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Violette_Armary
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Chapitre 16

Point de vu Nathan

La semaine se déroule à une vitesse affolante. Entre la préparation du voyage, l’organisation au travail… tout cela se bouscule. Je veux que tout soit parfait pour elle. Quand j’ai eu les parents adoptifs de ses frères et sœurs, ils étaient tout de suite réceptifs à ce qu’on vienne les voir. Je sens que plus ça va, plus Héloïse stresse, mais c’est tout à fait compréhensible. Nous n’avons pas pu beaucoup parler durant cette semaine de dingue. Et quand arrive le soir… elle s’enferme dans sa chambre. Vu sa distance, j’ai préféré prendre deux chambres d’hôtel avec une porte attenante.

Je soupire en repensant à son éloignement, sans pour autant le comprendre. Je sursaute lorsque je sens une tape sur mon épaule. Je me tourne vers Samuel qui me regarde avec inquiétude : 

— Tu ne devrais pas dormir pour demain ?

— Si… haussé-je les épaules. Mais… j’appréhende. J’ai peur qu’elle se sente coupable de ce qu’il s’est passé la semaine dernière. Et que… c’est pour ça qu’elle est distante…

Je tourne la tête vers lui, je le vois danser d’un pied à l’autre : 

— Toi, tu sais quelque chose, l’accusé-je en croisant les bras.

Il détourne le regard. Il sait forcément quelque chose.

— Sam, dis-moi ce que tu sais, insisté-je.

Il lève les mains en l’air en signe de résignation : 

— Elle a peur de se retrouver dans une chambre d’hôtel avec toi… finit-il par céder.

— Pourquoi ? On habite ensemble, sa chambre est à deux pas de la mienne…

— Vous devriez parler Nath… C’est tout ce que j’ai à dire… Mais là, ajoute-t-il, tu devrais aller dormir. Vous avez de la route à faire demain.

Je hoche la tête et lui donne une tape sur l’épaule pour le remercier avant de monter. Cependant, en arrivant en haut, je ne peux m’empêcher de m’arrêter devant la porte de Héloïse où j’hésite à frapper. Mais, dans un soupir, je décide d’aller finalement dans ma chambre où Pouffy m’attend sur mon lit. Je me couche et il vient tout de suite s’allonger vers moi. Tandis que je caresse sa petite tête, je ferme les yeux. Seulement notre baiser échangé me revient en image. Ses mains autour de moi… son souffle se mélangeant au mien et… ses lèvres contre les miennes. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour me maîtriser… Je n’ai jamais été dans la retenue avec une fille… Mais Héloïse n’est pas n’importe quelle fille. C’est… Héloïse… L’âme la plus belle que je n’ai jamais rencontrée. S’il y a bien quelqu’un dans l’univers qui mérite le bonheur… c’est bien elle. Mais là, à plus de vingt-trois heures trente, il fallait que je trouve le sommeil. Les ronronnements de Pouffy m’aident à m’endormir assez rapidement.

Lorsque mon réveil sonne, je suis au bout de ma vie. Je soupire avant de m’étirer puis je me lève en prenant mon téléphone. Quatre heures. Je m’habille avant de descendre dans la cuisine. La maison est silencieuse, je suis certain que Héloïse dort encore. Je décide de préparer du café. Je souris légèrement en imaginant sa tête quand elle descendra. Héloïse sans café, c’est comme un chat sans griffe : ça ne fonctionne pas.

— Mmmh, grommelle une voix derrière moi. 

Je me retourne et la vois. Elle est magnifique dans cette robe pull bordeau qui lui arrive au-dessus des genoux. Elle l’a cintrée d’une ceinture noire  Elle est seulement maquillée d’un trait noir sur ses yeux et de masquara. Cependant, ses lèvres roses brillent encore, elle doit avoir mis un gloss. Je me racle la gorge et son odeur de pêche mélangée à celle du café m’enveloppe instantanément. Je me retourne, prend une tasse les mains tremblantes. Je l’entends encore grommeler dans sa barbe, ce qui m’arrache un sourire amusé. Lorsque je me retourne, elle est affalée sur la table. Je lui dépose sa tasse fumante devant elle et comme par magie, elle se redresse. Elle m’étonnera toujours. Une vraie zombie quand elle n’a pas sa dose.

— Tu as aj…

— Une pointe de lait oui, comme tu aimes, la coupé-je.

Je vois un léger sourire se dessiner sur ses lèvres, elle me remercie d’un hochement de tête avant de humer sa tasse et d’en boire une gorgée en fermant les yeux. Je ne peux dissimuler mon sourire. La voir ainsi, suffit à me rendre heureux. 

— On a combien d'heures de route ? demande Héloïse après sa première gorgée.

— Environ huit heures…

Elle hoche la tête, fronçant légèrement les sourcils. Je souris face à sa tête.

— Ça nous fait arriver environ entre quatorze et quinze heures en incluant les pauses, la devancé-je.

Elle me remercie d'un sourire avant de se plonger de nouveau dans son café. Nous restons ainsi en silence jusqu'à ce que le petit déjeuner soit terminé. Puis, nous rangeons le tout avant de nous habiller pour sortir.

— Pourquoi on part si tôt ? grogne-t-elle en enfilant son écharpe.

— Comme ça on peut prendre notre temps sur la route et bien se reposer ce soir, lui sourié-je.

Elle marmonne dans sa barbe, je rigole puis nous sortons dans le froid de début avril. Je lui ouvre la portière et elle a toujours cette façon de me regarder quand je fais ça… Comme si elle n'avait pas l'habitude depuis le temps. Mais le truc, c'est qu'il faut qu'elle s'y habitue car je le ferai jusqu'à la fin de ses jours.

Je mets les sacs dans le coffre avant de monter à ses côtés et de démarrer. J’essaie de me concentrer sur la route sans jeter de regard à Héloïse. J’imagine qu’elle doit stresser… C’est pour ça que j’ai préféré partir une journée en plus avant. Seulement, il faut que je paraisse détendu devant elle afin de la rassurer et de lui montrer qu’elle peut compter sur moi en toute circonstance. Alors, je tiens le volant d’une main assurée tandis que nous entrons sur l’autoroute.

La nuit et la route s’étendent devant nous à perte de vue. Je me cale dans mon siège, tiens mon volant d’une main tandis que je retiens l’autre d’aller sur la jambe de Héloïse. J’ai envie de la toucher, de la sentir près de moi. Depuis notre baiser échangé, je ne pense qu’à ça. C’en devient presque vital. Mais je dois respecter son espace. Je dois respecter son intimité. Je lui jette un cou d'œil malgré moi, elle a le regard perdu au loin et joue avec les manches de sa robe. Elle est nerveuse, je le sais. Je peux le sentir jusqu’au plus profond de moi. Je me racle alors la gorge avant de rompre le silence : 

— Tu veux faire un jeu ? lui proposé-je.

Elle tourne la tête vers moi : 

— Quel genre de jeu ?

— Le ni oui, ni non ?

Elle se tourne complètement vers moi avant de répondre : 

— Je vais te faire gagner, me lance-t-elle sur un ton de défi.

Je rigole et lui propose de commencer, ce à quoi elle accepte.

— Mmh, est-ce qu’il fait nuit ?

— Il commence à faire jour, regarde… lui sourié-je.

En effet, désormais, le noir du ciel commence doucement à décliné. Les étoiles s’effacent peu à peu. Je lui jette un regard, un sourire traverse ses lèvres rosées. Dieu que j’ai envie de l’embrasser. Je peux voir une douce lueur apparaître dans ses yeux et cela suffit à faire accélérer les battements de mon cœur. Je suis clairement faible face à elle.

— Je crois que l’aube ou le crépuscule sont mes moments préférés, lâche-t-elle alors.

— Tu as eu l’occasion d’en voir beaucoup ?

— On peut dire ça… quand j’étais avec Théo… j’avais l’habitude de ne pas beaucoup dormir… alors je veillais tard, se confie-t-elle d’une petite voix. Alors j’en ai vu énormément…

Un frisson me parcourt tandis que je l’imagine, seule et terrifiée avec pour seule compagnie les astres. Les seuls témoins de sa souffrance. Une larme solitaire roule sur sa joue, elle l’essuie d’un revers de manche et je me concentre de nouveau sur la route.

— Nathan ? retentit sa voix.

— C’est moi.

— Merci, vraiment. Jamais je n’aurai pu espérer retrouver une telle sérénité dans ma vie.

— Je ferais n’importe quoi pour toi, sache-le… lui réponds-je dans un souffle.

Je sens ses doigts se poser sur ma main de libre. C’est un geste timide, hésitant. Ce n’est qu’une douce caresse. Nos doigts se cherchent, se trouvent et finissent par s’entrelacer. Nos mains désormais liées, je les pose sur sa cuisse. Je la sens frissonner, je retiens mon souffle en attendant qu’elle réagisse. Mais tout ce qu’elle fait, c’est caresser le dos de main avec ses doigts de libre.

Seule la radio se fait désormais entendre dans l’habitacle. Mais aucune tension ne se fait sentir. Elle continue ses caresses sur ma main. Je me sens bien avec elle et je donnerai tout ce que j’ai pour la voir ainsi jusqu’à la fin de ses jours. Détendue, souriante…

Soudain, Something Just Like This de Coldplay résonne dans la voiture. Je sais qu’elle la connait car je l’ai déjà entendu, plus d’une fois, la chanter dans la salle de bain. Alors je me mets à la chanter en espérant qu’elle me suive. Mais rien, je lui jette un coup d'œil tout en continuant de la chantonner. Mais rien, aucun son ne sort de sa gorge.

— Allez Hélo, je sais que tu la connais et que tu meurs envie de la chanter ! la poussé-je un peu.

Au refrain, elle se décide enfin. Alors nous chantons à l’unisson, nos voix se matchant plutôt bien ensemble. Cela me fait chaud au cœur de la voir vraiment se détendre et se laisser avec moi. Cela signifie qu’elle doit se sentir en sécurité, et c’est ce que je veux. Je souhaite plus que tout qu’elle dévoile enfin qui elle est réellement, sans toutes ses barrières autour d’elle. Je veux qu’elle me dise ce qu’elle aime et ce qu’elle déteste, je veux qu’elle n’ait pas peur de me prendre la tête, même pour des trucs débiles. Quatre mois sont passés et elle progresse chaque jour. Et chaque jour je tombe un peu plus amoureux.

Vers midi, alors que le ciel est plus bleu que jamais, sans un nuage à l’horizon et que le soleil rayonne, je propose à Héloïse de nous arrêter pour manger ; chose qu’elle accepte après que son ventre ait crié famine.

Nous avions déjà fait deux arrêts avant celui-ci. Elle avait proposé de conduire, mais j’avais refusé, je veux qu’elle profite du voyage à cent pourcent.

Une fois garé, nous descendons de la voiture. Je fais le tour de la voiture afin d’arriver à sa hauteur. Là, je prends sa main, instantanément. Elle entrelace nos doigts, puis nous entrons dans ce restaurant familial où l’odeur de viande et de frites se fait tout de suite sentir. Le rire d’enfants couvre la musique que diffuse l’établissement tandis que le brouhaha des conversations se fait entendre au loin. Je sens Héloïse se tendre légèrement à mes côtés, alors je caresse sa main avec mon pouce, lui lance un sourire rassurant. Un serveur arrive à notre rencontre et je lui demande une table isolée, si possible. Il répond favorablement à ma demande avant de nous indiquer de le suivre. Nous le suivons alors et nous nous installons à une table pour quatre, près d’une fenêtre mais assez éloignés du brouhaha ambiant. Héloïse s’installe sur la banquette rouge face à moi, le serveur nous donne les cartes et s’en va, nous laissant le temps de la réflexion.

— Ça te va ? m’inquiété-je pour elle.

— Ne t’en fais pas Nathan, tout est parfait.

En disant ce dernier mot, ses iris s'arriment aux miens. Je cherche un double sens à sa phrase. Je sais qu'il y en a un, car elle ne m'aurait jamais regardé droit dans les yeux sinon.

— Qu'est-ce que tu sous-entends Joli Coeur ?

Ses joues s'empourprent et cela suffit à confirmer ce que je pense.

— Tu sais que les hommes parfaits n'existent que dans les fictions ?

— Ce sont tes défauts qui te rendent comme ça. Sans eux, tu serais fade, réplique-t-elle.

Je hausse un sourcil, surpris par son répondant mais heureux qu'elle dise le fond de sa pensée. 

— Je vois… donc tu penses que je suis parfait ?

Elle rigole, d'un rire sincère qui fait chaud au cœur, le visage rouge.

— J'ai jamais dit ça… se dépêche-t-elle de se défendre.

Je souris, amusé par la situation. J'aimerai pousser un peu plus mais je sens que je vais atteindre ses limites et elle va se renfermer. Mais ce n'est pas ce que je veux. Alors, je change de sujet en lui demandant ce qu'elle veut manger. Elle hésite un instant mais se décide plus vite qu'à l'habitude.

Nous commandons et le repas se passe en parfaite détente. La viande rouge fond sous mon palet tandis que les frites croustillent sous mes dents. Héloïse se régale aussi et nous passons un super moment ensemble.

A la fin, elle prend une crème brûlée tandis que je prends un café gourmand.

— Ça, je pourrais en manger tous les jours ! s’exlame-t-elle.

Je prends note mentalement tandis que nous dégustons nos desserts. Une fois terminés, nous sortons dans la fraîcheur d'avril, laissant le bruit des couverts, des conversations derrière nous.

Nous marchons lentement jusqu'à la voiture où je lui ouvre la portière, elle montre en me remerciant. Je reprends place à ses côtés puis je démarre avant de reprendre l'autoroute. Je repose ma main légèrement tremblante sur sa cuisse. Je lui jette un coup d'œil mais elle ne réagit pas. Elle pose tout simplement une main sur la mienne. Je souris tandis que nous reprenons notre périple.

— Nathan… est-ce que je peux te poser une question ? me demande-t-elle au bout d'un moment.

— Tu viens de le faire, rigolé-je doucement. Mais dis moi tout…

Elle rigole légèrement avant de se mordre les lèvres. Elle baisse la tête, je ne sais pas pourquoi… Je le sens mal…

— A… à quand remonte ta dernière vraie relation ?

Je suis surpris. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle aille sur ce terrain. En repensant à ça, je sens mes muscles se tendre légèrement.

— Je… pourquoi tu veux savoir ? me raclé-je la gorge.

Je sens son regard sur moi. J'ai chaud. Je ne veux pas reparler de cette histoire. C'est du passé, derrière moi. Aujourd'hui, j'ai su réparer mes blessures.

— Si tu ne veux pas en parler… je comprendrai…

Je sais. Je sais que tu comprendrais. Tout comme si je me décide à t'en parler, tu seras à l'écoute et toute aussi compréhensive. Je soupire en secouant la tête. Elle serre légèrement son emprise autour de ma main, comme pour me signaler qu'elle est là pour moi. 

— J… Ça remonte à trois ans maintenant… lui réponds-je finalement.

Je lui jette un regard. Le sien est fixé sur moi, elle ne me détache pas des yeux. Comme si elle essayait de lire en moi. Mais je ne veux pas. Je veux qu'elle se concentre sur elle. Sur ses émotions, pas sur moi.

— Il… il s'est passé quoi ? questionne-t-elle d'une voix douce.

Je secoue la tête en faisant claquer ma langue. Non, tu ne m'auras pas comme ça…

— Peu importe ce qu'il s'est passé Joli Coeur, c'est de l'histoire ancienne. La seule qui m'importe là, tout de suite, c'est toi, lui réponds-je dans un sourire.

— D'accord… chuchote-t-elle en baissant la tête.

Un pincement au cœur fait son apparition. Je soupire et change d’avis, elle mérite aussi de connaître une partie de mon histoire.

— Elle s'appelait Mélissa… finis-je par me confier. On est resté… un moment ensemble, continué-je la gorge nouée. Je venais d'atteindre un certain nombre d'abonnés et j'avais décidé de faire une rencontre abonné pour célébrer cette première victoire…

Pendant que je raconte cette stupide histoire de ma vie, elle caresse doucement ma main avec ses doigts fins et ses ongles fraîchement faits. 

— Elle est arrivée… et elle avait du mal à venir me parler… au début je pensais que c'était par timidité… alors je me suis approché d'elle, on a discuté… de mon côté, j'ai été rapidement sous son charme. Drôle, belle, spontanée… on avait les mêmes goûts… on a rapidement emménagé ensemble. Mes parents étaient contre, ils voulaient que j'ai des revenus stables, froncé-je les sourcils. C'était le début de ma carrière… alors ils avaient peur que je me casse la figure. Mais ça a fonctionné, j’ai rapidement gravi les échelons.

Un sourire fier se dessine sur mes lèvres tandis que je me remémore cette partie-là de l'histoire.

— Et… alors que ça fonctionnait super bien, je pouvais enfin me poser et offrir à Mélissa le mariage de ses rêves… Sauf… que ce soir là… en rentrant plus tôt que prévu… je l'ai surprise… dans mon lit avec un autre.

Ma main serre involontairement le volant. Je secoue la tête en refoulant mes larmes. Je prends une profonde inspiration avant d'enchaîner.

— Je les ai mis dehors, j'ai déménagé et je me suis plongé dans le travail. Je m'étais promis de ne plus tomber amoureux de ma vie… mais ça… c'était avant toi… ajouté-je. Tu m'as donné un second souffle Héloïse. Tu m'as sauvé bien des façons et sans t'en rendre compte.

Je tourne la tête vers elle, ses yeux verts sont remplis de larmes. Je lui adresse un tendre sourire.

— Ne pleure pas Joli Coeur… c'est du passé tout ça…

Elle hoche doucement la tête en se mordant les lèvres.

— Je suis désolée pour ce que tu as vécu… j'ai du mal à croire comment quelqu'un ait pu te faire du mal ainsi… renifle-t-elle.

Je hausse les épaules :

— Il n'y a pas de réponse à ça… c'était une croqueuse de diamants. Elle voulait uniquement mon argent et dès qu'elle a pu trouver mieux, elle l'a fait. C'est tout.

— Et… et tu n'avais pas peur que je sois comme elle ?

Je souris en secouant la tête :

— Tu m'as toujours appelé Nathan et tu refusais que je paie quoique ce soit pour toi… tu es loin d'être comme elle. Crois moi. Vous n'avez rien en commun et… je t'avoue que si j'avais été avec elle quand on s'est rencontré, j'aurai sans doute tout plaquer pour toi.

Elle rigole. Elle se bidonne de rire même avant de se justifier :

— Tu parles… permets moi d'en douter… Tu ne regardes personne d'autre quand tu as quelqu'un en tête…

— Comment peux-tu le savoir ? lui demandé-je d'un sourire espiègle.

— On t'a dragué je ne sais combien de fois devant moi, et tu t'en ai toujours foutu…

— Démasqué… réponds-je alors.

— Moi aussi je te connais… chuchote-t-elle alors.

Mon cœur se réchauffe tandis que je sens mes muscles se décontracter. Elle continue ses papouilles sur ma main et j'aime ce contact. J'aime le fait qu'elle fasse attention aux détails qui me concernent. J’aime tout simplement être près d'elle. Elle répare ce que d'autres ont brisé, et sans le savoir. C'est ce qui me plaît chez elle. Elle ne se rend pas compte de l'effet qu'elle a sur moi.

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