bien trop courte pour douter et tu sais qu'avec nous, tu auras toujours notre soutien. Mais avant tout fils, fait descendre ton truc-là et vient manger, s'il te plaît.
J'espère avoir le courage qu'il faut... car la perdre me briserait le cœur.