J’ai écrit cette fic après avoir trop ouvert ma bouche. Et forcément, je n’ai qu’une parole alors je l’ai écrite. La personne qui voulait que je fasse Coyote Girls version Clexa a voulu un petit chapitre bonus alors le voici :)
On finit donc sur un peu d'humour, des révélations et de la tendresse :p
J'espère que vous avez aimé tout ça et que vous aimerez ce petit ajout :D
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Trois ans plus tard
Lexa
Clarke m'avait rejoint au bar, où les clients ne désemplissaient pas. Ça n'avait pas changé ! Et j'y travaillais toujours. J'aimais trop ce boulot, ce bar, et surtout, il y avait O' et Niylah. J'adorais bosser avec elles. Ma blonde m'avait vue en train de fustiger une nouvelle recrue, encore. Il fallait bien avouer que les filles allaient et venaient, ça non plus, ça n'avait pas changé. Elle était là depuis trois jours et je passai mon temps à la pousser à bout. Une fois, elle s'était arrêtée en tapant ses mains sur le bar en me lançant un regard meurtrier, je l'avais regardée droit dans les yeux et elle avait repris le service.
– Tu vas arrêter de l'emmerder ?! Pauvre Anya !; je haussai les épaules à ma meilleure amie.; J'ai bien cru qu'elle allait t'en coller une !; je me mis à rire.
– Elle me rappelle un peu toi.
– J'avais tellement envie de te botter le cul !; elle me poussa de l'épaule.; Allez, va bosser, mégère.
Évidemment, Clarke était arrivée peu avant et avait tout vu, elle leva simplement les yeux au ciel. Niylah l'avait repérée et elle lui avait fait comprendre de monter. Anya l'avait regardée, ne comprenant pas ce qu'elle faisait là mais elle finit par comprendre qu'elle avait travaillé ici :
– Hé, la nouvelle ! Prends-en de la graine ! Observe-la bien et apprends !
J'étais montée moi aussi et j'avais pu danser avec Clarke comme au bon vieux temps. Je n'hésitai pas à en rajouter, les clients, bien qu'ils aient changé depuis le temps, étaient toujours dingues quand ils nous voyaient interagir ensemble. Et comme plus rien ne nous retenait, désormais, nous n'hésitions jamais à en faire beaucoup plus. La blonde finit par se retourner vers moi et me prit de court en m'embrassant passionnément. Forcément, les sifflements se firent encore plus entendre. Elle s'écarta en riant.
– Tu abuses, Clarke.
– Ma petite vengeance pour toutes les fois où tu m'as poussée à bout !; elle se laissa tomber de l'autre côté du comptoir pour saluer nos amies et se présenter à la nouvelle.; Clarke mais je suis connue ici comme Cendrillon.
– Anya. Megara.; ma blonde fronça les sourcils.; Parce que je me laisse pas faire.; je vis Clarke et Anya discuter, je ne pus m'en empêcher...
– CENDRILLON ! ARRÊTE DE PERTURBER LA NOUVELLE RECRUE.
– OUI SERGENT !; je lui fis un petit sourire taquin tout en descendant.
– Alors, Cendrillon, tu restes avec nous ce soir ? Tu nous chantes quelque chose ?
– Niyl' !
– QU'EST-CE QUE VOUS EN DITES ? VOUS VOULEZ UNE CHANSON DE CENDRILLON ?; évidemment les clients hurlèrent « Cendrillon, une chanson ». Ma meilleure amie lui tendit la main pour l'aider à monter et dansa avec elle. Je m'approchai d'Anya.
– Va les rejoindre !
– Mais...; je relevai un sourcil. J'allais la balancer à Niylah quand Clarke lui tendit la main avec un clin d'oeil.
Elle était un peu hésitante au début mais la blonde et la brune l'aidèrent à se mettre dans l'ambiance. La soirée avait été assez folle, pour ne pas changer.
Après être rentrées, Clarke et moi nous étions effondrées dans les bras l'une de l'autre, les fringues avaient volé un peu partout dans l'appartement.
Les rayons du soleil me tirèrent du sommeil. Je grognai, j'aurais aimé dormir un peu plus longtemps, mais nous avions oublié de fermer les volets, la veille.
– Lexa... Rendors-toi.; elle plongea sa tête un peu plus contre moi, ce qui me tira un sourire. Puis elle se redressa d'un coup.
– Qu'est-ce qui te prend ?; elle s'écarta, attrapa mon poignet et retourna mon bras. Elle passa ses doigts sur la marque. Ma mâchoire se contracta. Elle posa ensuite ses lèvres dessus et je fermai les yeux.
– Tu me racontes ?
– Je l'ai déjà fait, Clarke.
– Hein hein. Mais tu ne m'as pas raconté ce qui s'est passé après. Quand tu es partie.; je me redressai et calai mon dos contre la tête de lit.
– Je suis partie pour mettre définitivement fin aux Grounders. Je ne voulais pas qu'il arrive quoi que ce soit à mes amis. Je suis partie assez loin d'ici, je trouvais des foyers, des squats, parfois une âme charitable m'hébergeait sans rien vouloir en retour, étonnamment. J'ai réussi à trouver des petits boulots, malgré mon âge. Ce n'était pas toujours très légal.; je la vis s'écarter pour me regarder.; Non, de m'engager. Enfin, je n'étais pas déclarée. Puis je suis revenue et j'ai trouvé Niylah.; je l'entendis rire.
– Oui bien sûr. Il manque un sacré bout à ton histoire, il y a des zones d'ombres.
– T'es beaucoup trop maligne pour mon bien, toi.; elle ricana puis embrassa ma joue avant de plonger un regard plein d'amour dans le mien. Je soupirai.; D'accord, tu as gagné.; je fermai les yeux et étirai la tête légèrement en arrière.; Tu as remarqué que quand je travaille, je maquille mon tatouage et la marque ?; elle hocha la tête contre moi.; C'est surtout devenu une habitude. Une habitude que j'ai dû forcer. Après avoir disparu un certain temps, pour me faire oublier, je suis revenue ici. À Polis. J'avais un peu changé, j'avais grandi. Mes traits s'étaient peut-être un peu durcis avec tout ça... J'ai réussi à travailler pour le clan de Nia.; elle ouvrit grand la bouche, choquée. Je souris et acquiesçai, elle commençait à comprendre.; Ça, c'était la première phase. Je ne l'ai croisée qu'une fois ou deux, et je faisais toujours en sorte de ne pas la regarder dans les yeux. Mon regard et ma haine m'auraient trahie !
– Elle ne t'a pas reconnue ?; je secouai la tête.
– Jamais. Ni ses hommes de main.
– C'est impossible. Enfin...; elle posa ses pouces sous mes yeux. Et je souris à sa question silencieuse.
– J'avais des lentilles de couleur. Je savais que j'aurais été reconnaissable à cause de mes yeux. Mais on aurait pu me reconnaître à cause de mon tatouage ou de la marque. C'est à partir de ce moment que j'ai pris l'habitude de les cacher. Enfin... Je bossais un peu en cuisine, je faisais le ménage. Des trucs pas très intéressants et parfois carrément crades.; je ne pus retenir une moue dégoûtée. Je me souvenais parfaitement de la chambre pleine de sang. Une horreur. Et encore ça...; Ensuite, une fois bien intégrée, je suis passée à la phase deux. Je suis allée voir un à un les autres clans. J'ai réussi à les convaincre de s'allier, juste le temps de faire tomber Nia. J'étais déjà à l'intérieur, ils avaient une porte d'entrée. Nous avons défini un plan, mais il fallait trouver un endroit peu ou pas surveillé. Et ça, ça n'a pas été de tout repos. Mais j'ai fini par trouver. Phase trois : trouver une date et tout mettre en place. Je leur ai demandé expressément de ne tuer que les membres du clan, pas les « larbins », eux étaient innocents.
– J'en reviens pas.; je haussai les épaules.
– Je me suis fait très discrète pendant la fête, j'ai réussi à m'éclipser jusqu'à la fameuse porte à l'abri de tout. J'ai laissé quelques indices pour la direction à prendre. J'ai ouvert la porte, un des membres d'un des clans m'a tendu mon sac. Je me suis changée, j'ai marché pour rejoindre une des rues principales. J'ai brûlé mes fringues de larbin dans la poubelle d'un squat. J'ai pris quelques boulots ici ou là avant de retrouver Niylah. Je devais attendre après cet évènement.
– Personne n'a jamais su que c'était toi ?
– Non mais beaucoup ont des soupçons. Je disparais, deux ans après le clan de Nia est massacré, je reviens quelques années plus tard. Je l'ai toujours bouclé là-dessus. Pas un mot.; elle m'embrassa avec douceur.
– Évidemment. J'emporterai ça dans la tombe. Mon héroïne.; je ricanai avant de la faire tomber sur le dos et de venir au-dessus d'elle.
– Décidément... « ma sauveuse », « mon héroïne ». Tu en as encore beaucoup ?
– Heum... Je peux sûrement trouver.; elle me fit un clin d'oeil avant d'éclater de rire. Je posai mon front contre le sien.
– Qu'est-ce que je t'aime, tu n'as même pas idée.; elle hocha la tête.
– Je pense reconnaître quelques symptômes. J'ai les mêmes.; elle approcha son visage et s'empara de mes lèvres avant de s'arrêter et de parler tout contre ma bouche.; Je t'aime.