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Lydia2145
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Chapitre 1

— Malia ça va ? demande ma mère tout en hurlant depuis le rez-de-chaussée 

— Oui tout va bien ! Je suis juste tombée de mon lit ! je réponds sur le même ton qu’elle

       Alors tout ça n’était qu’un rêve ! Voilà qui me rassure mais qu’est ce qu’il était étrange. C’est la première fois que ça m’arrive ! Je m’y croyais réellement pourtant, à tel point que mon pyjama en est trempé de sueur. Beurk ! Je crois qu’une bonne douche s’impose là. Mais avant j’éteins mon réveil et regarde l’heure : 7h20. J’ai largement le temps. Je vais prendre une douche froide, histoire de me rafraîchir les idées. Je n’arrête pas de penser à ce rêve. 

       Maintenant que j’y pense, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. J’avais dix ans quand j’ai rêvé que mes parents divorçaient et une semaine après, ils me l'annoncèrent. J’avais vraiment eu du mal à l’accepter mais je ne leur ai jamais avoué. Aujourd’hui je vis avec ma mère, et mon père habite toujours à Seattle près de mon lycée. J’ai aussi la chance que mes parents se soient quittés en bon terme et soient restés amis. 

       Une fois ma longue douche terminée, je m’habille d’un jeans troué bleu clair et d’un tee-shirt bustier blanc avec de la dentelle. Je sèche puis lisse mes longs cheveux ondulés bruns ainsi que ma frange. Je maquille légèrement mes yeux bleus de mascara et d'eye-liner et mets du rouge à lèvre bordeaux. J’enfile mes bottines marrons. Et voilà je suis prête pour cette rentrée en terminal. Je descends dans le salon et embrasse ma mère. Je mets mes écouteurs et mets ma musique en marche tout en allant au lycée. J’écoute tranquillement celle-ci quand quelqu’un me saute littéralement dessus nous faisant presque tomber toutes les deux.

— Queenn ! l'appelé-je en retirant mes écouteurs et me retournant vers elle

— Ouais, c’est moi ! Alors t’aimes bien ? me demande-t-elle tout en tournant sur elle-même

       Queenn porte une robe noire avec des fleurs roses. Le tout accompagné de chaussures compensées bleue marine ainsi qu’une veste en cuir noir. Ses cheveux naturellement blonds et bouclés sont teints en bordeaux, faisant ressortir ses jolis yeux bleus. 

— J’adore, surtout ta nouvelle couleur !

— Ouais, je sais je sais. dit-elle fièrement 

— Par contre, ne prends pas trop la confiance Queenny quand même

— Laisse moi un peu rêver tout de même 

       On se regarde puis on éclate de rire. Putain, qu’est ce qu’elle m’avait manqué cette folle ! Queenn et moi, nous nous connaissons depuis la maternelle. On s’entendait bien mais sans plus. Cependant elle a été là au moment où j’en avais le plus besoin en primaire et depuis nous sommes inséparables, même si on est l’exact opposé l’une de l’autre. En effet, de nous deux, c’est Queenn la folle de service alors que moi je suis la «sainte-nitouche» comme me le dit souvent les gens qui me jugent sans me connaître. J’avoue que je suis timide et que j’ai toujours peur de mal faire, d’où mon côté prudent dû à mon stress permanent, mais au fond je ne me laisse pas tellement faire ! Je m’énerve vite et suis très rancunière. Je suis aussi très organisée alors que Queenn ne se prend jamais la tête. Elle est d’une nature sociable et se fait très vite des amis. Elle est désordonnée et surtout tête en l’air ce qui nous fait toujours rire. 

       En vrai, la seule chose que nous avons en commun c’est notre sincérité. Et le chocolat ! Quand il y a du chocolat, on peut faire peur aux gens en bavant comme deux idiotes. Certes on est différentes mais notre amitié est très solide malgré les nombreuses disputes qui ne durent jamais plus d’une heure. Elle est comme ma sœur.

— Lia ! Qu’est-ce qui ce passe ? me demande-t-elle soudainement inquiète 

— Je vois qu’on ne peut rien te cacher à toi, soufflé-je

— Et non je te connais par cœur Malia Summer ! 

— Et je dois même avouer que cela en fait presque peur Queenn Martin, acquiescé-je 

       On rigole de bon cœur puis je lui raconte mon rêve. Elle écoute attentivement chacune de mes paroles et semble un peu surprise. Mais je la connais, elle va me sortir encore un truc du genre «oh c’est trop mignon ! Vous iriez trop bien ensemble !» sauf que c’est loin d’être mignon. Et comme je m’y attendais, sa première réaction est :

— C’est le destin ! hurle-t-elle tout en sautant comme une folle 

— Queenn je te dis haut et fort : il n’y aura jamais et je dis bien jamais rien entre Aaron et moi !

— Attends ! Tu peux répéter, s’il te plaît ! me supplie-t-elle en sortant son téléphone 

— Jamais de la vie ! Jamais je le redirais pour que tu enregistres mes paroles ! déclaré-je en riant

— Tu n’es pas sympa, boude-t-elle. Moi je voulais te le ressortir pour quand tu sortiras avec lui et que vous aurez trois enfants dont je serais la marraine de la petite Julie pour te dire le jour de ton mariage : «Alors qui c’est qui avait raison ? C’est moi, Queenn Martin ! La meilleure…»

— Non mais tu t’entends parler, la coupé-je tout en rigolant. T’es vraiment folle ! Et puis j’appellerais pas ma fille Julie ! 

— Tu l’appelleras comment ta fille alors ? 

— Je ne sais pas mais sûrement pas Julie !

— Et pourquoi pas Queenn pour rendre hommage à ta meilleure amie chérie ?

— Dans tes rêves peut-être, ris-je 

       C’est pas croyable comment cette fille peut mettre toutes mes angoisses de côté et me faire rire avec ses bêtises. Nous entrons dans le lycée et les premières personnes que nous voyons sont Aaron et sa bande. Je sens mon cœur battre la chamade et toute ma bonne humeur disparaît, pas que je le déteste ou quoi que ce soit, c’est juste que les rumeurs sur lui ne sont pas vraiment positives. Et puis parler et traîner avec des gens comme lui, je ne peux pas. Même si je dois bien avouer que malgré sa réputation, il est vraiment séduisant.   

       Aujourd’hui il est habillé plutôt classe : jeans noir, tee-shirt blanc avec une veste en cuir. Ses cheveux cendrés font un effet coiffé-décoiffé qui, je dois l’avouer, le rend vraiment sexy ! Ses yeux bleus sont magnifiques, tu n'as qu’à les regarder une seule fois pour être absorbée. En plus d’être le mec le plus séduisant du lycée, Aaron fait aussi partie des plus populaires comme son petit frère Aiden qui est tout aussi beau que lui. On pourrait croire qu’il sont jumeaux sauf qu’Aiden est plus jeune d’un an, qu’il a les cheveux plus clairs que son frère et les yeux verts. 

— Bon arrête de le regarder aussi ! Sinon je vais vraiment finir par croire que tu es vraiment en love sur lui rigole Queenn me faisant aussi sortir mes pensées 

— Ah ah très drôle - dis-je ironiquement

— Lia, t’étais carrément en train de le mater ! C’est limite si je ne sortais pas un mouchoir pour essuyer ta bave, répond-t-elle pour m’emmerder

— Je ne le matais pas ! je mens 

— Menteuse ! Tu rougis ! affirme-t-elle avec un sourire malicieux

— Je ne rougis pas ! boudé-je

       Bon c’est vrai je le matais mais je ne supporte pas qu’on me voit faire ça. Parler d’amour me met un peu mal à l’aise surtout si ça me concerne. Je me dirige vers le panneau d’affichage mais je suis vite rattrapée par Queenn.

       La sonnerie retentit, Queenn m’attrape le bras et me dirige vers notre salle de classe. Elle me force à m’asseoir au fond alors qu’elle sait pertinemment que je déteste ça ! 

— T’as de la chance que je t’adore

— Oui je sais ! Ta vie serait tellement ennuyante sans Lexi et moi

— Pas faux mais pas vrai non plus, la taquinais-je en souriant 

       Queenn me fixe offusquée, la bouche ouverte et sa main droite sur son cœur, je la regarde et ne peut m’empêcher de rire devant cette tête.

— Ah nan mais je rêve ! Il a fallu que je me retrouves avec cette satané folle et sa pote sans aucune mode - peste une voix que je connais que trop bien 

— Bonjour Haylay, moi aussi je suis ravie de te voir - dis-je ironiquement 

— Le plaisir n’est pas du tout partagé ! Je viens pourtant de le dire ! Mais j’avais oublié que t’étais conne !

— Si toi-même tu n’arrives pas à comprendre le sarcasme, c’est que la conne c’est toi ! crache Queenn 

— Laisse là Queenn, cette fille n’en vaut pas la peine 

       J’emmène Queenn avec moi et heureusement la prof arrive et nous demande de nous taire ce qui empêche l’autre cruche de répliquer. La prof raconte le baratin de la rentrée, le règlement etc... Mon regard se dirige vers la fenêtre pour voir ce qui se passe dehors. Il faut dire que personne n’écoute. En même temps, tout le monde connaît le règlement du lycée. Enfin pas tous il faut croire, puisque je vois Aaron et sa bande fumer alors que les cours ont commencé il y a cinq minutes. 

       Automatiquement je repense à mon rêve. C'est tellement troublant ! Tellement improbable mais tellement réel à la fois... Je suis perdue. Pourquoi est-ce que je me suis vue mourir dans ses bras ? Voir sa propre mort en rêve est déjà assez choquant mais en plus avec une personne que l’on ne connaît guère, c’est vraiment perturbant. Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi c'était lui que j’ai vu et pas quelqu’un qui m'est cher comme mes parents ou même Queenn ou Lexi. 

       Je le vois rire avant de se relever du banc où il était assis, jeter sa cigarette à la poubelle après l’avoir bien éteinte puis se retourner pour aller sans doute en cours. Mais en se retournant je rencontre ses magnifiques yeux azurs. Dans mon rêve il pleurait et je crois même que c’est bien la première fois que je le voyais même si ce n’est pas réel. Ses yeux étaient livides et imploraient mon retour, je pouvais y ressentir toute sa sincérité et... son amour ? Non impossible que ce soit de l’amour mais en tout cas il voulait vraiment que je revienne mais la question est : « Pourquoi ? »

       Soudain je me rends compte que cela fait un moment que je me suis perdue dans mes pensées juste en regardant ses yeux qui d’ailleurs me scrutent. Je me sens rougir puis je détourne le regard. Pourquoi est-ce que je l’ai fixé comme ça ???!!! 

— Euh ça va ? me demande ma meilleure amie

— Hein ?! Oui pourquoi ? essayé-je de dire naturellement 

— Pour rien...

       Elle m’observe sans dire un mot puis reporte son attention sur le cours ou plutôt les explications de la prof. Je n’ose même plus regarder la fenêtre alors que c’est habituellement mon quotidien ! J'aime bien regarder par la fenêtre pendant les cours si je les trouve trop ennuyants. Regarder l'environnement me fait me sentir bien. Tellement bien que je laisse mes pensées aller et venir comme elles veulent. Ce qui me vaut souvent des remarques de la part des professeurs. 

       D'après eux, si j'arrive à bien me concentrer je pourrais avoir de meilleures notes. Je dépasse à peine la moyenne dans certaines matières, je suis forte en maths et en français mais tellement nulle en biologie et en histoire. Après ce n'est pas l'envie qui me manque, je fais des efforts, mais rien à faire, je n'y arrive pas. J’essaie tant bien que de mal d’écouter le cours mais toujours avec beaucoup de difficulté. Je regarde ma meilleure amie dessiner une rose sur son cahier. Elle a toujours su dessiner. Cette rose me rappelle la tenue qu’elle portait le jour de notre rencontre.

       Soudain je replonge dans mes souvenirs. Je ne regretterai jamais le jour où nous sommes devenues amies. C’est l’un des moments les plus joyeux de ma vie, qui était plutôt sombre auparavant.. 

       En effet, avec Queenn on se connaît depuis le collège mais à l’époque on ne traînait pas ensemble parce que je restais avec Haylay. Oui Haylay, cette fille qui me fait chier depuis le collège, était avant ma meilleure amie mais les circonstances ont fait qu’une énorme dispute a éclaté entre nous gâchant cette amitié. En 6ème, elle s’entendait bien avec un garçon, on traînait toujours ensemble tous les trois et Haylay était amoureuse de lui. Bien entendu je le savais mais une fois alors qu’Haylay était partie aux toilettes, ce fameux garçon et moi l’attendions dehors, j’écoutais ma musique quand celui-ci m’enleva un écouteur pour me susurrer dans l’oreille un « Je t’aime » et sans me laisser le temps de répondre, il m’embrassa.

       Mais malheureusement, nous étions devant les toilettes qui avaient une fenêtre sur la porte donc Haylay nous a vus. Elle est entrée dans une colère noire en sortant des toilettes puis m'a giflée devant tout le monde en m’insultant. J’ai essayé d’en discuter avec elle mais en vain, elle ne voulait plus me parler. Le lendemain était un samedi, et le garçon qui m’avait embrassé la veille m’avait envoyé un message pour me dire qu’il déménageait ce week-end là, qu’il n’avait pas eu le courage de nous le dire en face, mais qu’il tenait vraiment à nous deux. Il savait depuis longtemps qu’Haylay l’aimait mais il était vraiment tombé amoureux de moi. Il s’excusa pour avoir été un lâche, que nous allions lui manquer mais il m’a avoué qu’il ne regrettait pas de m’avoir déclaré sa flamme ni de m’avoir embrassée. J’étais triste car je le considérais comme mon meilleur ami mais j’étais encore plus mal en pensant à l’état d’Haylay. J’avais pour ambition de me réconcilier avec elle dès le lundi mais ce que je ne savais pas c’est qu’elle avait retourné tous mes amis contre moi, elle m’insultait tous les jours, me traitait comme une moins que rien. J’étais son souffre douleur.

       Mais dans la souffrance que je vivais, une bonne étoile est tombée et a fini par me relever pour aller de l’avant. C’était Queenn, habillée d’un tee-shirt blanc avec une magnifique rose tenue avec deux mains qu’elle avait confectionnée. Depuis que je connais Queenn ma vie va nettement mieux, elle est plus simple et plus joyeuse. J’ai pris confiance en moi et j’ai réussi à dire ce que j’avais sur le cœur. J’ai donc fait comprendre à Haylay que je ne serais plus jamais son souffre douleur.

       On a d’ailleurs failli aller jusqu’aux mains tellement elle me hait. Elle continue à m’envoyer des piques par-ci par-là encore aujourd’hui mais je suis assez mature pour ne pas en tenir compte. J’ai compris qu’elle n’en valait pas la peine et ça me fait rire qu’elle se croit supérieure à moi juste parce que je ne réponds pas à ses provocations, parce que j’ai «peur d’elle». Mais bon, j’ai beau ne rien dire ça reste quand même et je peux péter les plombs à un moment donné.

       De plus, j’ai presque envie de remercier ce garçon de m’avoir embrassé ce jour-là car c’est grâce à lui qu’aujourd’hui je suis amie avec Queenn. J’ai eu de la chance de n’avoir jamais été dans sa classe au collège et durant mes deux premières années de lycée mais il faut croire que cette chance a disparu. Et le fait de l’avoir dans ma classe cette année ne va pas arranger les choses, ça va juste les empirer ! 

       Et puis quand je vois le comportement d’Haylay avec ses amies, Lindsay et Leslie, qui la suivent comme des chiennes, je me dis que j’ai eu de la chance dans mon malheur. Je regarde Haylay qui est habillée de façon provocante, en train de mâcher un chewing gum telle une grosse vache et ça me fait rire. C’est dans ces situations que je me dis que j’ai mûri.

— Malia, qu’est ce qui te prends ? demande Queenn perplexe

— Hein de quoi ? 

— Tu souriais d’une façon bizarre ! Ça en faisait presque peur 

— Ah ça ! Je…

— Mlle Summer et Mlle Martin, arrêtez donc de discuter ! nous réprimande notre professeur 

— Désolé répondons-nous en même temps 

       Et la revoilà partie dans son baratin ! Je pose ma tête sur mes bras et ferme les yeux ! Vraiment ça ne me ressemble pas ! Mais bon on le connaît le règlement à force ! Soudain mon ventre se fait entendre et je rigole doucement avec Queenn. 

— Bah alors bouboule on a faim ! T’as pas assez déjeuner ! dit une voix que je connais trop bien.

       Reste zen ! Reste zen ! Respire et calme toi avant que cela dégénère !

— Retire ça de suite ! déclaré-je calmement 

— Mais pas la peine d’être aussi désagréable ! Je disais juste comme ça ! Je ne voudrais pas que tu grossisses encore plus que tu ne l’es déjà !

— T’es sérieuse ? répond Queenn

— Laisse tomber, cette fille n’en vaut pas la peine ! Elle veut juste se faire remarquer parce qu’elle est mal dans sa peau...

— Mais ferme ta gueule ! 

— Pourquoi ? Entre nous tu sais que j’ai raison n’est-ce-pas ?! Dis-je d’un sourire malicieux  

— J’vais te tuer Malia ! menace-t-elle parce qu’elle sait où je veux en venir

— Tu ne le feras pas ! T’es trop conne pour savoir utiliser une arme 

— Pff pouffiasse lâche-t-elle 

— Salope dis-je à mon tour 

— Bon ça suffit ! crie ma professeur. Je ne tolère aucune grossièreté dans mon cours ! Malia comme ça à l’air de te faire rire viens donc devant à côté d’Isaac 

— Quoi ! 

— Ne discute pas ! Depuis même pas une heure tu ne fais que de te faire remarquer alors que ce n’est que le premier jour de classe ! Donc tu viens t’installer là ! m’ordonne-t-elle en montrant du doigt ma nouvelle place 

       C’est donc avec mécontentement que je vais m’installer à ma nouvelle place laissant ma meilleure amie seule à son tour et sous le regard moqueur d’Haylay. Mon nouveau voisin me regarde avec dégoût ! Avec dégoût ?! Pourquoi ? 

— Salut ! dis-je simplement mais en vain je retente encore une approche, Alors toi c’est Isaac ? 

       Toujours rien, il me met littéralement un vent que je me sens blessée dans mon égo 

— T’es pas très bavard dis donc !

— Belle déduction Sherlock ! En même temps ce n’est pas comme si qu’on n’était pas en cours, lâche-t-il ironiquement 

       Sympa ! Je ne réponds pas et il se concentre sur ce que dit la prof. Je me mets alors à le regarder. N’empêche qu’il soit très direct, Isaac reste quand même très mignon à regarder. Il est grand, brun, a les yeux marron avec des traits du visage bien formé et possède un cicatrice sur son arcade sourcilière le rendant encore plus mignon

— Tu peux arrêter de me fixer ?! lâche-t-il sans gêne 

       Dites-moi que je rêve ? Cette journée va de pire en pire !

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