Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
Julianna
Share the book

𝕷𝖔𝖓𝖉𝖗𝖊

Chase

MAIS TU AURAIS PU L'ARRETER NON ?! POURQUOI FALLAIT-IL QU'AUCUN DE VOUS NE PUISSE L'ARRETER ?!

Voilà maintenant plus de deux heures que mon père était en train de nous hurler dessus à moi et à mon frère. Malgré les protestation et explications de Lorenzo, il n'a rien voulu savoir, pensant que c'est de notre faute. Camilea, si elle a disparu, a ses raisons, je le sais, non, je le sens parce qu'en étant son frère jumeau, on avait une sorte de connexion et un langage propre à nous.

A cause de cette morveuse pourrie gâtée, je vais perdre une somme considérable si on ne la retrouve pas d'ici demain 17 h.

Par contre parle bien de ma sœur, tu as peut-être donne ton sperme pour qu'elle soit enfantée mais ça ne te donne pas le droit de parler d'elle comme ça. craché-je

Je sens Lorenzo se raidir à cote de moi et baisser la tête en faisant semblant d'être soudainement intéresse par la couleur de celui-ci. Mon géniteur s'avance d'un pas précipite vers moi, un flingue en main. Il ne tira pas, je le sais, parce qu'il a besoin de moi en vie pour assurer le rôle de chef, s'il parvenait à mourir ou si Lorenzo y passait aussi.

Ne me dis pas ce que je dois faire...

Je balaie son arme du revers de la main comme si c'était un vulgaire moustique et me retourne pour me rendre dans ma chambre. Derrière moi, je l'entends soupirer et commencer à discuter avec Lorenzo. Il est sans aucun doute le seul de nous trois à lui obéir au doigt et à l'œil, sans protester, sans que l'on ne sache pourquoi, Camilea et moi.

Je me demande s'il lui disait de sauter d'un pont, s'il le ferait.

***

Camilea

Je viens à peine de poser un pied sur le sol que le froid venait déjà m'agresser. Je déteste l'hiver, toujours il fait froid à cette époque, les vents froids qui gâchent mes coiffures et me donnent des maladies, je ne préfère pas en parler. Durant le vol, Jason voulait faire la conversation avec moi, mais je ne le lui en laissais pas l'occasion, bien trop concentrée dans ma bulle à penser à mes frères et à ce que mon père serait capables de les faire si je ne rentre pas vite.

La Porsche n'a pas pu être livré à temps, se plaint Jason derrière moi tandis que nous nous avancions en direction du parking.

Jason, tu me sous-estime là, je croyais que tu me connaissais assez pour savoir que j'ai toujours un coup d'avance, peu importe la situation.

Tout en parlant, Leonardo sort une clé de sa poche sur lequel il y avait le logo de la marque dont Jason parlait quelques secondes auparavant et l'agite devant celui-ci qui souriait comme si on venait de lui annoncer qu'il avait gagné à la loterie. Je les observe, spectatrice de la scène qui se déroule sous mes yeux.

Si elle a une seule égratignure, je coupe tes jambes.

Jason hausse simplement les épaules, pas le moins du monde impressionner par ce que vient de dire son ami.

Il est riche, de toute façon, il peut bien s'offrir des milliers de Porsche. Comme si Jason lisait dans mes pensées, il lui répond:

Tu es tellement riche que ta richesse est comparée à celle de toute la famille Royale et les Kardashian réunit alors arrête de faire le sensible.

Je n'aime pas gaspiller de l'argent pour rien, c'est tout.

Je me sens soudainement observée. Derrière moi, un groupe de 7 hommes sont alignés, armes pointées vers nous. Pas le moins du monde impressionné, je pousse un soupir las, attendant que l'un d'eux parlent ou agissent. Leonardo se retourne lui aussi, observant chacun d'eux avec du mépris.

Donnez-nous la fille et vous aurez la vie sauve. lance l'un des hommes.

Leonardo allait répliquer quand je le devance:

Je me sentirais presque touchée par cette attention. ironisée-je, un sourire en coin sur le visage

L'homme qui avait parlait enlève la sécurité de son arme et s'apprête à tirer.

Sois tu viens avec nous et il n'y aura pas de mort, sois tu viens quand même, mais avec deux morts sur la conscience.

Pas le moins du monde impressionné par ses menaces, je me baisse et commence à enlever mes chaussures à talons qui commençaient à me faire mal.

La deuxième option me parait plus alléchante. réponds-je un sourire sadique sur le visage.

Lentement, je sors les deux armes que j'avais dissimuler sous ma robe et ouvre le feu. A mes côtés, je vois Leonardo et Jason s'armer et tirer sur les hommes, eux aussi. Très vite, il ne restait plus aucun homme debout, juste des flaques de sang, un peu partout sur le sol.

Bon maintenant, on peut rentrer, je suis extenuée. lâché-je, indifférente.

Je remarque Jason soufflé sur son arme, comme le ferait un cow-boy et se dirige vers l'emplacement de la voiture.

Tout au long du trajet, je ne cessais de trouver les rues et la forme des maisons étranges, puisqu'elles ne ressemblent pas du tout à celles de Londres.

Vous êtes surs qu'on a Londres là?

Leonardo lance un regard à Jason avant de me regarder, ou de m'analyser.

Non, bienvenue en Grèce.

Je me raidis sur le siège, analysant ce qu'il vient de dire. Qu'est-ce qu'on fout en Grèce?!

Qu'est-ce qu'on fait en Grèce, on n'était pas censée être de retour à Londres?

Leonardo fait claquer sa langue, visiblement ennuyé par la discussion.

Je t'avais dit qu'on rentrait, mais pas dans quel pays, bien que tu m'aies demandée si on allait retourner à Londres et que je t'aie répondu à la positive.

Je le regarde, confuse. Pour quelles raisons viendrait-il ici, en Grèce, sachant que le business de son père est à Londres et non ici.

Nous sommes arrivés. annonce Jason en coupant le moteur.

Je tourne la tête vers l'extérieur et découvre un château moderne possédant plusieurs tours, plus hautes les unes que les autres. Je ne peux cacher ma stupéfaction face à cette découverte.

On descend de la voiture et je ne peux m'empêcher d'être époustouflée par les différentes statue qui décorent la cour.

En poussant les grandes portes vitrées de l'entrée principale, on pénètre dans un hall majestueux baigné de lumière naturelle. Le sol, en marbre blanc veiné d'or, réfléchit la lueur douce d'un immense lustre suspendu, composé de centaines de gouttelettes de cristal scintillant. Les murs, peints dans un blanc immaculé, sont ornés de cadres métalliques minimalistes qui jouent avec des reflets argentés.

Face à moi, un escalier flottant, aux marches en bois clair et aux rambardes en verre transparent, semble presque défier la gravité, s'élevant en une courbe élégante vers l'étage supérieur. De chaque côté du hall, de larges passages voûtés mènent à des pièces spacieuses.

Le salon principal s'étire sur plusieurs mètres, avec un plafond à double hauteur et des baies vitrées qui s'élèvent du sol au plafond, offrant une vue panoramique sur les jardins verdoyants. Au centre, un canapé en velours gris anthracite est disposé en demi-cercle autour d'une table basse en marbre noir. Une cheminée moderne, incrustée dans un mur de pierre blanche, diffuse une chaleur apaisante. Au-dessus d'elle, un écran plat est intégré dans le design épuré.

La salle à manger, adjacente au salon, est dominée par une table en bois massif poli, longue de dix mètres, entourée de chaises au design contemporain, recouvertes de cuir blanc. Au-dessus, un éclairage suspendu en forme de vagues lumineuses flotte comme un nuage.

La cuisine, située un peu plus loin, est un chef-d'œuvre technologique. Un îlot central en quartz noir brillant occupe l'espace, entouré de rangées de placards discrets en bois clair avec des finitions dorées. Les électroménagers, intégrés dans les murs, sont d'un inox mat qui reflète à peine la lumière, donnant un aspect raffiné et futuriste.

En montant à l'étage, les chambres s'ouvrent sur un couloir baigné de lumière tamisée grâce à des bandes LED encastrées dans les murs.

Ils poussent une des portes du couloir et je tombe sur une pépite de l'architecture. La chambre principale, une suite luxueuse, est un havre de sérénité. Ils partent, je ne sais ou, me laissant seule, ébahis par tant de beauté.

Votre Altesse. appelle une voix derrière moi.

Je me retourne et tombe sur une femme, qui pourrait être ma mère, une longue robe grise sur elle et des effets de douche dans les mains.

Sa Majesté le Roi m'a dit de vous apporter ceci et de vous prévenir de le rejoindre dans le salon Royale situé dans son aile personnelle dans lequel je vous conduirais une fois fini.

Je la regarde, n'en croyant toujours pas mes oreilles de tout ce qu'elle vient de dire et du titre dont elle vient de me qualifier.

M-Merci. balbutié-je.

Elle se retourne en prenant soin de fermer la porte derrière elle et de me laisser seule dans cette pièce, beaucoup trop beau pour être vrai. Je me mets à observer et à analyser la chambre, de fond en comble. Un lit King-size, au cadre en bois clair et à la tête de lit rembourrée en velours beige, fait face à une immense baie vitrée. Les rideaux automatiques, en tissu épais couleur champagne, peuvent s'ouvrir d'un simple clic. La salle de bain attenante est digne d'un spa : une baignoire îlot en pierre blanche est posée sur un sol en galets polis, tandis qu'une douche à effet pluie est encastrée dans un mur de verre gravé. Tout ici transpirait le pouvoir, la richesse et le succès.

Je ne sais pas où j'ai atterri, mais je sens que je ne suis pas aux bouts de mes surprises. 

⚘️⚘️⚘️

Comment this paragraph

Comment

No comment yet