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CarolinePenRose
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Chapitre 6

Caleb

Le soir même...

Je prends une gorgée de ma bière lorsque je l'aperçois. Elle est là, devant moi, avec ses cheveux bruns lâchés et ma veste sur les épaules. Putain oui, elle est vraiment jolie. Ma veste la rend encore plus mignonne qu'elle ne l'est déjà, un peu trop grande, les manches dépasse ses mains mais malgré tout ça, j'adore. Un nœud bleu est attaché dans ses cheveux les tenant en hauteur ce qui illumine parfaitement son visage. Même si elle est à plusieurs mètres de moi, je me rends compte qu'elle s'est maquillé. Une légère couche de ce que vous appelez vous les filles du high lighter sur chaque côté de son visage, avec également une peu de mascara. Les taches de rousseur de son visage, ressortent sous certains éclairages et bon dieu ce qu'elle est jolie au naturel.

Alors qu'elle marche tranquillement, Anna lui embrasse la joue et part je ne sais où, un sourire sur ses lèvres. Soudainement j'aperçois Jake qui se joint à elle, un rictus se forme sur la bouche de se petit con. Sans que je ne comprenne pourquoi, je serre mes poings, ma mâchoire se crispe et je vois rouge, signe que je suis en colère. Alors que je respire bruyamment et je m'imagine frapper Jake comme jamais, on me tape soudainement sur l'épaule. Nick. Ce dernier pense qu'il va pouvoir me détendre mais il a tout faux, je le sais. Quand le sujet est Ava, je me perds totalement et je deviens fou de rage. Il me donne un verre rempli avec un liquide de couleur rouge avant de m'inviter à aller danser avec la première fille venue. Sauf que je n'en ai pas envie, absolument pas, c'est mort. Je préfère fixer Ava comme un psychopathe plutôt que de toucher une autre fille.

— Tu sais qu'en temps normal, jamais je ne te dirais ce genre de chose, mais là... Oublie-la mon pote. Avery s'est la reine de glace. Aucun mec en trois ans n'est arrivé à l'avoir alors ce n'est certainement pas toi qui va réussir, dit mon ami Nick en passant son bras autour de mes épaules.

Ta gueule.

— Ce n'est pas très enthousiaste ça ... Mec tu es censé être mon pote et là, tu m'écrases, tu fais chier.

— Écoutes, on parle d'Avery Taylor Rose là. Je ne veux pas être pessimiste mais tu as vraiment très peu de chance de l'avoir. Ça fait deux ans Caleb, oublie-la et va voir Dana, elle est folle de toi mec et franchement tu as vu cette paire de nich-

— Mec je pensais que tu étais gai !

— Non, disons plutôt que je ne suis pas difficile et que j'aime les deux.

— Alors je te la laisse avec plaisir. Elle est beaucoup trop banale pour moi et le trip de la garce avec le capitaine s'est passé Nick, j'affirme en lui coupant la parole.

— Ah parce que celui du capitaine avec la petite intello du lycée c'est pas un cliché de merde peut-être ?

Touché.

— La ferme Nick, sérieusement.

— Très bien. Bon et bien moi je vais à la chasse à – l'homme et à la femme. Si jamais ça te prends de rejoindre le royaume des hommes, me lance ce dernier en rigolant.

Il me donne une tape sur l'épaule avant de s'en aller au milieu de mon salon accompagné de deux cheerleaders. Tandis que mon regard suit toujours cette jolie petite Avery, je m'aperçois que Jake lui offre un verre, elle accepte et Anna arrive en prenant sa meilleure amie par le bras. Sauvé par le gong, je soupire d'apaisement avant de finir mon verre de vodka cerise que Nick m'a offert. Merci Anna !

Jake ne reste pas seul très longtemps et une belle lycéenne qui est dans notre classe vient à sa rencontre en l'espace de quelques secondes en collant son corps contre le sien. Il lui offre un sourire avant qu'elle lui prenne la main en montant les escaliers afin d'aller faire leur affaire. C'est ça dégagez de mon plancher et laisser Avery tranquille. Je lève les yeux au ciel exaspéré par son comportement et avant que je ne me rende compte, une petite tête brune fait son apparition devant moi. Un petit sourire sur ses lèvres, un gobelet rouge entre ses doigts. Avery.

Ne pouvant cacher mon sourire plus longtemps, je dois alors ressembler à taré, mais à dire vrai, j'en ai rien à foutre. Elle est encore plus belle quand du rouge recouvre ses joues, cette couleur la rend sauvage et j'adore. Alors que je bois une gorgée, elle enlève soudainement ma veste.

— Merci pour la dernière fois. C'est gentil à toi de m'avoir aidé.

— Pourquoi tu me la rends ?

— Mais tu as dis –.

— Garde la. C'est – un cadeau et puis j'en ai d'autres ne t'en fais pas, je lui réponds en abordant un sourire.

— Tu en en sûr Caleb ? Me questionne-t-elle en grattant son avant-bras.

— Certain Avery.

Tout en me remerciant silencieusement, elle me sourit. Nous restons l'un en face de l'autre sans bouger durant plusieurs minutes. Tout en jouant avec ma lèvre inférieure, Avery me regarde sans sciller, ses yeux viennent jusqu'aux miens et je sens des frissons parcourir mon corps entier. Mon cœur bat la chamade et pour finir, je peux sentir mes mains devenir moites.

— Alors toi et Jake vous sortez ensemble ? Je demande en tâtant le terrain.

— Ah ça non alors. Je ne sors pas avec les garçons prétentieux, joueurs et ça même si Jake est un amour.

— Prétentieux ? Joueurs ? C'est-à-dire ?

— Qui changent de copines tous les jours ou tous les mois.

Vas-y mon pote, même si elle te gifle ça sera toujours ça !

— Ouais tu veux dire un garçon dans mon genre en fait. Tu sais, je suis sûr qu'au fond de toi, je te fais de l'effet, j'affirme en m'approchant d'elle pour n'être qu'à quelques millimètres de son visage. Je suis sûr que tu en meurs d'envie, que rien qu'à l'idée que je puisse te toucher délicatement, ton ventre se rempli de papillons et ton corps frissonne.

— Mais alors là, tu rêves !

— Oh vraiment ? Alors tu ne m'en voudras pas si je te touche.

Tout en accompagnant mes mots aux gestes, je pose délicatement mes doigts sur la peau de son cou. Sa peau est comme je me le suis si souvent imaginé. Irrésistiblement douce. Mes doigts glissent délicatement jusqu'à sa joue avant d'atterrir jusqu'à l'arrière de sa nuque, ainsi je la rapproche dangereusement de moi. Son nez touche le mien, le monde s'arrête autour de nous. Son souffle chaud vient s'abattre sur mon visage, Avery ferme les yeux et soudainement, c'est comme si nous étions seuls au monde. Plus rien ne compte sauf elle. Ça à toujours été qu'elle.

Je pose mon front contre le sien en fermant les yeux. Nos souffles se mélangent et je me contente de savourer cet instant de pur bonheur et d'une intensité rare. Alors que j'avale difficilement ma salive, je n'arrive toujours pas à croire qu'après deux ans, je puisse enfin la toucher de la sorte. Putain que c'est bon. Mon cœur bat tellement fort à l'intérieur de ma poitrine que j'en ai mal. Je sens un filet de transpiration naître sur mon front et couler. Je peux sentir le regard d'Avery sur moi, je garde les yeux fermés.

Je continue d'explorer sa peau, doucement et sensuellement. Je la sens qui se met à trembler violemment et des frissons commencent à parcourir de nouveau mon corps et le sien. J'ai envie de l'embrasser, de poser mes lèvres chaudes sur les siennes. J'ai envie de la coucher sur mon lit, de lui faire l'amour afin de me perdre en elle durant des heures. J'ai envie de la faire mienne et de pouvoir la faire gémir de plaisir. Je veux qu'elle se consume de l'intérieur, qu'elle se libère de toutes ses tensions et qu'elle ne pense plus à rien uniquement à moi.

Alors que j'ouvre doucement mes yeux, un sourire timide vient s'installer sur mes lèvres et les siennes. Je descends mes mains sur ses hanches de déesse qui me font rêver et je la regarde tout simplement. Avery est la tentation à l'état pur.

— Je – je dois y aller !

Bon sang qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

Avery

Je sors de chez Caleb en courant, les joues rouge, le cœur battant à toute allure. Je – je ne sais pas ce qu'il m'a pris de me laisser toucher de la sorte par Caleb alors que nous ne sommes quasiment rien l'un pour l'autre. J'aurais dû le gifler, bon d'accord c'est certainement un peu violent comme réaction mais ...si j'aurais dû. Lorsque sa peau à toucher la mienne d'une délicatesse ultime j'ai cru tomber d'une falaise. Je veux dire par là que c'était vraiment complètement fou, inapproprié néanmoins, j'ai ce sentiment qu'une légère partie de moi à aimer cette caresse venant du quarterback. Est-ce possible ?

Je me retrouve alors sur la pelouse de son jardin qui soit disant en passant est somptueux. Alors que j'admire le terrain de Caleb, je sens le parfum de ma meilleure amie me frotter les narines. Elle s'assoit à mes côtés, pose sa tête sur mon épaule.

— Tout va bien ? Me demande-t-elle d'une petite voix.

— Je crois oui.

— C'est Caleb c'est ça ? Bon tu vas me parler de ce qu'il s'est passé pour que tu puisses agir de cette façon? Je suis ta meilleure amie et j'ai l'impression que tu me caches des choses. Si c'est parce que j'ai agi comme une idiote dans les toilettes, je suis désolé encore une fois.

— Non, ça n'a rien avoir avec ça ou toi, c'est juste... Je ne comprends pas moi-même ce qu'il se passe. C'est bizarre et puis pour arranger le tout, il – j'ai cru qu'il allait m'embrasser !

— Comment ça ?

— Je ne saurais te l'expliquer. Lorsque tu es partie, Jake est venu me voir puis tu es revenue et repartie et ensuite je me suis approché de lui. De Caleb. Nous avons « discuter » et vu que je lui ai tenu tête, il a dit un truc du genre : Alors tu ne m'en voudras pas si je te touche. Et – il a posé son front contre le mien, ses doigts touchaient mon corps et c'était ... c'était –

— Comme un feu d'artifice en toi ? Rétorque Anna, d'une voix joviale.

— Ouais, tu crois que ça signifie quelque chose ?

Alors que je baisse le regard, en attendant qu'Anna me réponde afin de me réconforter. Elle se contente de soupirer avant de ce lever. Tout en m'offrant sa main afin de m'aider pour me remettre debout, la musique devient plus fort. Mon Dieu si ça continue, les voisins vont appeler la police. Je me secoue la tête avant de regarder mon ami.

— Ça me ferais plaisir que tu sortes avec mais il y a eu plusieurs rumeurs sur lui et je ne veux pas qu'il te fasse du mal ou qu'il te brise le cœur... Car s'il fait ça, je le trucide, je te promets que je le fais. Alors quoi que tu fasses ou choisisses, je serais avec toi et je te soutiendrais.

— Tu es la meilleure Anna !

— Rectification, nous sommes les meilleures !

Elle m'embrasse la joue avant de me prendre dans ses bras. Alors qu'elle se sépare de moi, je sens mon cellulaire vibrer dans mon petit riticus. Un message de ma mère s'affiche, Anna pose sa tête sur mon épaule une nouvelle fois.

De maman :

Tout se passe bien à ta soirée ?

À maman:

Tu peux venir me chercher ? Je ne me sens vraiment pas bien...

Je sais d'ores et déjà que sa réponse sera affirmative, comme toujours. Elle l'est toujours...

De maman :

Bien-sûr ma chérie. Attends moi dans le jardin de Caleb .

Alors que je réponds à ma mère qu'il n'y a pas de problème, Anna me regarde avec ses yeux triste. Elle m'embrasse la joue et me demande si elle doit rester avec moi, sachant qu'elle veut s'amuser un peu, je lui dis qu'elle peut partir et profiter de cette soirée afin de décompresser un peu. Tout en souriant, elle court à l'intérieur et je décide d'attendre sagement ma mère, en espérant que d'ici demain, tout redevienne normal.

🏈

Lorsque je me lève en ce mardi matin, ma tête me fait un mal de chien et mes yeux pleures. J'ai l'impression que mon crâne à été piétiner pas un troupeau de bisons, zut alors. Je grogne en remettant ma tête sous la couverture encore chaude et j'essaye de me rendormir. Soudainement la porte de ma chambre s'ouvre en grand et la voix douce de ma mère vient jusqu'à mes oreilles.

— Comment va ma chérie ?

— Ma tête, mes yeux !

— Tu as bu quoi hier dit moi ? Demande-t-elle en enlevant la couverture de mon visage.

— Un verre, c'était du punch, sérieusement ils mettent quoi dedans ?

— Généralement de la vodka ou du rhum, trois voir quatre bouteilles ! Aller, prends une aspirine et lève toi, tu es déjà en retard d'une heure.

— Mais pourquoi tu –.

— Avant que tu ne me demandes pourquoi je t'ai laissé dormir c'est tout simplement parce que j'ai eu ton âge. Alors je préfère que tu rates une heure de lycée mais que tu ailes bien plutôt que tu sois à l'heure mais malade. Habille-toi, je t'emmène.

Je souris en remerciant ma mère silencieusement. Elle embrasse délicatement mon front avant de sortir de ma chambre tout en m'offrant un sourire. Je me mets à regarder à travers la fenêtre et j'aperçois le soleil. Les rayons viennent se poser sur mes bras et réchauffent doucement ma peau, un doux sourire vient se poser sur mes lèvres une seconde fois et je sors de mon lit, me sentant légèrement mieux, en espérant que cette journée se passera sans embûches.

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