Je fermais les yeux en sentant la douleur envahir mon corps, je n'aurais pas pu imaginer être retrouvé ou était je naïf ? Naïf de croire que je pouvais échapper au descendant des divins ?
Je n'osais pas bouger ce qui irrita Tityos. Il attrapa mes cheveux les reniflant comme un animal, me forçant à rapprocher mon visage du sien. Je pouvais sentir son odeur, il sentait la terre et l'envie... Il était le fils d'un Titan et pas n'importe laquelle ; Gaï. Cette parenté le rendait à la fois puissant et complétement fou.
Il avait beau avoir été condamné à l'enfer pour la tentative de viol de Léto, cela n'avait en rien diminuer sa perversion.
- Oh... Oh... OH PUTAIN QUE TU MA MANQUER MA DOUCE KARAMELA ! Tu ne sais pas combien de nuit j'ai passé à penser à toi... à t'imaginer à genoux me suppliant...
- Ferme la peu Tityos.
L'odeur d'ambroisie ...Pirithoos, fils de Zeus. Lui était certainement le plus vicieux des quatre. Jamais il n'avais posé la main sur moi, mais il est celui qui m'a détruit mentalement.
L'homme aux cheveux d'or et au regard d'ambre s'avança et ce mit à ma hauteur avant de me regarder en silence, il soupira avant de me gifler si brutalement que ma lèvre s'ouvrit, laissant un giclé de sang se déverser sur mon menton.
- Tu es pathétique, Perséphone n'aurait jamais laissé un satyre l'attraper ! Tu es une erreur de la nature ! Je devrais arracher ta peau pour te remodeler à sa personne LA et SEULEMENT LÀ, tu seras digne de me regarder !
- OOOOh tu es dur Piri ! La gamine à quand même réussi à nous échapper pendant huit ans, il faudrait l'applaudir un peu.
Autolycos... Fils d'Hermès et de Chioné, un sale fourbe qui use de son parler pour faire avaler tout ce qu'il veut. Il était souvent là à se moquer de moi, avant de me rouer de coup quand nos regards se croisait.
A son tour il vient rejoindre ses deux amis pour être à ma hauteur, attrapant mon visage entre ses mains, il n'aimait pas que je le regarde mais il était fou de mes yeux Véron.
Il avait demandé à de nombreuse reprise de me les arracher mais Phobos lui avait interdit... car si je n'avais plus de regard, il ne pourrait plus voir ma détresse et ma peur...
- Il sera temps de la récompenser non ? Notre Karaméla nous a tous manquer, nous devons lui montrer à qu'elle point.
Phobos, fils d'Arès et d'Aphrodite, un sale type qui n'aime que semer la peur et le vice. Mes marques sur mon corps viennent en partie de lui.
Son jeu préférer était de couper ma chaire avec un lame chauffé a blanc... je n'est jamais su de ce qu'il faisait des morceaux de chair.
Tityos reprit la parole en me plaquant contre le sol, faisant claquer mon crâne sur le béton froid et humide.
- Piri ne la touchera pas, donc ... Un trou chacun ! Comme au bon vieux temps !
Entendre Tityos me fit prendre conscience de ce qui arrivait, et mon corps refusait totalement que je sois de nouveau leurs esclaves !
Je me redressai brutalement frappant de plein fouet le visage de Tityos, qui recula en criant de douleur.
- La PUTE ELLE MA CASSE LE NEZ !
Je vis une rivière de sang coulez de son nez et je devais avouer que cela me fit plaisir, je compris alors qu'il n'était pas que des dieux, mais aussi des humains que l'on pouvait blesser !
Je tentai de me relever mais mon corps fut pris de vertige, le coup du Satyre était vraiment violent...
Mais la peur de retourner dans cette cave avec eux... d'être à nouveau enchainer, de servir de repas et de défouloir me donna des ailes. Je me mis à courir pour ma vie.
Mais à peine avais je fais un pas, que le fils de Zeus tira brutalement sur ma natte me faisant tomber à nouveau.
- Tu es combattante comme elle, je suis fier de toi...
Il vient vers moi, avant de s'assoir sur mon dos, m'écrasant de tout son poids, rendant ma respiration difficile.
- Je ... Je ...v eux... être... Libre...
Il se pencha, et me chuchota
- Tu ne seras jamais libre... car même dans la mort nous serons là.
Il caressa doucement mes cheveux en soupirant, ce geste était nouveau, et annonçais rien de bon pour moi.
- Je vais participer à ta récompense, tu le mérite Karamèla..
D'un claquement de doigt mes vêtements se déchirent et partir dans la brise, ne laissant que des vestiges sur le sol.
Mon corps frissonna au contact du sol.
Tityos me fusilla du regard et je compris que la fin était proche et qu'elle serait douloureuse.
Phobos attrapa mon visage et le frappa contre le sol, mes tempes s'ouvrirent laissant un giclé de sang se rependre, je sentais ma vue défaillir ainsi que mon âme.
Encore...
Le fils de Zeus, attrapa ma gorge me forçant à le regardez.
- Sois une bonne fille et accueille-nous tous en toi !
Phobos interrompues, se résigna à me rouer de coup.
Mon corps était pris de spasme violent et certain de mes os se brisèrent sous la violence de l'homme.
J'hurlais de douleur, j'hurlais à l'aide mais personne ne vient.
Autolycos, attrapa un bout de tissu et me le fourra profondément dans la gorge en me faisant signe de me taire avant de demander à Pirithoos de ce lever pour me retourner. Tous se tu un moment, avant de baver littéralement sur ce qu'il voyait. Je n'avais plus un corps d'enfant mais celui d'une femme.
- Les mecs... Vous voyez...
- Ils sont énormes... Ma mère à du la bénir, j'ai envie de lui arracher !
- Les dieux ont été généreux avec nous !
- Perséphone à le même corps...
J'essayais de cacher ma nudité mais Phobos frappa mon bras avec son pied avant de m'écraser la main, les os de mes doigts se brisèrent sous le poids de l'homme.
- Laissez...moi...
Aucun n'écoutait mes supplication. Mes larmes se mélangeait à mon sang et quand je senti leurs mains se poser sur moi, je ferma les yeux laissant l'obscurité m'envahir.
Je les sentais.. déchiré mes entrailles... leurs ongles s'enfonçant dans ma chair. Leurs cris de plaisir et leurs rires cruelle. Mais je ne le voyais pas. Non j'était déjà partie...
Oh, dieu Thanatos, dieu des morts, venez je vous en supplie, venez me prendre et m'emmener au enfer... enfermer moi au tartare pour que plus jamais ils ne posent la main sur moi... Thanatos ...
Je vomis du sang, ce qui me réveilla de ma torpeur, la douleur était indescriptible. Je sentais mon bas ventre se vider de sang et de leur semence, mon anus aussi... ma bouche était déchirer des deux coté des lèvres ... mes os pour la plupart était briser.
J'étais devenue une poupée de chair .
Le monde me paraissait soudainement froid et calme, je n'entendais plus très bien mais je cru comprendre que mes bourreaux me pensaient morte, ou du moins bientôt. Tityos pleurait déçus d'avoir cassé son jouet...
Les autres riait fier de ce qu'il m'avait fait.
Le fils de Zeus, vient près de mon oreille et chuchota des mots qui me glacèrent le sang.
- On ce revoit en enfer Karamela ..
Je fermais les yeux en sentais les dernières larmes coulez et le vide arriva.
Je ne ressentais plus rien, la douleur avait disparu. Libre je l'étais pour un temps...
« Dans les prairies du temple, sous la lune d'argent,
Les fleurs de la nuit dansent doucement.
Belle de lune, éclat de mes cieux,
Nyssa, mon étoile, je veille sur tes yeux... »
J'ouvris les yeux en hurlant, ou du moins essayant car aucun son ne sorti de mes lèvres.
Je tournai la tête en voyant un gros chien blanc au regard amusé me regarder en aboyant.
Il vient près de moi et ce coucha continuant d'aboyer encore et encore.
Essayait-il de me sauver ?
- Je... mort..laisse..moi..
Le chien me donna un coup de langue, qui me fit frissonner de douleur avant d'entre une voix enfantine.
- DIEUX ! CERBERE QU'A TU TROUVE ?!
Le chien en guise de réponse émis un couinement plaintif, se leva frottant sa patte contre le sol.
La voix hurla.
- Hyp ! HYP !
L'enfant vient près de moi, poussant doucement le chien, il retira sa veste et la posa sur moi le plus délicatement possible.
- Dieux... Que ... Je vais vous aidez...
- Mourir...
- Mourir ?
- Oui... Libre. Plus... de douleur...
- Oh... je...
Une voix plus grave et fatiguer me fit comprendre qu'un autre homme arriva.
- Pourquoi tu gueule Morphée ?! Et explique-moi ce qu'on fout dans une putain de ruelle ?!
Le petit garçon se pencha vers moi, et je le vis.
Il était beau et avait à peine une dizaine d'année. Ses cheveux était d'un blond polaire et ses yeux reflétait un ciel nuageux, un ange...
- Hyp... vient ici et regarde là. On doit la sauver !
- De quoi tu par...
Le second homme nommé Hyp rejoignit le petit garçon avait de souffler de stupeur. Il ne dit rien pendant un moment et claqua des doigts.
Je sentis un doux drap se poser sur mon corps, un drap en satin d'une couleur semblable à la neige.
- Hécate saura quoi faire, pousse toi Morphée je vais la porter.
Le petit garçon se poussa et attrapa le chien par son collier laissant la place au fameux Hyp.
Et si le petit était beau lui était d'un niveau sans pareil.
Ses longs cheveux blancs se posait délicatement sur mon corps recouvert de satin, son regard était d'un noir profond...
Je fermais les yeux épuisés par la douleur...
Une douce odeur de lys m'enveloppa, elle me berça et calma mon corps apaisant la douleur, jusqu'à ce que je ne ressente plus rien. Je sentais le sommeil venir, un sommeil doux et agréable... mais qui fut rapidement rattraper par les souvenirs de mon agression.