Loading...
Report sent
1 - Un p'tit mot d'abord ! [Mise au point]
2 - 1. Le chemin de la gloire
3 - 2. Gare aux Coyotes
4 - 3. Lexa - Esmeralda -, la mégère de Polis (au grand coeur, mais chut, faut pas le dire)
5 - 4. Cendrillon, pour sa première fois... est la plus sexy des Coyotes*
6 - 5. Heda
7 - 6. Une sauveuse, des souvenirs et des retrouvailles.
8 - 7. Le bar de la tentation
9 - 8. « Dis-moi ce que ça fait ? Ce qu'on ressent ? »
10 - 9. « Don't touch this »*
11 - 10. « Allez, c'est ton heure de gloire ! »
12 - Bonus - Les feux de la rampe et l'ombre
Loading...
Loading...
You have no notification
Mark all as read
@

9. « Don't touch this »*

Pour ceux/celles qui auraient vu le film, vous avez déjà vu que j'ai changé un peu la trame pour l'adapter au Clexa. Donc là, ça s'accélère un peu... Si vraiment vous voulez des détails sur les danses, ou sur certains moments : il va falloir regarder le film ! 

J'ai peu de doutes quant au fait que vous allez aimer si vous ne l'avez pas vu ! Pas besoin de réfléchir en plus, vu le concept du truc mdr 

J'espère que vous aimez l'adaptation jusqu'ici :D

Allez, je vous laisse lire !

——————————————

Clarke

Lexa se leva tôt, pour récupérer les clefs chez elle. Je n'avais pas envie de la laisser partir, mais je n'avais pas le choix. Je la regardai se lever en ne me privant pas du spectacle. Je grognai quand je la vis habillée, ce qui la fit se retourner, un grand sourire aux lèvres.

– Qu'est-ce qui t'arrive ? Pas contente ?; je secouai la tête.

– C'était mieux avant tes fringues.; elle éclata de rire puis s'avança de façon féline dans le lit.; Ça, c'est mieux.

– Oui, mais je ne peux pas traîner, tu as juste droit à...; elle m'embrassa doucement, je refermai mes bras autour de sa nuque et me laissai tomber en arrière, l'entraînant avec moi. Elle s'écarta.; T'es infernale. Je dois y aller, tu le sais. Enfile des vêtements et viens me rejoindre au bar.

– Et j'explique comment à Niylah que je suis déjà là ?

– Tu lui dis que t'as reçu un appel de la mégère de Polis qui te disait de lever ton cul de ton plumard pour rattraper la nuit que t'as manquée ! Et que si tu n'étais pas là dans l'heure suivante, elle venait te chercher par la peau des miches, ou te traîner dans les rues pour bosser.

– Heum. Ça se tient. Mais je préférerais...

– Je sais. Mais on sera seules au bar pendant un moment.; je la regardai, presque choquée.

– Sur ton lieu de travail ? C'est du propre !; elle rit encore et se leva d'un bond, sortit de la chambre en se déhanchant de façon indécente.; C'EST DE LA TRICHE ! T'AS PAS LE DROIT !

– PAS GRAVE, JE PRENDS LE GAUCHE.

– ELLE PUE TA BLAGUE !; j'entendis son rire puis les verrous et la porte s'ouvrir.

Je me levai, fonçai sous la douche, préparai mes vêtements dans un sac. Elle voulait jouer ? Très bien ! Elle aurait droit à un short ultra moulant et ultra court – avec « don't touch this » sur l'arrière –, un soutien-gorge en cuir, une chemise à boutons pression et mes cuissardes. Hors de question qu'elle gagne. Une fois séchée, j'enfilai un jean moulant, des converses, un débardeur court une taille en-dessous de ce que je mettais habituellement. Je passai une veste en jean, histoire de ne pas attirer de détraqués dans la rue.

J'attrapai une caisse et descendis par la trappe. Je la vis sortir, elle s'approcha et me libéra de mon fardeau avant de me détailler des pieds à la tête avec un regard suspicieux. Je lui tirai la langue et elle leva les yeux au ciel.

– Il en reste beaucoup là-haut ?

– Une ou deux.

– Tu m'aides ?

– C'est quoi ma récompense si je t'aide ?

– Très bien. Attends-moi au bar.; elle passa à côté de moi, je l'attrapai par le poignet.

– Mais...

– Les livreurs sont toujours en haut. J'ai un truc à signer. On peut pas s'afficher maintenant, Clarke.

– Oh...

– Tu m'aides ou tu m'attends ?

Je me dirigeai vers les escaliers pour toute réponse et descendis une caisse tandis qu'elle prenait la dernière. Je l'attendis alors qu'elle signait le bon de livraison. Elle referma la trappe de l'intérieur avec un énorme cadenas et deux barres.

– C'est sûr que là, pour voler...

– Alors, tu voulais une récompense ? Pour deux caisses ? J'en ai descendu une dizaine.; je l'embrassai dans le cou.

– Voilà déjà la tienne.; elle secoua la tête.

– Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ?

Lexa

La « mise en condition » de Clarke m'avait complètement chamboulée, sa peau aussi. Et les heures suivantes m'avaient épuisée. Elle avait sombré en première mais je l'avais suivie de peu. Ce furent des notes qui me réveillèrent. Je me relevai sur les coudes et vis qu'elle n'était plus dans le lit. J'écoutai ce qu'elle jouait et me levai. Elle me vit arriver alors que j'avais encore du mal à sortir du sommeil. Je lui souris et lui dis qu'elle aurait pu me réveiller. Elle me parla de son père, qui semblait souffrir du même mal qu'elle, je lui demandai de jouer pour moi. J'éteignis tout pour la mettre plus à l'aise et une fois que je la vis se détendre, je rallumai et m'assis dans le canapé.

Elle me joua plusieurs morceaux. Sa musique, sa voix... Elle m'avait complètement ensorcelée. Le mythe des sirènes, hein ? Mythe, mon cul.

Elle paniqua quand elle se rendit compte qu'elle aurait dû aller bosser. Je n'hésitai pas à appeler Niylah et à lui mentir. Tant pis. Je n'aimais pas ça mais... Nous nous couchâmes après une nuit bien agitée. Je me levai tôt pour pouvoir m'occuper des livraisons et du rangement, je réussis même à la convaincre de me rejoindre.

Je mis mon casque et montai sur la moto pour aller chercher les clefs chez moi. Quel détour inutile. Je dépassai les limites de vitesse pour être là un peu avant les livreurs. Je passai par l'intérieur du bar pour ouvrir la trappe. Ils arrivèrent peu après et déchargèrent, je rentrai les caisses une à une. Clarke arriva alors que tout était presque fini. Une fois que les livreurs furent partis et la trappe refermée, elle voulut poursuivre ce qu'elle avait commencé chez elle. Je finis par l'écarter.

– Tu voulais pas apprendre à jongler avec les bouteilles ?

– Heu... ouais, ouais mais...; je lui attrapai la main.

– Viens.

Elle n'eut d'autre choix que me suivre. Je pris une bouteille quasi vide et la vidai dans un shot pour elle, tandis que je pris une bouteille quelconque pour moi et lui montrai les mouvements de base. Elle la cassa en à peine deux mouvements. Je sortis pour aller récupérer un maximum de bouteilles vides. Ça allait être un carnage.

Elle s'exerça pendant que je nettoyais, je passai régulièrement pour corriger ses mouvements. Elle finit par poser une bouteille un peu trop fermement sur le comptoir en soufflant. Je m'approchai d'elle et me collai dans son dos.

– On en a marre, Cendrillon ?; elle me mit un coup de coude dans le ventre.

– Arrête de m'appeler comme ça !

– Tu préfères mon p'tit pain d'épice ?; cette fois, elle se mit à rire.

– Je ne te pensais pas adepte des surnoms ridicules.

– Ridicule, peut-être, mais c'est bon le pain d'épice.; elle bloqua sa respiration.

– Commence pas.

– L'hôpital qui se fout de la charité !; je la retournai, la soulevai et la posai sur le comptoir de notre côté, celui qui nous servait à poser les bouteilles en sécurité.

– Mon jean !

– J'm'en branle de ton froc. Je t'en repaierai un, si tu veux.; je l'embrassai fougueusement et elle se laissa faire, répondant à mon baiser. J'entendis un bruit de clefs, je m'écartai à toute vitesse, cherchant la balayette et le ramasse poussière.; PUTAIN, CENDRILLON ! TU PEUX PAS FAIRE GAFFE, NON ?!; j'entendis O' éclater de rire.

– Crédibilité, zéro. Avec Clarke rouge comme mon haut, faut pas demander !; je soupirai de soulagement avant de me relever pour voir ma meilleure amie totalement hilare.

– Tu arrives bien tôt ?

– Ouais, Niylah m'a dit que Cendrillon avait été malade comme un chien, à dégueuler ses tripes. Et que tu t'étais dévouée à aller lui chercher des médicaments. Je comprends même pas comment elle a pu gober une connerie pareille !; elle passa de notre côté, prit Clarke dans ses bras.; Alors, pas trop courte la nuit ?

– Et toi, avec Linc' ?

– Toujours un dieu au pieu. Ça y est, ça te démange moins, Woods ? J'espère qu'elle s'est occupée de tes démangeaisons, notre petite blonde.; Clarke était totalement silencieuse.; Ouais bah j'ai ma réponse !

– On dirait Raven. Faut que je vous présente. Ou pas. Ah oui, non, j'ai pas envie de finir à l'asile avec vous deux.; j'éclatai de rire. O' reprit Clarke dans ses bras.

– Merci.

– Heu... Ok... J'ai pas tout compris, là.; elle me regarda mais je ne comprenais pas plus.

– Merci de lui rendre un vrai sourire. Elle en avait, oui, mais là, c'est largement plus que ce que j'ai pu voir.

– O'...

– Je sais que tu étais heureuse avec nous, mais, ça ; elle désigna mon visage.; c'est bien plus que juste heureuse. C'est cool. Par contre, soyez discrètes. Vous êtes nulles à chier, là.

Clarke continua à s'exercer un moment, elle commençait à bien prendre le coup. Ce n'était plus qu'une question d'habitude. Niylah arriva quelques temps après et vit Clarke, fronçant les sourcils.

– Je lui ai dit que si elle venait pas rattraper sa nuit manquée, j'irais la chercher par la peau du cul.

– Elle te mène à la baguette.; j'entendis O' s'étouffer puis tousser.

Quand Clarke revint après s'être changée, j'ai bien cru que j'allais faire un arrêt cardiaque. « Don't touch this ». Bien sûr. Évidemment elle et O' ne s'étaient pas privées pour me torturer. Ma meilleure amie dansant de façon plus que sensuelle avec Clarke. N'hésitant pas à tirer la chemise de ma petite amie pour dévoiler son soutif en cuir. Je crois que le bar n'avait jamais fait autant de chiffre que ce soir-là. J'avais réussi à lui souffler à l'oreille « Tu vas me le payer », elle n'avait qu'à peine réagi parce que Niylah n'était jamais bien loin. Elle ne s'était pas privée pour me lancer des petits sourires moqueurs sans me regarder, mais je savais bien qu'ils m'étaient destinés.

Ce n'était clairement pas simple. Quand Clarke ne travaillait pas, elle venait parfois à l'arrière du bar, j'arrivais à m'esquiver de temps en temps. Un soir, elle semblait agacée, mes baisers ne semblaient pas l'apaiser.

– Qu'est-ce qui t'arrive ?

– Il me manque une de mes démos. Impossible de remettre la main dessus. Mon appart est pas bordélique, tout était bien fermé. Je ne comprends pas. À moins que...

– À moins que...

– Quelqu'un me l'ait prise.; je fronçai les sourcils en m'écartant. Elle leva les yeux au ciel.

– Pas toi, andouille. Mais Finn, peut-être ? Je ne vois pas pourquoi il aurait fait ça...

– Je ne pense pas qu'il te volerait. Vu ce qu'il m'a dit la dernière fois. Tu veux que je m'en occupe ?; elle haussa les épaules.

– J'en ai d'autres. En plus, j'ai pas mal composé, j'ai beaucoup plus de chansons. Ce n'était que ma toute première démo...

– Ça a quand même de la valeur.

Elle repartit alors que je devais retourner travailler. Je réussis à trouver l'adresse de Finn et m'y rendis après ma nuit. Il ouvrit, encore endormi.

– Lexa ?

– Tu as la démo de Clarke ?; il ouvrit grand les yeux, je serrai les dents. Il leva les mains en l'air.

– C'est pas ce que tu crois. Je l'avais prise avant qu'on se dispute. J'avais réussi à trouver quelqu'un qui pouvait la filer à une maison de disque et après...

– Tu l'as toujours ?

– Il faut que je cherche. Mais oui, elle doit bien être ici. Je la ramène au bar dès que je la trouve. D'accord ? Je sais que... j'ai merdé mais, je suis pas un enfoiré de première. Dès que je la retrouve, je la rends.

– T'as plutôt intérêt, je sais où tu habites maintenant.

– C'est une menace ?; je souris.

– Pas vraiment. Ça en sera une si tu lui joues un sale tour.; il se mit à sourire.; Qu'est-ce que...

– J'avais en partie raison. Mais ce n'était pas à sa petite culotte que tu en voulais. Je suis désolé pour ça. Mais t'as craqué sur elle, hein ?; je détournai les yeux.; Difficile de t'en vouloir. C'est une fille bien.; il s'approcha.; Et toi, t'as plutôt intérêt à pas te comporter comme moi et à ne pas lui briser le coeur.

– Jamais.

– Alors on a un marché. Je ramène la démo dès que je mets la main dessus, je te donne les coordonnées de la personne, et toi, tu la rends heureuse.; je hochai la tête en souriant.

– C'est dans mes cordes.; je lui tendis la main. Il m'attrapa le bras. Je fronçai les sourcils.

– J'espère bien, Heda.

– À plus, Finn !

Clarke finit par réussir à faire tourner une bouteille dans chaque main et à servir. Elle continuait de chanter de temps en temps. Sans réel trac, mais je la voyais régulièrement me chercher discrètement du regard pour se rassurer. Les danses avec O' et elle étaient toujours aussi hot, sans parler des nôtres. Un soir, Finn entra et se posta au bar. Il me regarda, posa la clé usb et un papier devant moi, en disant « Oublie pas notre marché » et repartit aussi vite. Clarke avait assisté à tout. Elle me remercia à sa façon quand on rentra chez moi.

Elle fut enrôlée dans notre équipe de baseball. Niylah demanda à O' de faire sa spécialité : allumer, prétextant qu'il faisait chaud. J'entendis Clarke siffler puis la vit faire la cheerleader mais avec des mouvements bien plus torrides. Et notre équipe remporta le match, l'équipe en face ayant perdu à cause de – ou grâce à – O' et Clarke.

J'appelai le numéro que Finn m'avait laissé mais la personne me dit qu'elle avait besoin d'entendre aussi chanter Clarke. J'essayai de convaincre l'homme au téléphone que la blonde était une compositrice et que la scène l'angoissait mais il ne voulut rien entendre. Je lui demandai si je pouvais en discuter avec la principale concernée et il accepta, il me dit que nous pouvions passer directement dans un club où les prestations étaient courantes. Il me donna le nom et l'adresse. J'allais devoir lui en parler. Espérons qu'elle accepte.

Lors d'une soirée, Luna était dans le public et Niyl' n'hésita pas à l'appeler pour la faire monter. Elle nous rejoignit O', Clarke et moi pour la soirée t-shirts mouillés, nous nous renversâmes toutes des pichets d'eau et dansâmes comme nous avions l'habitude. Clarke, heureusement pour moi était éloignée, O' et Luna étaient entre nous. Elle finit à genoux sur le comptoir et toutes les trois lui déversâmes ce qui restait des pichets. Autant dire que ce n'était clairement pas facile pour moi. Elle me rendit dingue à danser comme elle le faisait. Elle finit par se relever, complètement en panique. Apparemment, sa mère était dans le public.

Clarke

Évidemment, il avait fallu que ma mère vienne me voir au bar, à la pire soirée possible. Elle me tendit le journal.

– Les collègues mettent ta photo dans leur casier, Clarke !

– Attends, c'est pas ce que tu crois. Je chante ici aussi. Le public me voit chanter aussi. Il faut bien que je travaille pour pouvoir payer mon loyer.

Elle s'en alla sans un regard de plus. Lexa me trouva dans les toilettes alors que je tapai ma tête contre une des portes.

– HÉ ! Arrête ça !!!

– Ma mère m'a... vue ici.

– Viens là.; elle me prit dans ses bras.; Ça va aller. Si ça peut la rassurer, j'ai le numéro de quelqu'un qui veut te voir chanter pour prendre ta démo. Il suffit qu'on y aille et qu'on pose la date.

– Sur scène, Lexa...

– Je sais. Mais je ne serai pas loin.

– D'accord. Je veux bien essayer.

Elle s'en alla en criant « ALLEZ CENDRILLON, ON SE BOUGE LE CUL ! LES CLIENTS ATTENDENT ! ». Niylah ne nous avait toujours pas prises sur le fait. Nous allâmes au club où je pouvais chanter, et le rendez-vous fut pris. Une boule à la fois brûlante et glacée me tomba dans le ventre. Je dus m'arrêter et m'asseoir pour reprendre mon souffle. Lexa était restée à côté de moi, à me frotter doucement le dos en me répétant que tout allait bien se passer et qu'elle ne me lâcherait pas.

J'appelai ma mère pour lui dire que je n'allais certainement pas m'excuser parce que je n'avais rien fait de mal et lui annonçai que j'allais jouer dans un vrai club, cette fois. En attendant, j'en profitai pour m'exercer au maximum au bar. Jouant avec O' ou Lexa.

Un habitué monta sur le comptoir, je lui demandai de descendre mais il commença à vouloir poser ses mains sur moi, je m'écartai doucement en lui répétant de descendre du comptoir. Je voyais déjà Lexa, du coin de l'oeil, en train de serrer les dents. L'homme continua, m'attrapant par les hanches. Cette fois Lexa grimpa rapidement sur le bar et repoussa Quint dans la foule avant de sauter au sol de l'autre côté.

Je n'hésitai pas et la rejoignis, j'enroulai mes bras autour de son ventre et la retins contre moi :

– Fais pas ça. C'est bon, il s'est rien passé.

– Lâche-moi, Clarke, il a pas le droit de faire ça.

– Lexa. Niyl' nous regarde.

– J'M'EN BRANLE !; elle se détacha de moi brusquement et sortis par la porte de service. Je la suivis, O' essaya de nous couvrir, mais ça semblait mal barré. Une fois dehors, je m'approchai d'elle.

– Lexa...; elle avait les poings serrés. Je pris son poignet délicatement et caressai le dos de sa main de mon pouce avant de me coller à elle. Elle referma ses bras autour de moi.; Ça va mieux ?; elle secoua la tête. Une vraie gosse. Je posai mes lèvres dans son cou.; Et maintenant.; nouveau mouvement de négation. Mes lèvres trouvèrent les siennes.

– Bien mieux.; je ne pus que rire.

– Mieux hein ?; Niylah... Je m'écartai et Lexa lui fit face.; Vous vous foutez de moi ? Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans « On ne sort pas avec le personnel » ?

– Niylah... On n'a pas...

– Vous avez pas quoi ? Ça dure depuis combien de temps ce cinéma, Cendrillon ?; je vis les poings de Lexa se serrer de nouveau.; Depuis quand vous me mentez toutes les deux ?

– On ne t'a pas menti, Niyl'. On t'a caché notre relation. Tu ne nous as jamais posé la question.; elle eut un rire mauvais.

– Tu te fous de ma gueule, Lex' ?

– Absolument pas.

– Tu sais pourtant mieux que personne ce que ça donne...

– Je sais et j'ai tout fait pour éviter ça. Mais... c'était trop... Je n'ai pas su.

– Vous...; je m'interposai entre Niylah et Lexa.

– Attends, la vire pas.

– Et pourquoi ça ?

– Parce que t'as trop besoin d'elle. C'est la plus qualifiée, tu lui fais confiance, elle peut tout gérer si tu as un souci. C'est... ma faute aussi. Je suis nouvelle. J'en prends la responsabilité. Vire-moi si tu veux mais garde Lexa. Tu as besoin d'elle, et elle a besoin de toi, et de O'. Je vais prendre mes affaires.

– Clarke, non !

– Lexa... Crois-moi, c'est mieux. Et on n'aura plus à se cacher, en plus.; Niylah eut un petit sourire.

– T'es vraiment pas commune, comme nana, toi.; elle regarda Lexa.; D'accord, je peux comprendre pourquoi t'as pas réussi. Mais je suis désolée, elle part.; je me tournai vers la brune, ses épaules s'affaissèrent.

– D'accord, mais tu viens à l'appart. T'auras pas à te soucier de payer un loyer en attendant de trouver un autre boulot.

– Deal.

Je rentrai et allai chercher mes affaires. Octavia me vit partir par la porte principale et me rattrapa pour me prendre dans ses bras.

– Tu pars ?

– Ouais, on avait bon pour se faire virer toutes les deux, je voulais pas que Lexa... Elle m'a proposé de venir squatter chez vous pour éviter un loyer.; elle éclata de rire.

– Ça lui ressemble bien. On vient chez toi demain après-midi avec la voiture de Linc' pour déplacer tes affaires ! Tu vas me manquer ici ! Nos danses vont me manquer.

– À qui le dis-tu ?!

À peine rentrée, je rangeai toutes mes affaires dans des valises, sacs, cartons. Il n'y aurait plus qu'à mettre dans la voiture. On frappa à la porte à quatre heures, Lexa était là. Elle s'avança vers moi, m'attrapa par la nuque pour m'embrasser avec une intensité qu'elle n'avait jamais eue. Elle me repoussa jusqu'au canapé et me déshabilla avec empressement. Je m'écartai :

– Je t'ai tant manquée ?!

– Tu m'as rendue dingue à prendre ma défense. J'avais hâte de rentrer.

Je ne pus que rire avant de me laisser aller à sa passion.

———————————————

*« Don't touch this » = c'est tout autant une référence à la chanson de MC Hammer qu'à la tenue de Clarke dans le chapitre (le short avec écrit ça sur les fesses mdr)
Pour ceux/celles qui ne connaîtraient pas la chanson, je vous invite à aller sur YouTube !

Comment this paragraph

Comment

No comment