Je marchais dans les rues froide d'Athènera , la ville des mortels mais aussi des dieux.
Il y'a des siècles, lassé de leur montagnes les dieux avaient décidé de se mêler à l'humain, au début tout cela avait été bien accueillie car les fidèles pouvaient être au plus proche de leur divinité mais la réalité les... nous rattrapa bien vite.
Les dieux était égoïste et ne répondait plus aux prières, trop occupé à jouir d'une nouvelle vie.
Tous avaient réussi à se créer un domaine de travail et tous devenait riche comme crésus mais jamais il ne regardait les dégâts de leurs actes.
Créature, humain et divinité vivaient ensemble, bien que les dieux ce cachaient avec leurs magie pour se fondre parmi nous, avais-je déjà croiser un dieu ? probablement pas. Car je faisait parti des ombres, des être si insignifiant pour le reste du monde que personne ne nous voyaient , n'entendais nos prière... seul face à la cruauté .
Nous étions au début de l'été et l'air était chaud, la brise matinal me fit le plus grand bien, le vent apportait une douce odeur de blé et de fleur des champs, la déesse des moissons devait être de bonne humeur, Déméter était une déesse capricieuse surtout lorsque sa fille, Perséphone descendit eu enfer pour rejoindre le dieux des enfers, Hadès. Dans ces moment la , une lourde pluie s'abattait sur la ville, nous plongeant avec elle dans une profonde tristesse. Mais aujourd'hui ce n'était pas le cas, La déesse du Printemps était de retour parmi nous.
Je regardais le ciel bleuté légèrement parsemé de nuage, avant de replonger mon regard dans le ruelle sombre et sale, débordant de détritus en tous genre ainsi que d'autre sans-abris comme moi. Tous me regardaient avec méfiance et je faisais pareil, je remontais la capuche cachant mes long cheveux violet crasseux. Je marchais en fixant le sol, laissant mon ouïe me guider à travers ce dédale, hier j'avais du fuir mon petit repaire de fortune car ils étaient à mes trousses... j'avais pris mes jambes à mon cou sans me retourner, courant pour ma liberté mais aussi ma vie. Dès que le soleil c'était levé j'avais arrêté ma course et avait repris mon souffle, leurs sales odeurs ne me parvenais plus. Je les avais semés.
La rue n'était pas déserte, loin de là, dans de ruelle nombreuse de créature y vivaient tels que des gorgones ou encore des satyres, ayant tout perdu dans les casinos d'Hermès.
Je sentis une brise glaciale passer sous le tissu de mon sweat et sans réfléchir cacha davantage mon visage sous la capuche, j'aurais dû trouver ça étrange en sachant que l'air était chaud et humide.
Je vagabondais à la recherche d'un endroit ou me poser pour manger le peux de nourriture que j'avais volée la veille, je le savais que c'était mal mais mon estomac était bien plus puissant que ma raison dans ce moment-là.
Je fus agrippée par des mains et mon premier reflexe fut de me tourner violement prête à frapper, à ma surprise ce n'était qu'un groupe d'enfant, aussi affamé que moi, leur corps émacier faisait peine à voir... la peau sur les os, les dents éclatées par les coups de leurs parents ou de la personne qui les envoyaient dans les rues sans parler de leurs regard. J'avais le même.
-A mangé...
- Je...
Je frottais ma poche et en sorti le morceau de pain avant de leur tendre gentiment, ils étaient quatre et par chance le bout était assez gros pour que tous en est un morceau, le regard de celui qui tenait encore mon sweat fut si heureux que je pensais qu'il allait verser une larme.
- Que les dieux vous bénissent m'lle !
- Les dieux nous ont abandonner, sinon toi et moi ne serions pas là, promet moi de partager avec tes amis d'accord ?
- Promis !!!
Ils partirent dans leurs coins, se partageant le morceau en souriant heureux comme un lendemain de noël.
Je repris ma route en sentant une crainte incertaine naitre en moi, je ne savais pas d'où elle venait mais mon instinct était devenu presque aussi aiguiser que mes autres sens. Pourtant je ne voyais rien d'anormal autours de moi.
Des gens dormant dans la pisse, ce droguant, parlant entre eux de je ne sais quoi...
Alors pourquoi mon estomac était aussi noué par la crainte ?