Loading...
Report sent
1 - I
2 - II
3 - III
Loading...
Loading...
You have no notification
Mark all as read
@
EmyRain

II

La nuit était tombée, j'avais réussi à trouver un endroit isolé mais qui me laissais une chance de fuir si besoin. Mon regard était rivé sur le ciel noircie et brillant d'une multitude d'astre, la brise était douce et agréable, une bonne soirée comme je les aimaient. 

L'obscurité était une chose que j'aimais, du moins celle que m'offrais le ciel, les autres ténèbres je les haïssait. A force de restée enfermer dans une cave...

Je fermais les yeux en mordant la chair de ma joue chassant mes souvenirs par la douleur, je ne devais plus y pensée, maintenant j'était libre et ... pas en sécurité mais libre ! Et je devais me contenter de ça.

La capuche qui cachait une partie de mes longs cheveux violet tomba, les laissant se faire chahuter par la brise estivale, cela faisait du bien.

Le brouhaha des rues commerçantes ce faisaient entendre, ma longue marche m'avait emmené au quartier de ce qu'on nomma dans la basse ville : L'Astérion, ici ce trouvait grand nombre de boutique tenu par des semi-humains et des créatures mais aussi quelques humains, ainsi que la grande tour de journalisme, Dirigé par Zeus lui-même : L'aigle de l'Olympe.

Ce quartier était l'un des plus vivant que ce soit de jour comme de nuit. Des milliers d'odeur se mêlait : du pain, des fleurs, et même du poisson frais ... ainsi que des pâtisseries. Mon estomac émit un couinement qui me fit comprendre que la faim allait bientôt me guetter, mais je devais encore attendre, attendre que le ciel soit totalement assombri, et que les lumières des néons et des lampadaires deviennent mes allier dans l'acte de vol que je voulais commettre, ne pas ce faire prendre était primordial déjà de base mais encore plus pour moi, ceux qui me traquait avait des amis partout et surtout dans la police, si je terminais au poste, mon retour dans la cave serrais certain... Car le dieu Thanatos n'avais jamais voulus venir faucher mon âme.

Je lui est pourtant facilité la tâche, veine trancher, corde passé au cou... j'ai même essayé de me jeter dans l'océan, mais à chaque fois j'avais été sauvé !

A croire que ma souffrance fait rire les moires.

Je pris place contre le mur caché derrière des grosse caisse de bois et ferma les yeux, dormir était un luxe mais somnolé m'était encore autorisée.

Ce fut le bruit de la rue que me tira de ce bref moment de répit, les lampadaires venaient d'être actionné, les petites fées des lumières s'activait à la tâche. Le ciel était plus qu'un voile noir parsemé de tache lumineuse, il était temps pour moi de manger.

Remettant ma capuche, me dissimulant au maximum, je pris le chemin de la rue. Mes yeux eurent du mal à ce faire à tant de lumière, et à tout ce monde presser de rentrer chez soi où faire la fête...

Les projecteurs de la boite de nuit D'Appolon brillait de mille feux laissant une douce musique entrainante se faire entendre...

Nyssa ! Pas le temps de rêver !

Mon regard un peu plus habituer je me mis à la recherche de ma triste victime...

Par chance, une des boutiques de fruit et légume commençait juste à rentrer les cagettes, il ne me restait pas beaucoup de temps avant que ma seule chance de repas (facile) disparaisse.

Me faufilant à travers les passants, avec une agilité dont je ne m'y ferais jamais, je me frayais un chemin, humant les douces odeurs alléchantes de nourriture chaude et savoureuse. Je ne sais même plus à quoi ressemble un vrai repas et la peau sur les os qui me sert de corps en n'est le témoin parfait.

Le tenancier était un centaure des champs, vieux certes mais dont je ne doutais absolument pas de la vitesse... 

Je mordais ma lèvre en regardant la devanture de la boutique ainsi que les fruit mur qui me faisait de l'œil, je posais une main sur mon ventre en retenant un soupir de douleur.

Je ne pouvais pas voler un vielle homme qui avait certainement passé toute sa vie à travailler dure pour avoir tout ça ...

Je commençais à opérer un demi-tour quand une voix abrupte m'interpella.

- Je suis content de voir que tu as décidée de ne pas me voler, vient la petite.

Je fis volteface au centaure qui me regardait les bras croiser sur un tablier tacher de tache de fruit.

Voyant que je ne bougeais pas, il me fit signe de venir à nouveau.

- Je ne vais pas te manger tu sais ?

Je ne faisais confiance à personne et encore moins aux personnes âgées ayant été témoin et victime de leurs vices, mais la faim était une ennemie vicieuse...

Une fois devant lui, le vieux centaure me jaugea et ce mit à rire, faisant arrêter grand nombre de passant, fermant ma capuche pour me dissimuler d'avantage il secoua la tête.

- Désole, je ne voulais pas te faire peur, mais tu me fais penser à une déesse que je servais dans le temps, tu as le même regard ! Je la renvoyais avec...

- Je préférerai ne pas être comparer à ces monstres !

- Oh, tu es un Impur ?

- Non, je n'aime simplement pas les dieux. Pourquoi m'avoir demandée de venir ? Pour mieux me dénoncer au flic ?!

- Oula ma douce, calme-toi ! Appel moi Chiréon , et au lieux de volé je voudrais te donner un carton de mes invendus ...

- Vous voulez quoi ? Une pipe dans l'arrière-cour ?!

Le centaure me regarda un temps sans rien dire, choqué par mes propos.

- Je ne fais pas parti de ceux qui font ça ma douce. Et je suis désolé que tu es croisée leur chemin... Non je voudrais que tu partage avec les gamins des rues, ils volent et dégradent mais dans le fond ce sont de bon gosse...

- Pourquoi ne pas le faire vous-même ?

- Ma femme est malade et je dois allez m'occuper d'elle, comme tu t'en doute la journée je suis ici et une infirmière s'occupe d'elle mais le soir venue je prends le relai alors...

- Vous n'avez pas le temps d'aller déposer au gamin des rue.

- Voilà, toi tu manges eux aussi et moi j'ai le cœur léger et mes invendue ne vont pas à la poubelle ! Tout le monde y gagne-tu ne trouves pas ?

- Je...

Il prit un carton dont l'odeur me fit saliver.

- Des pommes, des grenades, des poires, des oranges et des framboises, mange avant de leurs montrer tout ça sinon tu n'auras rien pour toi ! Et si tu as faim revient me voir, j'aurais toujours un quelques choses pour toi ...

Il me fit signe de parler mais je ne comprenais pas ce qu'il attendait, alors il chuchota doucement la réponse 

- Ton prénom ma douce...

- Ny...Nyssa..

- Jolie... Jolie prénom... Bon je dois te laisser, régale-toi bien ma douce on se revoit vite !

Le centaure me laissa les mains pleines ainsi qu'un mince espoir dans l'homme.

Sur le chemin du retour je mangeais une pomme juteuse, en laissant son nectar doux et acide ravivez mes papilles, je sentais déjà les larmes me monter aux yeux, lorsqu'un bruit me fit sursauter, j'étais déjà bien avancer dans la rue, et mon cœur cru faire une crise cardiaque en voyant une troupe de petits yeux me fixer depuis un trou dans le mur.

- M'lle ? Vous tenez quoi ?

- Eux... Vous...êtes les enfants des rues ?

- B'ha oui ! 

Ils sortirent tous de leurs cachettes, leurs dégaines me brisèrent le cœur.

Ils avaient la peau sur les os, certain était rongé par la maladie. Je fermai les yeux en serrant les dents.

- Un centaure ma donné ça pour vous, partager le ok ? Je veux que tout le monde puisse manger ce soir ...

- OOOOOOOOH !

Le groupe m'encerclèrent avec des yeux brillants attendant que je les serve, ils faisaient peur mais ils étaient polis.

Chacun leurs tours je leurs offrais un fruit ou deux tout dépendait de la grosseur de ce que j'avais et de la maigreur de celui ou celle qui me tenait la main.

Une fois tous servie, ils rentrèrent dans leurs trous en me faisait de grand signe de remerciement.

- Merci M'lle ! Revenez quand vous voulez !

- De rien prenez soin de vous les enfants...

Le silence.

Je fermais les yeux pour l'écouter, les boutiques étaient fermées, et le seul « bruit » venait de la boite de nuit, un léger brouhaha, qui ne ruinait en rien l'apaisement que je ressentais.

Je reprenais le chemin de mon « safe home » en étant contente de cette soirée, des enfants avait le ventre plein et cela me rendait heureuse. Je rabaissai ma capuche en laissant l'air froid caresser ma peau, fredonnant une mélodie perdue.

Clin...Clin...

Je n'eus à peine le temps de me retourner qu'une douleur atroce envahi mon crâne, avant de sentir le béton contre mon visage et une voix brisée et excitée.

- Pardon... PARDON... mais ma dose... tu comprend ... j'en n'est besoin et ils payent bien... Tu me pardonneras hein ?!

L'odeur... un Satyre...

Il trainait mon corps à l'opposer de la ou je voulais allez, un liquide chaud se rependis sur mon visage et tout devient flou.

Dors, mon amour, au creux de mes bras

Les ombres t'embrassent, elles te protègent ici-bas,

Dans la lumière douce des champs enchantés, Je t'aime, mon amour pour l'éternité.

Les rivières d'ébènes chantent leur refrain, 

Guidant tes rêves dans leur doux chemin.

Les astres tissent pour toi un manteau, 

Un écrin de lumière, de magie et de roseaux... 》

Ces paroles...

Je grognais de douleur, ouvrant difficilement les yeux, ma vue obscurcie par un voile rougeâtre. Ma bouche en était pleine... Mon sang.

- ENFIN... Te revoila parmi nous... Karamèla ...ça faisait longtemps, tu nous à manquer. 

Comment this paragraph

Comment

No comment