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Violette_Armary
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Chapitre 7

Point de vue Nathan

Héloïse referme le rideau derrière elle tandis que la vendeuse lui apporte plusieurs types de vêtements. Jamais je ne l'ai vu s'énerver et bon dieu que j'ai eu envie de l'embrasser. Je veux la voir plus souvent s'énerver, dire ce qu'elle pense, exprimer ce qu'elle ressent. Depuis qu'elle habite ici, elle se mûre dans le silence et acquiesce à tout. Alors la voir sortir de ses gonds comme ça, c'est déjà un très bon début.

Alors que Héloïse est avec la vendeuse, Sam s'approche de moi.

— Ça va Nath ? Je vous ai vu Hélo et toi.

— Oui ça va, je cherche juste un moyen de la pousser à bout.

— Pour ?

Je tourne la tête vers lui, il me fixe les bras croisés.

— Pour qu'elle finisse par exprimer tout ce qu'elle a en elle.

— Mmh…

— Quoi ?

Je soupire devant son regard inquisiteur et détourne la tête comme s'il pouvait lire dans mes pensées. 

— Avoue tu l'as trouvée sexy… me taquine-t-il en me donnant un coup de coude.

Au même moment, Héloïse ressort de la cabine avec une jupe blanche et un débardeur vert sapin. Une chemise blanche recouvre ses épaules. Sur le haut de son décolleté il y a un peu de dentelle. J'en perds les mots. La jupe lui arrive juste au-dessus des genoux.

— Hum… C'est… peut-être trop… je… je vais…

— Ça te va bien, ça change, sourit Sam à mes côtés.

Quant à moi, je suis incapable de prononcer un seul mot. Mes yeux trouvent les siens sans difficulté. Je déglutis, avec la couleur de ses cheveux et ce haut vert, cela la met en valeur sans trop en faire. Elle est sexy sans être vulgaire. Mon regard descend le long de corps, de ses jambes dénudées. J'ai certes l'habitude de les voir, mais dans cette jupe cela les allongeaient. Elle a repris du poids et ça fait plaisir à voir. Je me racle la gorge en retrouvant ses iris verts.

— T… t'es parfaite… juste parfaite…

J'entends Sam pouffer à mes côtés tandis que les joues de Héloïse prennent cette douce couleur rosâtre. Elle me fait un léger sourire avant de retourner en cabine avec la vendeuse que je ne remercierai jamais assez.

— Fais gaffe, ton pantalon devient serré, chuchote Samuel à mes côtés.

Je me racle une nouvelle fois la gorge en me redressant et remet mon pantalon en place.

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

— Bien sûr, rigole-t-il.

Je roule des yeux avec un léger sourire. Il n'a pas tord. Déjà la voir énervé… ensuite dans cette jupe. Elle est si belle et ne s'en rend pas compte. J'ai hâte du jour où elle aura totalement confiance en elle. La vendeuse est patiente, Héloïse prend son temps et nous donnons notre avis à chaque tenue. Nous répétons ce processus dans plusieurs magasins. Et plus le temps avance, plus elle prend du plaisir à choisir elle-même ses vêtements. Elle commence à affirmer un certain style. Féminin, sexy sans plus. 

Nous terminons par un magasin de maquillage. Et, à mon grand étonnement, elle ne dit rien, au contraire. Elle est ravie.

— Nath… est…est-ce que… tu… enfin…peux aller voir une… vendeuse… s'il te plaît ?

Je hoche la tête en souriant avant d'aller chercher une vendeuse. Avec Samuel, nous restons en retrait, nous la laissons faire.

— Alors ? Ça fait quoi de voir Héloïse comme ça ? demandé-je à Sam.

— Ça fait réellement plaisir à voir même si mes bras souffrent, rigole-t-il.

Je rigole avec lui, effectivement, nous tenons ses sacs de vêtements. Elle a refait toute sa garde robe jusqu'aux pyjamas. Cependant, je pense encore qu'elle va me piquer mes affaires, chose qui n'est pas pour me déplaire.

Elle finit par revenir vers nous avec un petit panier, je lui prends des mains afin d'aller payer. Nous sortons ensuite du magasin, retrouvant l'air frais de fin de journée. Le soleil est encore présent mais descend petit à petit. Le ciel prend une douce teinte rosée, je regarde l'heure, dix-huit heures.

Parfait. Nous arrivons à la voiture, chargeons les sacs dans le coffre puis je démarre.

— Nous allons faire un dernier arrêt avant de rentrer à la maison, lui annoncé-je.

— On va où ?

— Si jamais tu veux tuer, c'est l'idée de Nathan.

Du coin de l'œil je la vois froncer les sourcils. Elle se tourne vers moi.

— Nathan ? insiste-t-elle.

Je souris, amusé mais ne dis rien, elle soupire en croisant les bras. Samuel, derrière, rigole. Il reçoit un doigt d'honneur de la part de Héloïse ce qui me fait marrer.

— Du calme la tigresse, rigolé-je. Tu le sauras bien assez tôt.

Et effectivement, quelques minutes plus tard, nous arrivons. Je me gare sur le parking du bâtiment qui s’étend en face de nous. Samuel me tapote l’épaule en me chuchotant :

— Bon courage.

Puis il sort de la voiture, me laissant seul avec Héloïse. Il s’éloigne un peu avant de s’allumer une cigarette. Mes yeux se plantent alors dans ceux de Héloïse.

— C’est une blague ?

— Écoute, tu n’as pas besoin de faire de massage. Juste un petit jacuzzi, sauna ou ce que tu veux.

— Na…

— Hélo, la coupé-je, écoute moi. Cette journée c’est pour toi. Que tu prennes confiance en toi, que tu sortes un peu de la maison. Je ne veux pas te forcer si tu n’en as pas envie, mais, personnellement j’ai très envie de me détendre dans un jacuzzi après cette longue journée.

Elle se mord la lèvre inférieure et je lui caresse tendrement la joue.

— Tu as bien acheté un maillot de bain non ? lui demandé-je.

Elle hoche doucement la tête.

— Tu as toutes les cartes en main, à toi de décider.

Elle se mord les lèvres, regarde le bâtiment, puis Sam avant de finalement hocher la tête. 

— D'accord…

Je souris puis je récupère notre sac à Sam et moi, Héloïse récupère un maillot de bain dans ses sacs puis nous allons retrouver Samuel.

— Ouuuh Hélo va faire une détente au spa, sourit-il.

— Tais toi, roule-t-elle des yeux avec un sourire.

Je rigole dans ma barbe avant de rentrer dans le spa suivis de près par mes deux acolytes. La femme qui nous accueille nous propose plusieurs activités. Samuel décide d'aller faire un message tandis qu'avec Héloïse on choisit le jacuzzi et sauna.

Je me sépare de Héloïse le temps de se mettre en maillot de bain. Lorsque je la retrouve, ses cheveux sont relevés en un chignon. Quelques boucles encadrent son visage. Elle est enroulée de sa serviette. Lorsqu'elle me voit, son regard se pose sur mon torse, descend le long de celui-ci avant de planter son regard dans le mien. Elle rougit, je souris, elle détourne ses iris verts. Je pose ma serviette sur un fauteuil. Elle hésite un instant avant de défaire sa serviette. Là, je découvre une déesse. Elle porte un maillot de bain bordeaux deux pièces. Il lui va à ravir. La seule chose sur laquelle je bloque, ce sont ses cicatrices. Je détourne rapidement le regard avant de lui prendre doucement la main, je la rassure d'un sourire puis nous entrons dans la piscine. Nous nous installons dans le coin à bulle. A cette heure-là, il n'y a quasiment personne, c'est agréable. Nous sommes assis, côte à côte. Je veux étendre mon bras par-dessus ses épaules afin de la rapprocher de moi, mais je ne sais pourquoi, je ne le fais pas. C'est finalement elle, qui rompt le silence au bout d'un moment :

— Merci Nathan, pour tout ce que tu fais…

— C'est normal…

Je plante mon regard dans le sien. Elle est magnifique en rougissant sous mes yeux. J'ai envie de l'embrasser, mes yeux descendent malgré eux vers son décolleté avant de revenir sur ses lèvres. Je replonge mon regard dans le sien, le souffle court.

— T… tu veux aller dans le jacuzzi…? demande-t-elle dans un souffle.

Je hoche doucement la tête, elle se glisse hors des bulles. Je la suis du regard tandis qu'elle nage vers les escaliers. Heloïse monte sur les premières marches. L'eau s'arrête à ses hanches. Je déglutis en fermant les yeux avant de me décider à la rejoindre. A sa hauteur, elle avance devant moi, mes yeux vont instinctivement vers ses fesses. Je détourne rapidement le regard avant qu'elle ne s'en rende compte. Nous entrons dans le jacuzzi. La chaleur se fait tout de suite ressentir. Mes muscles se détendent et un soupir d'aise s'échappe de mon corps. 

Elle lève son regard vers mon torse, s'humecte les lèvres en rougissant et détourne le regard. Je souris malgré moi :

— Tu penses à quoi Joli Coeur ? lui demandé-je.

Elle rougit encore plus, sans oser me regarder.

— Je… hum… à mon rêve… me répond-elle évasive.

— En quoi consistait-il ?

— Je… je ne sais pas si je peux t'en parler.

Je penche la tête sur le côté en fronçant légèrement les sourcils.

— Pourquoi pas ?

— Parce que… toi et moi… c'était… assez… chaud ?

Je me racle la gorge en ayant une image qui me vient en tête.

— Chaud… comment ?

Elle se mord la lèvre tandis que je m'imagine lui enlever son maillot de bain. Elle se racle la gorge avant de continuer :

— Disons… que… je prenais un bain… et… tu es arrivé… on s'est embrassé… ta chemise blanche était devenue transparente… je t'ai dit de me rejoindre… alors tu t'es déshabillé et tu m'as rejoint…

Elle plante son regard dans le mien, de légères gouttes de sueur se forme dû à la chaleur de l'eau. Elle a le souffle court, tout comme moi. Je me rapproche d'elle. Nos souffles se mélangent entre nous. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration. Dans la chaleur de l'eau, je sens monter de plus en plus l'excitation.

— Joli Coeur… est-ce que… tu te souviens quand tu m'as appelé dans ton bain ?

Elle hoche doucement la tête en se tournant complètement vers moi. Je replace une mèche de cheveux quand soudain, la voix familière de Sam se fait entendre :

— Wahou quel massage purée ! C'était incroyable, s'exclame-t-il en entrant dans le jacuzzi.

Avec Héloïse on s'éloigne l'un de l'autre aussi vite que possible mais Sam ne s'en rend pas compte, trop absorbé par la description de la masseuse. Je ne peux m'empêcher de jeter des regards à Héloïse. Elle aussi de son côté, me jette des regards, je donnerai tout pour être dans sa tête et connaître la moindre de ses pensées.

J’essaie de me mélanger à la conversation avec Samuel mais c'est compliqué quand la personne que tu désires le plus au monde est à quelques centimètres de toi et que tu ne peux même pas la toucher. J’ai envie de dire à Samuel de sortir pour qu’il retrouve sa masseuse. J’ai envie de revenir au moment où il allait peut-être se passer quelque chose - ou pas. C’est encore tôt pour que ce soit sérieux entre elle et moi, mais en attendant, on peut s’amuser ? Je ne sais plus à quoi je pense, je ne pense pas avec mon cerveau, ça c’est certain. J’ai encore le caleçon bien serré malgré l’intervention de Samuel. Penser à Héloïse ne va pas m’aider à refaire descendre l’excitation. 

Au bout de quelque temps, nous décidons de sortir. Héloïse sort en première, au moment où elle pose son bras sur la rambarde du mini escalier, une longue cicatrice traverse son avant-bras. Je ne doute pas de sa provenance, je suis à cent pour cent certain que c’est Théo qui lui a fait ça. Mes poings se serrent malgré moi. Seulement sa douce voix me fait revenir sur terre. Je sors à mon tour et enroule la serviette autour de ma taille. Nous nous séparons de nouveau de Héloïse, et Sam me coince dans les douches pour homme.

— Tout va bien Nath ? Il s’est passé un truc entre Héloïse et toi ?

Je secoue la tête, non parce que tu es arrivé trop tôt, mais je me retiens de lui dire.

— Non… On a juste… parlé.

— Ta spécialité, se moque-t-il.

— La communication est la base dans…

Seulement je m’interromps. Nous n’étions pas en couple avec Héloïse, je ne peux pas dire ça. Samuel hoche la tête, compréhensif et ne cherche pas plus loin. Nous prenons notre douche en silence avant d’aller nous rhabiller chacun de notre côté. Lorsque nous arrivons de nouveau dans le hall, aucune Héloïse en vue. Alors, nous l’attendons. Samuel m’indique qu’il va aller fumer. J'acquiesce et m'assois sur dans un fauteuil. Je regarde ma montre, déjà quinze minutes que nous l’attendons. Je soupire lorsque j’entends des pas. Je relève la tête et la vois, enfin ! Mais elle a pris le temps de se coiffer, maquiller et de s’habiller avec des nouveaux habits. Elle a dû les prendre sans que je ne m’en rende compte. Elle porte une robe pull beige avec une ceinture noire à la taille. Elle lui arrive aux genoux. Elle a enfilé une paire de collants et porte même une nouvelle paire de chaussures. Des petites bottines marrons à talons. Quant à son maquillage, c’est fin, discret. Du noir sur les yeux avec des paillettes blanches à l’intérieur des yeux. Elle a dû mettre du gloss car ses lèvres rosées brillent. Ses boucles retombent sur ses épaules. Elle me lance un léger sourire. Je me lève lorsqu’elle arrive à ma hauteur.

— J… j’avais… envie…

— Et tu as eu raison, tu es superbe, la complimenté-je dans un souffle.

Ses joues prennent une douce teinte rougeâtre. Je lui prends son sac où elle a mis ses anciens habits avec son maillot de bain, puis nous sortons. 

La nuit est déjà présente, le parking est éclairé par les lampadaires. Héloïse frissonne à mes côtés et je lui mets ma veste sur ses épaules avant d’arriver à hauteur de Sam.

— Et bien madame, qui êtes-vous ? sourit-il en se tournant vers nous.

— Sam… arrête… rougit-elle encore plus.

— Tu es super jolie P’tite Tête. Allez monte dans ton carrosse.

Elle rigole en secouant doucement la tête puis nous prenons place dans la voiture. Je démarre afin de prendre la direction de la maison. Je la vois bailler en posant sa tête contre la fenêtre. J’ai envie de poser ma main sur sa cuisse mais me retiens. Je me mords les lèvres en me concentrant sur la route. Il ne faut pas que je me laisse déconcentrer par la beauté à mes côtés. Déjà qu’avant elle m’attirait comme jamais, mais alors là… C’est un autre niveau. Je me remets correctement sur mon siège. Il faudra vraiment que je prenne une douche froide à la maison. Je ne peux pas dormir à ses côtés dans cet état, c’est impossible.

D’ailleurs, en parlant de maison, nous arrivons. Je me gare dans la cour, nous descendons tous les trois. Je donne les clés à Héloïse, ainsi, le temps qu’elle ouvre, nous pouvons décharger la voiture avec Samuel. Nous amenons tous ses sacs à l’intérieur. Elle a enlevé ma veste et l'a posée sur le porte-manteau. Elle est en train de nous servir à boire.

— Bière les gars ?

— Avec plaisir ! la remercie Sam.

— Je vais prendre un verre de rhum s’il te plait, lui demandé-je.

Elle hoche la tête tandis que nous montons ses sacs dans sa chambre où Pouffy dort sur son lit.

— Traître, lui lancé-je.

— Tu es délaissé par ton chat, se moque Sam.

— En même temps, je le comprends… N’importe qui me délaisserait pour Héloïse.

— Nathan, je ne t’ai jamais vu aussi à fond sur elle que depuis tout à l’heure, tu es certain qu’il ne s’est rien passé ?

— Tu es arrivé trop tôt.

Il explose de rire.

— Tu restes sur ta fin du coup.

— On peut dire ça, bougonné-je. Tout dépend ce qu’il se serait passé.

— Tu penses qu’il se serait passé quoi ?

Je soupire. Aucune idée… Peut-être un baiser mais on se serait sans doute arrêté là. Après tout nous étions dans un lieu public… Samuel me fait revenir au temps présent avec son rire et une tape sur l’épaule.

— Tu peux toujours tenter ce soir…

— Sam… non… Elle est en pleine reconstruction, je ne suis pas certain que ce soit la bonne chose à faire. Et comment ça se fait que tu sois si à l’aise avec l’idée de Hélo et moi ?

Il hausse les épaules.

— Depuis que j’ai compris que ce serait impossible entre elle et moi. Alors je préfère vous voir ensemble, je sais que tu ne ferais jamais rien pour la blesser.

— Merci Sam, ça compte énormément pour moi.

Il me sourit, ouvre la bouche pour dire quelque chose mais la voix fluette de Héloïse se fait retentir en bas des escaliers : 

— Vous venez ou pas ?

Avec mon coloc, nous répondons en chœur un grand “oui” avant de descendre. Et là, nous sommes stupéfaits. Elle a poussé le canapé, mis des plaids et coussins par terre. Trois verres trônent sur la table entouré de toasts et de gâteaux apéro.

— Pour vous remercier… j’ai commandé des pizzas aussi… Elles ne devraient plus tarder.

Au moment où elle dit ça, on sonne à l’interphone. Samuel se dévoue pour y aller. Je profite de cet instant où nous sommes tous les deux afin de m’approcher doucement d’elle.

— Tu n’avais pas besoin de faire tout ça.

— Cela me fait plaisir.

— Alors soit… Cependant… es-tu certaine pour le vin ? La dernière fois où tu en as bu… laissé-je ma phrase en suspens.

Ses joues changent de couleur instanément, je souris, fier de cet effet sur elle. Elle esquive mes yeux tandis que je la fixe intensément. Elle hoche doucement la tête en déglutissant difficilement.

— O… oui…

Je vais pour dire quelque chose mais Samuel revient avec les pizzas. Je dépose un baiser sur la joue de Héloïse avant d’aller m'asseoir devant mon verre de rhum. Sam laisse Héloïse s'asseoir entre nous deux après avoir disposé les pizzas sur la table.

Et nous passons la soirée ainsi, à manger et à regarder un film. Cependant, je suis incapable de regarder le film, trop concentré sur Héloïse. Son shampooing à la pêche m'enivre plus que le rhum. Son rire quand une scène drôle apparaît fait battre mon coeur plus vite. Je repense à son rêve, je repense à son corps dans son maillot de bain… Non Nathan. Je ne peux pas. Je ne peux pas me permettre d’être égoïste, pas avec elle. Même si j’ai envie d’elle, je ne dois ni l’embrasser, ni aller plus loin. Même si elle me suppliait… Quoique… Je serais faible face à une telle demande. Je me mords les lèvres en terminant la pizza au chorizo. Je me replace correctement et me concentre enfin sur le film jusqu’à la fin de celui-ci.

Une fois qu’il est terminé, Héloïse baille, souhaite bonne nuit à Sam avant de se tourner vers moi avec son sourire qui fait apparaître sa fossette : 

— Je t’attends…

Je hoche la tête puis elle disparaît dans les escaliers. Je soupire en passant les mains sur mon visage je suis foutu, elle va me rendre cinglé.

— Nath ?

Je lève la tête vers Sam. Il a l’air… préoccupé ?

— Quoi ?

— J… enfin… en voyant Héloïse ainsi, j’ai pensé à un truc…

— Tu as pensé à quoi ?

— A retrouver ses frères et sœurs. Ils ont été placés en famille d’accueil…

Elle a des frères et sœurs ? Je ne le savais pas… Elle ne m’en a jamais parlé. Cependant, j’essaie de faire comme si j’avais déjà cette information en ma possession.

— Tu sais comment faire ? lui demandé-je intrigué.

— J’ai ma petite idée…

— D’accord… Mais avant de faire quoique ce soit, laisse moi lui parler. Pour voir si c’est ce qu’elle veut.

Samuel acquiesce puis nous débarrassons avant de monter. Énormément de questions me viennent en tête. Que me cache-t-elle d’autres ? Qu’est-ce que je ne sais pas encore sur elle ? Après tout… elle parle peu d’elle… Néanmoins, je pensais en savoir assez sur elle… Il faut croire que je me suis trompé.

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