Caleb

- J'ai tellement envie de t'embrasser Avery, glisse Caleb en prenant son visage en otage.

J'ai envie d'une chose, d'une seule et unique putain de chose. Je veux de nouveau l'embrasser, jusqu'à perdre toute respiration, toute raison. Ça fait déjà deux ans que j'attends de lui avouer que je l'aime, deux satanés d'années que j'ai envie qu'elle soit ma petite amie. Mais ces derniers jours sont devenus insoutenables pour moi. L'avoir près de moi, sentir son odeur, toucher ses lèvres au restaurant sans pouvoir la prendre dans mes bras ensuite m'est insupportable. Lorsque je suis près d'elle, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas si je dois rire, sourire, faire l'idiot, être arrogant, je n'en sais rien, car je perds tous mes moyens. Je me perds dans ses yeux d'une beauté rarissime. Sa beauté pure, Avery Taylor Rose est la perfection à l'état pure. Oui je suis clairement amoureux d'elle et je peux dire que j'en suis fier. Deux ans. Malgré tout ça, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui, c'est le bon moment. J'ai ce sentiment qu'en ce jour, notre amour pourrait être possible. Oh oui je le sens en moi, cette lettre lui a peut-être ouvert les yeux qui sait ? Peut-être qu'elle sait rendu compte que je ne suis pas un mauvais garçon comme elle le pensait, mais bel et bien celui qui lui faut, jusqu'à la fin.

Mes doigts continuent de caresser la joue d'Avery, je m'approche d'elle. Mon nez vient caresser le sien, ses mains se posent sur mon torse et autour de ma nuque. Je peux sentir sa respiration qui s'affole et je suis sûr qu'elle peut sentir les battements de mon cœur devenir fous. Nous continuons de nous fixer, j'avance mon visage pour être encore plus près d'elle et de ses lèvres qui sont la tentation même. Mes lèvres touchent subitement les siennes, je la vois qui ferme ses yeux alors j'en fais de même et c'est à ce moment-là que je me colle à Avery pour l'embrasser doucement.

Nos lèvres se glissent enfin l'une sur l'autre et je peux enfin goûter à sa bouche et sa langue une seconde fois. J'embrasse Avery pour la seconde fois. Ça fait deux ans que j'attends et enfin, enfin, je goûte au paradis infernal. J'embrasse Avery. Deux putain d'années dont je rêve de ce moment. Je grogne de plaisir tellement que ça me fait un bien fou. Nos lèvres commencent à danser ensemble avec douceur et sensualité, c'est notre second baiser, j'ai l'impression de rêver. Je sens ses ongles serrer ma nuque ainsi que mon tee-shirt, tandis que moi, je poste mes mains sur ses hanches pour la coller à moi. Je peux enfin sentir son corps contre le mien, si près. C'est terriblement bon.

Tandis que nous continuons de nous embrasser, je demande un accès à sa langue, Avery me l'offre immédiatement. Sa langue est délicatement sucrée. Ses lèvres me donnent tellement envie que je l'embrasse avec voracité comme jamais auparavant. Alors que nos souffles bouillants s'abattent sur nos lèvres, j'entends la sonnerie, signe que les cours vont commencer. Heureusement pour nous, le gymnase reste vide et nous continuons le baiser. Nos lèvres s'emboîtent avec perfection une seconde fois. Elles se caressent avec avidité, sensualité et passion. Alors que je laisse mes bras s'enrouler autour de son cou, ses doigts passent sous mon tee-shirt et là mon corps réagit en se recouvrant automatiquement de frissons. Avery m'embrasse avec hargne et amour. Mon cœur explose de joie, je suis le plus combler, j'oublie tout ce qu'il se passe autour de moi.

Sa langue continue de jouer avec la mienne, c'est doux et ça ravage mon cœur d'amour. Même si nous commençons à manquer d'oxygène, Avery ne me lâche pas d'un poil et continue de faire danser sa douce langue contre la mienne. C'est sensuelle et horriblement plaisant. Les mains d'Avery descendent jusqu'à mes fesses et elle se met à les toucher avec délicatesse. Je ne peux pas m'empêcher de sourire contre ses lèvres, sentant Caleb junior se mettre au garde-à-vous. Je gémis lorsque soudainement nous entendons des pas qui se rapproche, mais je continue d'embrasser Avery avec tout mon amour possible.

- Apparemment la chimie vous avez compris comment ça marchait, oh et aussi la physique ! dit mon coach.

Avery recule brusquement, me faisant presque perdre l'équilibre et ainsi ouvrir les yeux, paniqué. Complètement rouge de timidité, cette dernière cache son visage derrière ses mains avant de plonger ses yeux dans les miens. J'en raffole... J'en veux, encore. Nous sommes essoufflés et Avery touche ses lèvres avant de croisés ses bras contre sa poitrine, timide.

- Avery retourne en cours s'il te plaît, quant à toi, affirme ce dernier en me pointant du doigt, tu restes avec moi un instant.

Cette dernière hoche la tête avant de reprendre son sac, elle me jette un dernier regard avant de sortir de là. Je me retourne vers le coach avant de le regarder froidement, ce dernier rigole et s'approche de moi.

- Gamin je pourrais être ton père alors calme toi d'accord. On va parler quelques minutes toi et moi. Je soupire et le coach me force à m'asseoir sur les estrades avant de plonger ses iris dans les miennes. C'était quoi ça ?

- Je sais ce que je fais coach !

- Oh vraiment ? Alors jamais tu commencerais une relation sachant que tu vas devoir partir à des centaines de miles, car tu vas devenir pro, n'est-ce pas ?

- Non, bien sûr que non, coach !

- Donc ce n'est pas toi que j'ai vu en train d'embrasser Avery, il y a seulement quelques instants.

- Coach, écoutez, ça fait deux ans que je suis fou d'elle. Deux ans que je la veux alors même si je dois crée un secret pour être avec elle, je le ferais d'accord ?

Mon entraîneur me regarde avec des yeux de merlan fris. Les expressions dans ses iris passent de la colère à la surprise, à l'étonnement, mais également à la tristesse. Je ne lui demande pas de comprendre que je l'aime, je veux juste qu'il sache que pour Avery, je suis prêt à tout, même à risquer ma carrière professionnelle s'il le fallait. Je m'en fous de tout ça, je veux Avery, elle est la seule et unique chose que je souhaite dans se monde. Alors qu'il baisse les yeux comme déçu, il se lève en silence et quitte le gymnase sans dire un mot.

🏈

Alors que notre avant-derniers cours vient tout juste de terminer, je me dirige vers Avery. Je la prends par les bras et je nous amène derrière un mur pour que nous ayons un peu d'intimité. Je n'ai que plusieurs minutes avant que nous soyons obligés d'y retourner. Lorsque je plonge mes pupilles marron dans les siennes, elle sourit avant de rigoler. Je souris un instant également avant de poser mes doigts sur ses joues pour caresser sa peau douce comme de la soie. Merde alors comme elle est belle ! Je fixe Avery d'un regard émerveillé, elle me fascinera toujours. Elle est la beauté à l'état pur et lorsqu'elle est timide comme à l'heure d'aujourd'hui des petits taches de rousseur naissent sur son visage. Ce qui la rend encore plus jolie.

Je la regarde, soupire avant de reporter mon attention sur le sol. Soudain les doigts d'Avery se posent sur ma joue droite et elle les laisse glisser en collant son front contre le mien. Je l'entends soupirer de bien-être avant que nous fermons simultanément les yeux. Ce moment est doux, calme, apaisant et relaxant. J'adore l'avoir près de moi, j'adore sentir sa peau contre la mienne. Je pourrais définitivement rester des heures comme ça, rien qu'elle et moi, ensemble, à l'unisson, lier.

- Je veux que tu viennes chez moi. On pourrait regarder un film. Enfin si tu en as envie et ça voudrait dire sécher le dernier cours.

J'ouvre les yeux et elle est toujours là, devant moi, encore plus belle que d'habitude. Je sens mon cœur battre la chamade et je n'ai pas envie qu'elle me prenne pour un fou suite aux mots que je viens de prononcer. J'avale alors difficilement ma salive, ma gorge est sèche, comme le désert et elle me fait atrocement mal, néanmoins, je continue de sourire lorsque je vois qu'Avery ne me répond pas, mais elle se contente de hocher délicatement la tête. Tout en souriant comme un fou, je ne peux pas m'empêcher de rigoler

- Tu es magnifique, tu le sais ça ?

- Avec le nombre de fois que tu me le répètes je vais commencer par le croire.

- Tu n'as pas besoin de moi pour le savoir, tu devrais te le dire chaque jour car ce n'est que la stricte vérité. D'ailleurs, pardonne-moi pour le coach et le baiser je - j'aurais dû te demander la permission avant de t'embrasser.

- Ne t'excuse pas car j'en avais aussi envie que toi Caleb. Tu m'intrigues tellement que je ne sais plus quoi faire. J'ai envie d'être avec toi tout le temps. C'est simple, je crois que j'aime t'embrasser aussi, me lance-t-elle en laissant tombée ses bras le long de son corps. Jake et Anna veulent me parler, mais ... je n'en ai pas envie, après ce qu'ils t'ont fait. Je ne veux qu'être avec toi, pourquoi ? Je n'en sais rien, je me suis même demander si je n'étais pas folle.

Je me racle de la gorge avant de sourire. J'approche ma main de la sienne sans pourtant la prendre. Je me contente de frôler ses doigts, je frissonne. Ce qu'elle vient de me dire me faire littéralement perdre la tête, mais je dois me contrôler et ne pas perdre pied. Mais comment le pourrais-je avec Avery comme étant la tentation à l'état pure ? Comment dois-je faire de ne pas flancher ?

Soudainement, Avery pose ses lèvres sur les miennes sans que je ne m'y attente et les enlève aussitôt. Ce baiser ne dure que plusieurs secondes, mais j'ai la sensation que sa bouche est encore sur la mienne, comme si une empreinte indélébile y serait restée. Elle s'éloigne de moi avant de baisser la tête, probablement timide.

- Je -

- On pourrait plutôt discuter chez moi si tu préfères ? Je crois qu'on en a besoin.

Elle hoche la tête et je prends ma main dans la sienne et Avery me suit jusqu'à ma voiture, même si à pieds, je ne suis pas loin, j'ai préféré prendre ma voiture. En seulement cinq minutes, nous arrivons chez moi, nous sortons de la voiture. Je l'invite à entrer à l'intérieur de ma maison. Je prends doucement sa main dans la sienne avant de monter les escaliers pour aller dans ma chambre. Avant même qu'elle ne dise quelque chose, j'enlève mon tee-shirt, mes chaussures, chaussettes et mon jogging avant de me retourner face à Avery qui me regarde. Ses yeux louchent sur mes muscles, je souris en voyant ses joues devenir rouge pivoine, à nouveau. Alors que je m'approche d'elle pour remettre une mèche rebelle derrière son oreille, je dépose un baiser sur sa joue tout en sentant la chaleur qui irradie son corps. Embrasse-là, hurle ma conscience, mais je ne le fait pas, du moins pas avant qu'on n'est parlé.

- Je dois prendre une douche... Fais comme chez-toi.

- Mer-merci Caleb, me répond-elle en butant sur ses mots.

Tandis que je pars dans la salle de bain, j'ouvre le robinet afin de laisser l'eau chauffer un instant et je prends mon téléphone. Mon téléphone est en train de vibrer, signe qu'on m'appelle. « Papa » s'affiche sur l'écran, je coupe l'eau avant de décrocher en continuant de penser et sentir ses lèvres sucrées sur les miennes.