Lundi
Octobre
Le week-end était passé rapidement, à mon grand malheur... J'avais profité du samedi pour trainer un peu sur le site du lycée, notamment les articles mit à jour et pus avoir la surprise de voir que le dernier en date parlait « des mystérieux squatters du lycée ». Connaissant la vérité, mais ne pouvant en parler à personne, cela me faisait marrer de voir ses différentes théories.
Bref ! Nous étions déjà lundi... C'était partie pour une autre semaine à Sweet Amoris ! Je me suis levée de mon lit et ai commencé à réunir mes vêtements pour aujourd'hui composé : d'un crop top noire, d'un pantalon de la même couleur et d'une veste en jean bleu. Je descendis prendre mon petit déjeuner, mis mes bottines noires et suis montée au lycée les écouteurs dans les oreilles.
Après avoir franchis le portail, j'éteignis ma musique et pus remarquer que j'étais en avance grâce à l'heure sur mon téléphone. Ne sachant pas quoi faire, je décidais de trouver Lysandre, histoire de faire plus connaissance avec lui. Je rangeais mes écouteurs ainsi que mon téléphone dans la poche de ma veste et suis rentrée dans le bâtiment principal. Je le cherchais dans le couloir, quand une fille s'approcha de moi.
Elle avait les cheveux au carré noir, les yeux de la même couleur et portait sur son côté droit un mégaphone et dans sa main gauche un micro. Je savais qu'elle était dans ma classe, mais je n'avais absolument pas retenu son prénom...
La fille : Hé, salut ! Tu es Aria Jones, c'est bien ça ? Moi, c’est Peggy Warren, je m'occupe du site du lycée, en publiant des articles, dit-elle en se présentant en souriant.
C'est donc elle qui gère les articles que j'ai vus... Pensais-je en la détaillant de la tête aux pieds.
Moi : Ravie de te rencontrer Peggy, répondis-je poliment.
Peggy : Bon, trêve de bavardages, dit-elle en approchant son micro près de ma bouche. Il parait que tu as vu une des personnes qui squatte le lycée la nuit, et que tu as même mené ton enquête à ce sujet ?! S'écria-t-elle impressionnée. Tu peux m'en dire plus ?
J'écartais le micro d'un geste de la main, ne voulant pas répondre sur ce sujet :
Moi : Qu'est-ce que tu veux dire ? Lui demandais-je étonnée.
Je préférais faire mine de ne pas savoir de quoi elle parlait :
Peggy : Tu as découvert quelque chose ? S'écria-t-elle impatiente. Tu sais de qui, il s'agit ou de ce qui ce passe ici la nuit ?
Elle me pointa de nouveau son micro vers ma bouche. J'ai promis à Castiel et Lysandre de ne rien dire sur ce qui c'est passé, et je n'ai qu'une parole !
Moi : Non, je n'ai rien trouvé, dis-je en secouant la tête, faussement déçue.
Peggy : Vraiment ? Demanda-t-elle de manière inquisitrice. J'espère que tu ne me caches rien, un jour ou l'autre je saurais la vérité, tu sais ?
Si tu crois me faire peur, pensais-je en la regardant. J'ai été élu « Meilleure menteuse » par mes amies, je te signale !
Moi : Oui, oui, et je te répète que je n'ai rien trouvé et je-
Je me suis stoppée net, au même moment on entendit des voix qui venaient de la salle des délégués. On dirait que la directrice était en train de sévèrement remonter les bretelles à Nathaniel. Peggy s'est immédiatement dirigée vers la salle voir ce qui se passait. Non mais celle-là, je te jure ! Pour ma part, je me suis accoudé à un casier pour essayer de savoir ce qui se passait tout en faisant semblant d'envoyer des messages avec mon téléphone.
Je vis la directrice sortir de la salle des délégués, l'air furax. Qu'est-ce qui ce passe ??? Pensais-je en la regardant s'éloigner vers son bureau. Nathaniel sortit à son tour de la pièce et suivit la directrice du regard, quand son regard se posa sur moi, il s'approcha à ma hauteur :
Nathaniel : Tu étais là ? Tu as tout entendu...?
Celui-ci mit sa main derrière sa nuque, l'air gêné :
Moi : Non, non j'ai juste vu la directrice sortir l'air furax... Dis-je en le rassurant. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui demandais-je ignorante.
Le blond sembla regarder autour de nous, comme pour être sûr que personne ne nous entende. Il se rapprocha un peu plus près de moi et me chuchota alors :
Nathaniel : chuchote Quelqu'un a volé des documents qui étaient gardés dans la salle des professeurs... Dit-il timidement.
Moi : Et elle pense que c'est toi ?! M'écriais-je estomaquée.
Si la directrice pense sérieusement que c'est Nathaniel qui a fait le coup, il va falloir qu'elle change rapidement ces carreaux ! Il n'y a pas de mec plus gentil que lui !
Nathaniel : chuchote Chuuuuuut ! S'exclama-t-il en me faisant mine de baisser la voix. Bah la salle des professeurs est toujours fermé à clef et je suis le seul étudiant à avoir un double, sauf que ma clé à disparu... Me répondit-il troubler.
Le seul... Hum je vois...
Moi : chuchote Ouais, ça fait de toi le parfait suspect... Lançais-je en réfléchissant.
Nathaniel : chuchote Mais je n'y suis pour rien, je me suis fait voler la clé par quelqu'un qui a ensuite volé les documents... Il se mit à soupirer bruyamment. Si je ne remets pas très rapidement de l'ordre dans tout ça, je vais me faire virer... Je ne sais pas quoi faire... Dit-il visiblement démuni.
Le pauvre... Je vois bien que cette histoire le tracasse... Mais ne t'en fait pas j'ai un plan !
Ah bon ?
Moi : Je gagne quoi si je la trouve ? Demandais-je en rigolant.
Nathaniel : Ma reconnaissance éternelle ? Me lança-t-il dubitatif.
Moi : Ah bah à ce prix-là, je cherche ! Lui répondis-je en souriant, amusée. Puis je repris sérieusement. Nan aller sans rigoler, je vais t'aider à la trouver cette clef !
Nathaniel : D'accord ! S'exclama-t-il en retrouvant le sourire. Merci Aria !
Moi : De rien ! Lui souriais-je.
Nathaniel partit en direction de la cage d'escalier tandis que pour ma part, je ne savais absolument pas où chercher... Peggy se rapprocha de moi avec un grand sourire aux lèvres, je l'avais complètement oublié celle-là :
Peggy : Oh oh ! Tu as entendu ça ?! « Le délégué sur la sellette » ! Ça ferait un bon titre ! Je suis impatiente d'en savoir plus sur cette affaire !
Moi : Hum... Dis-je en réfléchissant. C'est sûr que c'est sympa comme titre...
Peggy : Je te dis à plus tard, tu liras mon article hein ! Me lança-t-elle fièrement.
Celle-ci partit en direction des escaliers et elle disparut aussitôt. Elle me fait rire, pensais-je amusée. On voit bien qu'elle est journaliste à fond ! Je cherchais un peu plus dans le couloir quand je heurtais quelqu'un. Décidément je ne fais que ça ! Pensais-je en grimaçant.
Moi : Désolé, je ne t'avais pas vu, m'excusais-je timidement.
C'était une fille très grande, les cheveux noirs mi-long attaché en un chignon haut, la peau mate, habillée dans un style très sportif. Je savais qu'elle était dans ma classe, je la voyais souvent échanger avec Iris pendant les moments où on se dirigeait vers un autre cours. Je savais également qu'elle était dans mon groupe, s'asseyant le plus souvent au fond de la salle.
La fille : T'inquiète ! Hééééé, t'es pas la p'tite nouvelle, qu'est arrivée la semaine dernière ? Dit-elle en me souriant.
Moi : Heu... Si si c'est moi... Répondis-je timidement. Je m'appelle Aria Jones.
La fille : Moi, c’est Kim Gordon, se présenta-t-elle fièrement. Bon, je te laisse faut que j'aille trouver une amie. À tout à l'heure en cours p'tite !
Elle commença à partir, mais je m'écriais aussitôt :
Moi : Attends ! Tu n'aurais pas trouvé une clé par hasard ?
Kim : Nope, me répondit-elle en accentuant bien, sur le « p ». Désolée, pas vu d'clé, dit-elle en secouant la tête.
Moi : D'accord, merci quand même, la remerciais-je en souriant.
Elle s'éloigna vers la salle d'étude. Tandis que je l'ai regardé passer la porte, je remarquais Lysandre à son casier et me suis m'approchée de lui :
Moi : Salut, Lysandre, le saluais-je en souriant.
Lysandre : Bonjour... Aria, c'est ça ? Me demanda-t-il perplexe. Tu es l'amie de Castiel ?
Moi : C'est ça ! Répondis-je en souriant.
Même si je ne sais pas si je peux dire que je suis « amie » avec Castiel, mais bon... Je me rapprochais de lui et me suis mise à chuchoter :
Moi : chuchote Du coup comment vous allez faire pour répéter vos musiques ? Vous ne viendrez plus au lycée la nuit ?
Lysandre : chuchote C'était déjà pas une brillante idée... Dit-il en refermant la porte de son casier. Du coup on a décidé de faire ça, les week-ends chez Castiel.
Moi : chuchote Oui, ce sera moins compliqué... Je repris une voix plus forte. Du coup Castiel et toi, vous êtes bons amis ? Demandais-je curieusement.
Lysandre : On se connaît depuis un petit moment maintenant, oui.
Moi : Ha d'accord, sinon je cherche une clé, tu ne l'aurais pas vu par hasard ? Lui demandais-je avec espoir.
Lysandre : Non, désolé, dit-il en secouant la tête.
Moi : C'est pas grave, merci encore, le remerciais-je en partant en direction de la cour.
Dehors, je regardais la cour en détail, à la recherche du moindre élément pouvant m'intéressée. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin... Pensais-je en soufflant intérieurement.
En fait non... L'aiguille se verrait dans le foin, c'est plutôt comme chercher une aiguille dans une botte d'aiguille...
Tandis que j'étais perdue dans mes pensées, j'aperçus assise sur un banc une fille tenir une grande pochette sur ses genoux, un crayon dans sa main gauche. Elle avait de courts cheveux violets, les yeux bleus/gris et était concentré sur ce qu'elle faisait. Celle-ci était également dans ma classe, elle s'asseyait toujours à côté de Kim en cours. Je me suis approché d'elle en souriant :
Moi : Salut, je m'appelle Aria Jones, lui lançais-je en secouant la main, puis je m'asseyais à côté d'elle. On est dans la même classe.
Elle tourna la tête et me souris chaleureusement :
La fille : Oui je sais, moi, c’est Violette Owen...
Moi : Je cherche une clé, est-ce que tu l'aurais aperçue ? Lui demandais-je avec espoir.
Violette : Non désolée, je n’ai pas fait attention... Me dit-elle en baissant les yeux sur son dessin.
Moi : C'est pas grave, dis-je en lui souriant. Tu dessines quoi sans indiscrétion ? Lui demandais-je curieusement.
Violette : Oh euh... Hésita-t-elle en détournant le regard. Tu veux voir ? Me propose-t-elle timidement.
Moi : Oh ouais ! M'exclamais-je excitée.
Elle me passa sa pochette, c'était un paysage fait entièrement au crayon à papier que je reconnaissais instantanément. En effet, Violette venait de dessiner la cour du lycée. C'est super bien fait ! Pensais-je, impressionnée. Je lui rendis en souriant :
Moi : Waouh, tu dessines super bien ! C'est impressionnant ! M'exclamais-je en admiration.
Violette : Merci... Me remercia-t-elle en rougissant.
Immédiatement après, celle-ci se replongea dans son dessin. Nous avons continué à discuter tranquillement, elle semble très timide, mais très sympathique. Au bout d'un moment la sonnerie annonçant le début des cours sonna, nous coupant dans notre conversation. Nous nous sommes levées du banc et sommes rentrés dans le bâtiment principal, puis nous avons marchés vers la salle 008 pour nos deux heures de philosophie.
Je pris place à ma table et sortis mes affaires en attendant mon professeur. Quand celui-ci fit son entré, il effectua l'appel rapidement et commença son cours aussitôt. À la fin de la première heure, nous fûmes une très rapide pause pour ensuite attaquer la deuxième heure avec un exercice noté.
La sonnerie annonçant la fin du cours sonna et je rangeais mes affaires tranquillement. Ensuite, j'emmenais ma copie sur le bureau de Monsieur Evans et quittais la salle de philo. Dans le couloir quelqu'un m'appela par mon prénom. Je me suis retournée pour voir que c'était Nathaniel qui venait dans ma direction :
Nathaniel : chuchote Alors ? Tu as retrouvé la clé ?
Moi : chuchote Non pas encore et toi ? Lui demandais-je.
Nathaniel : Non toujours pas... Dit-il en soupirant désespéré.
Moi : chuchote Tu sais, je pense que ce n’est pas vraiment la clé qui était intéressante, mais plutôt ce qu'il y avait dans la salle des professeurs. Qu'est-ce qui a été volé exactement ? Lui demandais-je curieusement.
Il détourna les yeux immédiatement :
Nathaniel : chuchote Je n'ai pas le droit d'en parler... Dit-il visiblement gêné.
Oh... Bon après je ne veux pas l'obliger...
Moi : Ok, je comprends... Je vais continuer de chercher alors....
Je commençais à faire demi-tours quand je sentis une pression sur mon bras :
Nathaniel : Attend ! S'écria-t-il.
Celui-ci venait de m'attraper le poignet, je me suis retournée surprise de son geste. En voyant ma réaction, il enleva sa prise immédiatement :
Nathaniel : Pardon... S'excusa-t-il timidement. Puis il baissa le ton de sa voix : chuchote En fait les documents qui ont été volés, sont les examens du premier trimestre. Gardés précieusement sous clé en salle des professeurs, comme tu t'en doutes...
Je voyais bien qu'à sa tête ça ne lui faisait pas plaisir... Ce qui était compréhensif vu qu'il adorait son rôle de délégué.
Eh mais attend, c’est moi ou ça voudrait dire que, si les examens ne sont pas retrouvés à temps... Ils seront retardés... ?
Conscience ce n’est pas le moment de penser à ça !
Moi : Je comprends mieux la gravité de la situation... Dis-je en réfléchissant.
Nathaniel : chuchote Il faut absolument que je retrouve ces foutus examens avant la fin de la journée sinon moi je suis fichue, cuit ! S'écria-t-il paniqué.
La sonnerie annonçant la reprise des cours, nous interrompit. Nous rentrâmes dans la salle 012 pour effectuer nos deux heures de littérature. Je m'installais à ma place à côté de Charlie et attendit que notre professeur fasse son apparition. Après quelques minutes, le temps que tout le monde s'installe. Monsieur Manzanerra rentra dans la pièce et posa sa sacoche à son bureau. Il fit rapidement l'appelle et commença son cours en nous présentant le synopsis de l'œuvre que nous allions étudiait cette année :
M.Manzanerra : La nouvelle et le film suivent la destinée de Marie de Mézières, mariée au prince de Montpensier alors qu'elle aime le duc de Guise. Tandis que la France est déchirée par les guerres de religion entre catholiques et protestants (les Huguenots), Marie lutte contre la passion qui l'attire vers le duc de Guise. D'autres hommes tombent sous son charme. Parmi eux, le comte de Chabannes, homme humaniste et droit, proche ami de son époux. Il la côtoie tous les jours, la voit s'accomplir, et ne peut résister à l'amour. Le duc d'Anjou, fils de la reine, éprouve également pour elle de vifs sentiments. Son mari, le prince de Montpensier, profondément épris, devient fort jaloux de la voir désirée par tant d'autres. La princesse de Montpensier finit par succomber à sa passion, charnellement dans le film, moralement dans la nouvelle. Si Madame de Lafayette la condamne à la solitude et à la mort, Bertrand Tavernier offre aux spectateurs une fin plus ouverte, Marie acceptant le destin qu'elle s'est choisi.
Les deux heures passèrent rapidement puis la sonnerie annonçant la fin du cours sonna. Je rangeais mes affaires et sortit de la salle affamée. Iris, accompagnée de Kim, me demanda si je voulais manger avec elles et Violette au self, ce que j'acceptais immédiatement. Je déposais mon sac dans mon casier et attendis que les filles fassent pareil. Ensemble, nous avons rejoint Violette qui était déjà dans la foule en train de prendre son plateau.
Je pris mon plateau dans les mains et pris de quoi constituer mon repas. Une fois cela fait, je suivis les filles qui prirent une place vers le fond du réfectoire. À table, j’en appris plus sur mes camarades : Iris fait partit du club de musique et avait commencé à jouer de la guitare depuis pas très longtemps. Elle vit avec sa maman et son petit frère, elle connait Castiel, Nathaniel et Ambre depuis la maternelle. C'est une fille rayonnante qui adore sortir avec ses amis et sa famille.
Kim est vraiment une garçonne manquée. Elle pratique le hip-hop depuis qu'elle est au collège, où celle-ci commença à en faire avec ses amis de l'époque. Pour elle le hip-hop est un moyen d'expression et un espace de liberté. Elle pratique trois fois par semaine à la salle de gym Transbay. Kim adore le sport et déteste les cours.
Et enfin Violette qui vit seule avec son père depuis la mort de sa mère, emporter par un cancer du sein quand elle était petite... Elle adore dessiner tout ce qui passe dans son champ de vision, voulant en faire son métier plus tard. Elle adore également le jardinage, activité qu'elle partageait avec sa mère. Violette possède un tempérament extrêmement timide, mais cela ne l'empêche pas de s'être fait des amies.
Après manger, je décidais d'essayer de trouver Nathaniel avant le cours d'histoire-géo pour voir ou il en était dans les recherches. En sortant du self, je percutais encore dans quelqu'un :
Moi : Pardon, excuse-moi... M'excusais-je timidement.
C'était une fille avec des cheveux mi-longs blond vénitien, coiffée en boucles anglaises avec des yeux verts. Elle portait un serre-tête rouge posé dessus sa tête et avait un regard de chipie.
La fille : Hum ça ira pour cette fois, mais ne recommence pas, dit-elle en levant les yeux au ciel.
Je savais qu'elle était dans ma classe, même qu'elle ne cessait de regarder Ambre et ses copines avec admiration.
Moi : Excuse-moi tu peux me rappeler ton nom ? Lui demandais-je gênée.
La fille : Capucine Andrews... Oooooh mais attends... Dit-elle en me détaillant de la tête au pied. Alors c'est toi... Ambre m'a déjà parlé de toi... Dit-elle en fronçant les sourcils, croisant ses bras sur sa poitrine.
Arg, évidement venant d'Ambre je n'ai pas dû avoir un bon portrait... Pensais-je indifférente.
Moi : Je vois... Tu n'aurais pas vu une clé par hasard ? Tentais-je à tout hasard.
Capucine : Une clé ? Répéta-t-elle dubitatif. Non...
Moi : Ok merci.
Je suis mitigé, pensais-je en m'éloignant. Bon c'est une pote d'Ambre, mais je la sens beaucoup plus intelligente que les autres, à voir... Je marchais jusqu'à mon casier, récupérer mon sac puis me dirigeais vers la salle des délégués trouver mon associé d'enquête : Nathaniel Watson ! Je rentrais dans la salle des délégués sauf qu'au lieu d'y trouvais une tête blonde, je tombais sur une autre personne.
La fille : Salut, Aria, me salua-t-elle en souriant. Tu cherches quelque chose ?
Je regardais la fille qui venais de m'adressait la parole. Elle avait de longs cheveux bruns, des yeux bleu clair et un style de première de la classe. C'était elle qui s'était présentait à l'élection de délégués avec Iris... Mélody si je ne me trompais pas...
Moi : Euh... Tu t'appelles bien Mélody ? Demandais-je timidement.
La fille : Oui, c’est exactement ça, me répondit-elle visiblement ravie. Nathaniel m'avait parlé de toi, me lança-t-elle d'un ton le plus polis possible.
Moi : surprise Ha bon ? Ha... Euh... Et il t'a dit quoi...? Demandais-je curieusement.
J'étais un peu surprise suite à son annonce. Pourquoi Nathaniel aurais parlé de moi à cette fille ? Pensais-je pensive.
Mélody : C'était peu de temps après ton arrivée, je l'aide de temps en temps dans sa paperasse, dit-elle fièrement.
Ha, c'est que ça... Pensais-je déçue.
Faut vraiment que t’apprenne la subtilité un jour, ça pourrais t’aider à stopper les crises cardiaques que jtu te fais toute seule…!
Moi : Ha bon, tu es aussi délégué principale ?
Mélody : Non mais ça ne m'empêche pas de l'aider de temps en temps, dit-elle en rougissant légèrement.
Ok elle crush carrément sur lui ! Ça crève les yeux !
Moi : Je vois... Du coup, tu es au courant à propos de la clé des professeurs.
Mélody : Oui, c'est terrible n'est-ce pas ? S'écria-t-elle horrifiée. Je me demande qui à bien pu faire cela... ?
Moi : Mouais, moi aussi... Lançais-je rapidement même si j'avais déjà ma petite idée. Mais ne t'en fais pas, j'ai du sang de Sherlock Holmes, Hercule Poirot et de Miss Jane Marple dans mes veines, aucun mystère ne me résiste ! Répondis-je convaincue.
Est-ce que ça marche si je dis que je suis aussi très forte aux jeux Professeur Layton ? Pensais-je amusée.
Mélody : Je vois que je n'ai pas à m'en faire, dit-elle en rigolant.
Je lui souriais et suis sortis de la salle des délégués. Finalement j'avais parlé à un peu tout le monde de cette histoire de clé et forcément personne ne semblait être au courant... Me restant que quelques minutes avant la reprise des cours. Je décidais d'aller me poser dans la cour, histoire de réfléchir à la suite de l'enquête.
Dehors, je repérais, allongé sur l'herbe, Castiel avec ses écouteurs dans les oreilles. Je me suis dirigée vers lui en souriant. Quand il me vit arriver, il attrapa son téléphone pour couper sa musique, et me regarda intriguer :
Moi : Salut, tu n'aurais pas trouvé une clé par hasard ? Lui demandais-je en souriant.
Castiel : Non... Me répondit-il en fronçant les sourcils.
Moi : Tu me le dirais si tu en avais vu une hein ? Lui demandais-je ironique.
Je peux bien espérer... Pensais-je en roulant des yeux.
Castiel : Mais oui bien sûr... Me répondit-il avec un sourire en coin.
J'y croirais presque !
Moi : Tu ne peux pas être sympa pour une fois ? Lui lançais-je en rigolant.
Castiel : faisant semblant d'être choqué Quoi, je ne suis pas sympa moi ? S'écria-t-il offusquer.
Moi : Oh si si et tellement serviable aussi... Dis-je en rigolant.
Castiel : Ouais, je sais, j’ai trop de qualité, dit-il en me faisant un grand sourire.
Moi : Pfff, t'es con, dis-je en souriant amusée. Au fait Lysandre m'a dit que vous allez arrêter de venir répéter au lycée la nuit...
Castiel : Ouais, c’est ce qu'il y a de mieux à faire... Dit-il en soupirant. Et puis répéter chez moi, ce sera plus fun ! Dit-il fièrement.
Moi : Pourquoi ne pas l'avoir fait avant alors ? Lui demandais-je perdue.
Castiel : Bah au moins ici, on était sur place, me répondit-il en me regardant. Lysandre habite loin de chez moi, du coup quand on restait au lycée, il avait juste à prendre le bus pour rentrer chez lui. Mais bon, c’est pas grave, on trouvera bien un moment pour répéter tant fait pas, dit-il en m'ébouriffant les cheveux.
La sonnerie annonçant la reprise des cours sonna. Je me suis levée pour partir quand je remarquais que Castiel ne bougeait pas d'un poil :
Moi : Tu ne viens pas en cours ? Lui demandais-je.
Castiel : Non pas envie, en plus si c'est pour retrouver l'autre prof qui ne s'est pas se faire respecter, non merci. Je suis mieux ici, allongé sur l'herbe à écouter ma musique, me répondit-il en souriant.
Moi : Ok comme tu veux...
Je rentrais dans le bâtiment principal et montais au premier étage pour me dirigeais vers la salle 114, assister à mon cours d'histoire-géo. À l'intérieur, je m'asseyais à ma place et attendit que le professeur arrive. Monsieur Faraize rentra au même moment et effectua l'appel. Bon à part Castiel qui manquait à l'appel, tout le monde était là.
M.Faraize : Le mythe résistancialiste, d’une France majoritairement résistante face aux ennemis de la nation et de la république semble l’emporter jusqu’en 1969. Cette vision est portée par les gaullistes et les communistes. De Gaulle officialise lui-même ce mythe qui est ensuite porté par les gaullistes. Cette mémoire vise à donner l’illusion d’une victoire des armées de la France (FFL) et d’un peuple entré en résistance derrière le héros du 18 juin. Elle veut faire oublier la guerre civile pour mieux restaurer l’unité nationale. C’est un choix politique : la raison d’État impose une mémoire officielle qui oublie volontairement la réalité des faits.
Tandis qu'il écrivait les informations importantes au tableau, je me plongeais dans mes réflexions. Castiel aurait pu voler la clé de Nathaniel, comme il l'a déjà fait, mais je ne pense pas que ce soit pour voler des examens... Je me suis retournée discrètement pour observer Ambre parlait avec Li, tandis que Charlotte écrivait sur son cahier.
C'est peut-être trop facile, mais je partirais sur Ambre, après tout ça lui ressemblerait bien de faire ce coup ! Il faudrait que je fouille dans son casier... Pensais-je. Mais comment faire pour le faire discrètement... ? Ooooh j'ai ma petite idée !
Est-ce que je dois avoir peur ?
Je levais la main timidement :
M.Faraize : Oui Mademoiselle Jones ? Quelque chose à rajouter sur la mémoire gaulliste ?
Moi : Euh non Monsieur... À vrai dire est-ce que je pourrais aller aux toilettes s'il vous plaît ? Demandais-je poliment.
M.Faraize : On vient juste de rentrer, il fallait y aller à la récréation... Répondit-il gêné.
Moi : Mais c'est important Monsieur !
M.Faraize : La pause est dans une heure, vous pouvez bien vous retenir jusque-là... ?
Moi : J'ai mes règles !
Un blanc fit son apparition et Monsieur Faraize se décomposa immédiatement :
M.Faraize : Oooooh... Eh bien.... Oui allez-y mademoiselle... Me lança-t-il rouge de honte.
Je le remerciais rapidement, fis semblant de prendre une serviette hygiénique dans mon sac et suis sortis de la salle à toute vitesse. Bon il faut que je me dépêche je n'ai pas beaucoup de temps ! Pensais-je en courant dans les escaliers pour descendre au rez-de-chaussé. Je cherchais le casier d'Ambre et le trouvais sans difficulté. Par chance, je me souvenais encore de son code et ouvris avec facilité son casier.
Je fouillais dedans rapidement, mais faut dire que son casier était rempli de babioles en tout genre. En quelques minutes, je réussissais à trouver une clef cachée en dessous d'un classeur. J'aurais pu me dire qu'elle correspondait à quelque chose d'autre, mais Nathaniel étant très méticuleux, il avait écrit à quoi correspondait cette clef et cette cruche d'Ambre n'avait pas eu l'idée de l'enlever.
Je rangeais la clef dans la poche de mon jean et allais renfermer son casier quand quelque chose attira mon attention. C'était un carnet rose bonbon avec une couverture en fourrure. Au secours... Pensais-je en le feuilletant rapidement. Et quel fut la surprise de constater que c'était son journal intime ! Je lisais rapidement son récit quand un passage m'interpella.
J’en avais assez qu’il ne me défendait plus ! Assez de le voir, être toujours du côté de cette peste d’Aria ! Alors hier soir, pendant qu’il était à la douche, j’en ai profiter pour rentrer dans sa chambre et je me suis lancée. J’ai cherché pendant longtemps et j’ai fini par trouver, je lui ai piqué la clé de la salle des professeurs.
Ce matin, je me suis introduit dans la salle des professeurs et j’y ai trouvé les examens du premier trimestre et je les ai pris. Tout ce que je voulais, c’était qu’il soit puni et qu’il redevienne un élève comme les autres ! Maintenant, il ne pourra plus jamais me punir ! D’accord, ce n’est pas très sympa, mais peu importe… C’était le seul moyen !
Quelle garce cette Ambre ! Pensais-je en refermant son carnet avec rage. Je le glissais entre mon pantalon et mon ventre et suis retournée fissa en cours. Le reste du cours fut interminable... Je bouillais sur place ne pouvoir dire à Nathaniel ce que j'avais découvert. Quand la fin de l'heure sonna, je rangeais mes affaires précipitamment pour pouvoir rattraper Nathaniel. Dans le couloir, je l'interpelais alors qu'il s'en allait vers le CDI :
Moi : Nathaniel attend !
Nathaniel : Aria qu'y a-t-il ? Me demanda-t-il surpris.
Moi : J'ai retrouvé ta clef ! Lui lançais-je en souriant. Tiens !
Je lui rendis la clef qui était dans ma poche de jean :
Nathaniel : Ça, c’est une bonne nouvelle ! S'exclama-t-il en souriant. Merci énormément, où était-elle passée ?
Moi : Tu veux vraiment que je te fasse un dessin, dis-je en regardant Ambre du coin de l'œil.
Nathaniel : Ambre !? S'écria-t-il en fronçant les sourcils. Cette fois elle ne s'en tira pas comme ça !
Il commença à s'avancer vers elle, quand je le retenais par le bras :
Moi : Attend j'ai une ma petite idée pour qu'elle me dise où elle a caché les examens, dis-je avec un petit sourire en coin. Tu pourrais me passer son numéro s'il te plait ?
Il s'exécuta immédiatement et me demanda :
Nathaniel : Pourquoi tu veux son numéro ?
Moi : Tu verras bien, lui lançais-je en souriant. Tu m'attends en salle des délégués, je vais te chercher ses examens.
Je ne lui laissais pas le temps de comprendre que je filais aux toilettes du rez-de-chaussé pour téléphoner. Je m'asseyais sur la cuvette des toilettes, sortis son carnet de mon sac et composais le numéro d'Ambre :
Ambre : *** Oui allô ? ***
Moi : Coucou Ambre tu vas bien ? Souriais-je de manière diabolique.
Ambre : *** Aria ?!! Comment tu as eu mon numéro ? Qu'est-ce que tu veux ***
Moi : Oh rien, je tenais juste à te féliciter pour ton style d'écriture, j'aime vraiment beaucoup.
J'ouvris son carnet à une page au hasard qui parlait de la directrice :
Moi : « Aujourd'hui je viens de croiser cette attardée de Directrice, la pauvre ce qu'elle à l'air cloche dans son vieux tailleur » et -
Ambre : *** Qu'est-ce que tu veux ? ***
Sa voix s'était fait plus petite :
Moi : Que tu me dises où tu as caché le dossier des examens, lui répondis-je en fronçant les sourcils. Et vite parce que sinon je déballe ta vie intime à Peggy pour qu'elle en fasse un article sur le site du lycée. Compris ?
Ambre : *** Oui oui compris, dit-elle la voix paniquée. Écoute tu vas dans les toilettes des filles du rez-de-chaussé, troisièmes cabines. Ce que tu cherches et sur le réservoir de la chasse d'eau... ***
Je relevais immédiatement la tête, en effet un dossier marron dépassé légèrement.
Moi : Super merci beaucoup, la remerciais-je en souriant.
Ambre : *** Et attend et pour mon journal intime ? ***
Moi : Retrouve-moi en salle des délégués, lui lançais-je en raccrochant immédiatement.
Je sortis des toilettes et courrais en direction de la salle des délégués. En rentrant je trouvais Nathaniel assis sur une chaise la tête dans ses bras :
Moi : Voilà ! Lui lançais-je en lui donnant l'enveloppe en souriant. Elle n'a pas été ouverte.
Nathaniel : Ambre ne l'a pas ouverte ? S'écria-t-il surpris. Quel soulagement, je vais pouvoir régler cette affaire alors... Dit-il en soupirant apaisé.
Moi : Ça va aller ? Demandais-je inquiète.
Nathaniel : Oui oui, je vais la mettre quelque part dans la salle des profs, ils croiront l'avoir rangé au mauvais endroit. Ça devrait aller je pense... Dit-il en m'affichant un sourire triste.
Moi : J'espère pour toi... Et pour Ambre...? Demandais-je nerveusement.
Nathaniel : Je vais me débrouiller pour qu'elle soit viré quelque jours pour un motif quelconque, elle a vraiment était trop loin.
Moi : Finalement, tu vas te venger de ta sœur ? Dis-je avec un petit sourire amusé.
Nathaniel : Je n'aime pas vraiment dire ça, mais je ne vois pas quoi faire d'autre...
Moi : Je comprends... Mais tu as raison je pense...
Nathaniel : Merci, j'espère qu'elle va comprendre la leçon et que ça ira mieux après.
Euh nan là, je pense qu’il est trop naïf...
Au même moment Ambre arriva en trompe dans la salle des délégués avec ses acolytes :
Ambre : TOI ! S'écria-t-elle furieuse. Rends-moi mon journal !
J'hochais les épaules, l'air indifférent. J'ouvris mon sac et lui rendis son journal :
Nathaniel : Les filles, est-ce que vous pouvez nous laisser s'il vous plait ? Dit-il en regardant Charlotte, Li et moi. Il faut que je parle avec Ambre...
Moi : Oui, bien sûr... Répondis-je timidement.
Je sortis de la salle d'étude accompagnée de Li et Charlotte, en veillant à bien fermer la porte. Ce qui allait suivre ne regardait que Nathaniel et Ambre. Les filles s'en allèrent vers la salle d'étude tandis qu'une main se posa sur mon épaule. Je me suis retournée surprise. Ouf ce n'est que Lysandre... Pensais-je en mettant ma main sur le cœur.
Lysandre : Excuse-moi, pourrais-tu me rendre un service ?
Moi : Hum oui, qu'est-ce que c'est ? Demandais-je curieusement.
Lysandre : Tu sais mon bloc-note, que tu avais trouvé vendredi dernier ? Est-ce que tu l'as lue ? Me demanda-t-il nerveusement.
Moi : Non pourquoi ?
Lysandre : Vraiment ? Merci, j'apprécie, dit-il en me souriant. En fait, je l'ai justement encore égaré et je n'ai pas trop envie que quelqu'un le trouve et le lis. Tu pourrais me le ramener si tu mets la main dessus ?
Moi : Oui pas de soucis, dis-je en lui souriant.
Lysandre : Merci beaucoup, me remercia-t-il en souriant.
Celui-ci partit en direction de la cour tandis que moi, je sortis du bâtiment pour aller dans la cour. Je la scannais au peigne fin, quand je crus apercevoir le bloc-notes sur un banc. Je me suis approchée pour vérifier et en effet, c’était bien celui-ci. Je le récupérais dans ma main et suis rentrée dans le bâtiment principal, contente de pouvoir le redonner à Lysandre.
À peine rentrée dans le couloir que je vis la porte de la salle des délégués s'ouvrir pour laisser une Ambre en furie sortir. Quand son regard se posa sur moi, je crus, l'espace d'un instant, voir ses yeux changer de couleur tellement elle avait la haine contre-moi :
Ambre : Toi ! Ne bouge pas d'ici !!! Dit-elle en me menaçant du doigt. Tout ça, c'est de ta faute ! J'espère que t'es contente ! Oui très et toi ? Je suis viré plusieurs jours, mais méfie-toi, tu vas le regretter quand je reviendrais !
Moi : Oh regarde je tremble, dis-je en bougeant ma main de gauche à droite. C'est toi qui à voulu jouer et t'a perdu ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
Ambre : Quoi ?! Tu vas voir, tu vas le regretter tout de suite !
Elle leva sa main dans ma direction. Elle est sur le point de me gifler !!! Pensais-je en commençant à reculer. Je vis une ombre passer juste devant moi. C'était Lysandre qui avait saisi le poignet d'Ambre avant que sa main ne me touche :
Lysandre : Il me semble mademoiselle que l'on est responsable de ses propres actes et qu'il faut les assumer... Dit-il en fronçant les sourcils.
Après ça, celui-ci lâcha son poignet. Ambre nous regarda tout les deux en fulminant quand soudain Nathaniel sortit lui aussi de la salle des délégués :
Nathaniel : Qu'est-ce que tu fais encore ?! Dit-il en s'énervant. J'en ai ras le bol de tes conneries, maintenant tu te calmes et on rentre directement à la maison, c’est compris ?! Dit-il en lui prenant le bras sévèrement.
Ambre était restée bouche bée quelques instants avant de tourner les talons sans rien dire vers la cour suivit de près par son frère. Je crois qu'elle non plus n'avait jamais vu son frère comme ça, pensais-je moi aussi ahurie.
Moi : M-Merci, c'était moins une, dis-je un peu gênée, en me retournant vers Lysandre.
Lysandre : De rien, je n'aime pas trop me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais tu semblais avoir besoin d'aide...
Moi : Tiens ton bloc-notes, dis-je en lui tendant son carnet en souriant.
Lysandre : Merci beaucoup ! Me remercia-t-il soulagé. Ou était-il ?
Moi : Dans la cour, sur un banc, tu l'as peut-être oublié après une pause...
Lysandre : Oui peut-être... Encore merci, à demain.
Moi : De rien, à demain.
Nous nous saluâmes et suis sortis du lycée pour rentrer chez moi. A la maison, je montais dans ma chambre, posais mon sac près de mon bureau et fis mes devoirs. Au bout d'un moment Maman m'appela pour venir passer à table. Je rangeais mon cahier dans mon sac et descendis les escaliers pour me laver les mains puis je passais à table. On se raconta chacun comment s'était passer nos journées. Après avoir finis de manger, j'aidais mes parents à débarrasser la table et suis montée dans ma chambre me coucher. Je pris une douche rapide, me sécher comme il faut. J'ai enfilé mon pyjama et me suis endormis dès que ma tête avait touché mon oreiller.