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Anya
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Chapitre 6:La Chaleur de l'amitié retrouvée


PDV de Cléa

L'instant où Estelle annonce que le dîner est prêt est toujours un petit rayon de soleil dans ma journée. Aujourd'hui, l'odeur qui s'échappe de la cuisine est particulièrement alléchante : un mélange réconfortant de riz cuit à la perfection et de la douce fragrance des escalopes qui dorent. Cette simple odeur emplit la pièce, transformant notre cuisine en un sanctuaire de chaleur et de convivialité. C'est un parfum qui évoque des souvenirs de nombreux repas partagés, de rires et de confidences échangées autour de cette table.

- Les filles, à table ! résonne sa voix joyeuse, et un sourire sincère illumine son visage. Ce sourire est une invitation, une promesse de moments simples mais précieux.

Instinctivement, Anaëlle et moi nous redressons de notre discussion animée dans le salon. Nos cœurs se sentent plus légers à cette perspective. Il y a une anticipation joyeuse dans nos pas tandis que nous nous dirigeons vers la cuisine. Ce n'est pas seulement la faim qui nous guide, mais aussi le plaisir de nous retrouver toutes les trois, de partager ce rituel quotidien. Il y a une forme de magie tranquille dans cette simplicité, un sentiment de sécurité et d'appartenance. La complicité entre Anaëlle et moi est une évidence, un lien tissé au fil du temps, renforcé par nos rires partagés, nos secrets murmurés et nos aventures communes. Nos regards se croisent, porteurs d'une même excitation gourmande.

- Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? demande Anaëlle avec son enthousiasme habituel, ses yeux déjà brillants à l'idée du repas. Elle s'installe rapidement à table, son impatience palpable.

- Du riz avec des escalopes, ma spécialité ! répond Tata avec un clin d'œil, sa fierté de cuisinière transparaissant.

Elle commence méticuleusement à disposer les portions dans nos assiettes, veillant à ce que chacune soit servie généreusement.

- Oh, c'est trop bon ça ! s'exclame ma meilleure amie, son visage s'illuminant complètement.

Sa réaction est toujours aussi sincère et immédiate, et cela met de la joie dans l'air. Ses yeux pétillent d'un plaisir enfantin à la simple mention de ce plat qu'elle affectionne particulièrement.

Je souris en l'observant. Son bonheur est contagieux, et cela me rend heureuse de partager ce moment avec elle et Estelle. Il y a une tendresse particulière dans nos interactions, une affection mutuelle qui se manifeste dans ces petits gestes, ces regards complices. Estelle, visiblement touchée par notre enthousiasme, continue de nous servir avec un soin attentif.

- Vous avez l'air affamées, je vais vous servir de bonnes portions ! dit-elle, un léger amusement dans la voix. Elle perçoit notre appétit et y répond avec une générosité naturelle.

- Oui, on a super faim ! répondons Anaëlle et moi en chœur, nos estomacs gargouillant en signe d'approbation.

L'attente de la première bouchée est presque insoutenable.

Le repas se transforme en une véritable célébration de saveurs pour nos papilles. Le riz, moelleux et parfumé, se marie parfaitement à la tendreté des escalopes. Chaque bouchée est un délice simple mais profondément satisfaisant. Mais au-delà du plaisir gustatif, ce moment est aussi une occasion précieuse pour moi de partager les péripéties qui ont marqué mon été. Je raconte les excursions, les rencontres, les petits incidents amusants ou les découvertes inattendues. Estelle m'écoute attentivement, son regard tantôt amusé, tantôt interrogateur, toujours bienveillant. Ses réactions ponctuent mon récit, ajoutant une dimension interactive à notre échange. Ces moments sont si importants. Ils me rappellent la valeur inestimable des liens qui nous unissent, la force et le réconfort que je trouve dans cette petite famille que nous avons construite. La famille et l'amitié, voilà ce qui compte vraiment.

- Alors, vos vacances se passent bien ? demande Estelle, sa curiosité sincère et chaleureuse. Elle se soucie réellement de nos expériences, de notre bien-être.

- Super bien ! On a fait plein de sorties, on a découvert des endroits magnifiques, on a ri aux éclats... réponds-je, mes yeux pétillant au souvenir de ces moments joyeux.

Je partage quelques anecdotes plus spécifiques, des détails qui rendent ces souvenirs vivants et concrets pour Estelle et Anaëlle.

Quelques instants plus tard, nos assiettes sont vides, signe d'un repas pleinement apprécié. Anaëlle et moi nous installons confortablement dans le salon, nous enfonçant dans les coussins moelleux du canapé. L'atmosphère est détendue, familière, comme si nous étions dans notre propre cocon. Estelle nous rejoint peu après, un sourire doux et paisible flottant sur ses lèvres.

- Est-ce qu'on peut regarder un film ensemble ? propose Anaëlle, son excitation enfantine toujours présente. Elle adore ces soirées cinéma improvisées.

- Bien sûr, mais rappelle toi de me tutoyer Anaëlle ! plaisante Estelle, son ton affectueux et taquin. C'est un rappel constant de la nouvelle dynamique de notre relation, une familiarité qui s'installe doucement.

- Je sais, mais j'ai encore du mal à m'y faire avoue Anaëlle en riant, une légère gêne colorant ses joues. Cette transition vers le tutoiement demande un peu de temps, mais elle y met de la bonne volonté.

Nous nous lançons dans une recherche du film parfait, parcourant les titres disponibles sur la plateforme de streaming. Finalement, notre choix se porte sur une comédie dont la bande-annonce nous a fait rire. Nous nous plongeons rapidement dans l'histoire, absorbées par les péripéties des personnages, oubliant le temps qui s'écoule. Estelle se lève discrètement au milieu du film, murmurant qu'elle va chercher des grignotines. Anaëlle et moi échangeons des regards complices, attendant avec une impatience gourmande le retour de notre hôtesse avec de quoi agrémenter notre soirée cinéma.

La soirée passe à une vitesse surprenante, remplie de rires partagés devant les scènes amusantes du film, de commentaires chuchotés et de silences confortables où seule l'histoire captivante sur l'écran compte. La fatigue commence doucement à se faire sentir. Mes paupières deviennent un peu plus lourdes, et je me blottis davantage dans le canapé. Finalement, d'un commun accord, nous décidons qu'il est temps de céder au sommeil. Nous nous levons, un peu engourdies mais le cœur léger, prêtes à affronter de nouvelles aventures et de nouveaux moments de complicité le lendemain. La perspective d'une autre journée ensemble est réconfortante, un gage de bonheur simple mais authentique.

PDV de Dimitri

Le seuil de ma chambre d'hôtel franchi, je me sens comme si j'avais traversé un long tunnel sombre. La journée écoulée m'a vidé de mon énergie, mais une agitation intérieure persiste, un mélange de nervosité et d'une attente indéfinie. Les échos de mes récentes conversations téléphoniques avec mes parents résonnent encore dans ma tête, des mots prononcés à demi-mot, des silences lourds de sens, des attentes non exprimées qui créent une tension palpable. Ces échanges me hantent, ravivant des sentiments d'incompréhension et de frustration. Pourtant, je sais pertinemment que je dois essayer de me recentrer, de détourner mon esprit de ces pensées obsédantes qui m'empêchent de trouver la paix.

Je me réfugie sous la douche chaude, espérant que le flux constant de l'eau pourra emporter avec lui une partie de ce stress tenace qui me serre la poitrine. La vapeur emplit la petite salle de bain, créant un cocon temporaire, mais la tension persiste, une boule contractée au creux de mon estomac qui refuse de se dissoudre. Cinq minutes plus tard, un toc-toc discret à la porte me surprend, brisant le silence relatif de ma chambre. C'est le room service, apportant mon dîner : une assiette de pâtes à la sauce tomate, simple et sans prétention. Ce n'est pas le réconfort d'un plat fait maison, préparé avec amour, mais c'est suffisant pour calmer la faim qui commence à se faire sentir.

Pendant que je mange machinalement ces pâtes tièdes, mon esprit vagabonde inévitablement vers Estelle, Cléa et Anaëlle. Plusieurs jours se sont écoulés sans que j'aie de leurs nouvelles directes, et un léger pincement d'inquiétude se manifeste. J'espère sincèrement que cette distance physique n'a pas créé un fossé émotionnel, qu'elles ne m'ont pas oublié dans le tourbillon de leurs vacances. L'idée de ne plus faire partie de leur quotidien, même de manière épisodique, me rend étrangement mélancolique.

Je sors mon téléphone de ma poche, le tenant dans ma main comme un objet lourd de significations potentielles. J'hésite longuement avant de composer le numéro de ma mère. Un mélange complexe d'espoir d'une connexion sincère et d'appréhension face à une possible indifférence m'envahit. Après quelques sonneries qui me paraissent durer une éternité, elle décroche enfin.

« Coucou maman » dis-je d'un ton que j'essaie de rendre le plus naturel et léger possible, dissimulant l'anxiété qui me tenaille.

« Bonjour, mon fils, comment vas-tu ? » répond-elle, sa voix chaleureuse mais teintée d'une fatigue que je reconnais instantanément. Cette fatigue semble être une constante dans sa vie, le prix à payer pour sa carrière exigeante.

« Ça va, et toi ? » réponds-je, m'efforçant de masquer la frustration qui monte en moi à l'écoute de cette lassitude familière.

Elle commence à me parler de son travail, de l'intensité du tournage de son prochain film. Elle est complètement absorbée par son rôle, par les exigences du plateau, par cet univers artistique qui semble toujours passer avant tout. Une vague de frustration m'envahit. Ce sentiment d'être relégué au second plan, une constante dans mon existence, refait surface avec force.

« Je vais être encore moins présente à la maison ces prochaines semaines, le tournage prend beaucoup de temps » ajoute-t-elle, comme si c'était une information anodine, une simple logistique à gérer.

Mes poings se serrent involontairement sous la table. Cette absence perpétuelle est un refrain douloureux dans la mélodie de ma vie familiale.

« Comme d'habitude... Vous n'êtes jamais vraiment là, maman » dis-je, ma voix trahissant une tension que je ne parviens plus à contenir. L'amertume filtre à travers mes paroles malgré mes efforts pour rester calme.

« On fait de notre mieux pour vous assurer un avenir, Dimitri, pour que vous ne manquiez de rien » répond-elle, sa voix soudainement plus grave, visiblement touchée par le ton de ma remarque. Je perçois une pointe de reproche dans sa réponse, comme si mon besoin de présence était une forme d'ingratitude.

Je sais intellectuellement qu'ils travaillent dur, qu'ils se sacrifient à leur manière. Mais ce raisonnement logique ne parvient pas à combler le vide affectif que leur absence crée en moi. J'ai besoin de leur présence, de leur attention, de moments partagés qui ne soient pas dictés par leurs obligations professionnelles. Il faut que je leur parle de ce décalage entre leurs intentions et mon ressenti, que je leur explique mon besoin de plus que des garanties matérielles. Mais cette perspective m'angoisse profondément, réveillant en moi une vieille peur du rejet, de l'incompréhension, de ne pas être entendu. Il y a des choses importantes que je dois leur dire, des vérités sur mon mal-être que je ne peux plus garder enfouies, mais trouver les mots justes et le moment opportun me semble une montagne insurmontable.

« Je vais rentrer dans quelques jours. Il faut que je vous dise des choses importantes, des choses qui comptent vraiment » dis-je finalement, le poids de ces mots se faisant sentir. Sans attendre une réponse immédiate, comme si couper court à la conversation était la seule façon de ne pas me dérober, je raccroche.

Un léger soulagement m'envahit d'avoir enfin exprimé une partie de ce qui me ronge, d'avoir posé les jalons d'une future confrontation nécessaire. Mais mon cœur reste lourd, oppressé par l'incertitude de leur réaction et par la conscience de la distance émotionnelle qui nous sépare. J'ai un besoin profond de changements significatifs dans ma vie, et je sais que cela commence par moi, par la façon dont je me positionne face à eux, par la clarté avec laquelle j'exprimerai mes besoins et mes aspirations.

La soirée s'étire, ponctuée par le silence de ma chambre d'hôtel et le tumulte de mes pensées. Je suis allongé sur le lit, incapable de trouver le sommeil. Les tensions avec ma mère, cette conversation téléphonique inachevée, pèsent sur moi comme un fardeau invisible. Je me sens perdu, pris au piège d'un conflit intérieur entre le besoin impérieux de m'affirmer, de tracer mon propre chemin sans être constamment défini par leurs attentes, et le désir persistant de maintenir un lien familial, même si celui-ci est fragile et souvent douloureux. Dans l'obscurité de ma chambre, je rumine, je réfléchis aux différentes manières d'aborder mon avenir avec eux, un avenir où mes besoins et mes aspirations ne soient plus relégués au second plan, où ma voix puisse enfin être entendue.

PDV de Cléa

Le lendemain matin, la lumière douce du soleil filtre à travers les rideaux de la chambre, annonçant une nouvelle journée pleine de promesses. Après une nuit de sommeil réparatrice, un sentiment de légèreté et de joie nous envahit toutes les trois au réveil. L'atmosphère dans la maison est empreinte d'une douce quiétude, le calme avant l'effervescence joyeuse qui ne manquera pas de s'installer. Estelle, rayonnante d'énergie et d'enthousiasme, s'affaire déjà dans la cuisine, les bruits familiers de la préparation du petit-déjeuner parvenant jusqu'à nos chambres. L'arôme enivrant des viennoiseries chaudes, mêlé à celui du café fraîchement moulu, emplit la maison, promettant un début de journée gourmand et réconfortant.

- Bonjour mes chéries ! Prêtes pour une nouvelle journée riche en découvertes et en rires partagés ? demande-t-elle d'une voix joyeuse, son sourire chaleureux illuminant son visage dès que nous entrons dans la cuisine.

Son optimisme est contagieux, et sa bonne humeur donne le ton de notre journée.

- Oui ! On a encore tellement de choses à explorer, tellement de souvenirs à créer avant la fin de l'été ! »

réponds-je avec un entrain sincère, mes yeux pétillant à l'idée des aventures qui nous attendent, des moments uniques que nous allons partager et qui se graveront dans ma mémoire comme des trésors précieux. Anaëlle hoche la tête avec vigueur, son visage exprimant la même excitation.

Nous prenons notre petit-déjeuner ensemble, la table se transformant rapidement en un espace de convivialité et de partage. Nos rires se mêlent aux cliquetis des tasses et des couverts, nos conversations animées abordent une multitude de sujets, des plus futiles aux plus profonds. Cette simplicité des moments partagés, sans artifices ni contraintes, est ce que je chéris le plus. Je vois le bonheur sincère dans les yeux d'Estelle, son plaisir évident de nous avoir près d'elle, de nous voir épanouies et heureuses, et cela me réchauffe le cœur d'une manière indescriptible.

L'après-midi arrive à grands pas, portée par la légèreté de la matinée. L'envie de profiter pleinement de cette belle journée ensoleillée, où la lumière danse sur les feuilles des arbres et une douce brise caresse notre peau, devient de plus en plus pressante. Je propose spontanément une sortie au parc, imaginant un pique-nique improvisé au milieu de la verdure. L'idée séduit immédiatement Anaëlle et Estelle, leurs visages s'illuminant à cette perspective joyeuse.

- Ça serait super sympa ! On pourrait emporter des jeux, des livres... s'exclame Anaëlle, son imagination débordante déjà en train de planifier les détails de notre après-midi en plein air.

Estelle se met immédiatement à la préparation du pique-nique, étalant du pain frais, disposant de la charcuterie et du fromage avec soin, coupant des légumes croquants et arrangeant des fruits colorés dans des boîtes hermétiques. Pendant ce temps, Anaëlle choisit avec sérieux ses jeux de société préférés et son frisbee fétiche, son énergie débordante et son enthousiasme communicatif. L'excitation est palpable dans l'air, une anticipation joyeuse de cette escapade simple mais prometteuse. Nous avons toutes hâte de nous retrouver au milieu de la nature, de nous détendre sous le soleil et de partager des moments de complicité loin de l'agitation de la maison.

Arrivées au parc, l'atmosphère est encore plus agréable que je ne l'avais imaginé. La lumière dorée du soleil filtre à travers le feuillage dense des arbres, créant des jeux d'ombre et de lumière enchanteurs. Une douce .douce brise caresse notre peau, rendant l'air frais et vivifiant. Nous trouvons l'endroit parfait pour nous installer : une clairière ombragée sous un grand chêne majestueux, dont les branches séculaires offrent une protection bienvenue contre la chaleur du soleil. Nous étendons la nappe à carreaux sur l'herbe douce et déballons avec soin notre pique-nique. Chaque aliment, préparé avec amour, a une saveur particulière dégusté en plein air, bercées par le chant des oiseaux et le murmure du vent dans les feuilles. Ces moments de convivialité simple, partagés dans un cadre naturel apaisant, sont un véritable baume pour l'âme, des instants précieux que je sais devoir savourer pleinement.

Soudain, alors que nous sommes absorbées par nos conversations et nos rires, une silhouette familière attire mon attention au loin. Mon cœur fait un petit bond de surprise et de joie : c'est Dimitri. Il marche non loin de nous, l'air un peu perdu dans ses pensées. Instinctivement, je lève la main et lui fais signe avec enthousiasme, incapable de contenir mon plaisir de le voir ici.

- Hé, Dimitri ! Viens nous rejoindre ! l'appelle-je, ma voix résonnant dans l'air calme du parc, portant mon invitation amicale jusqu'à lui.

Il semble d'abord surpris de nous voir ici, son regard interrogateur balayant nos visages. Puis, une lueur de reconnaissance et un sourire illuminent rapidement ses traits. Il change de direction et s'approche de notre clairière. Je me saisis spontanément d'un sandwich supplémentaire et le lui tends avec un sourire sincère, heureuse de cette rencontre inattendue qui vient agrémenter notre après-midi.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu te promènes ? »demande-t-il en s'asseyant à côté de nous, un air curieux et détendu. Sa présence apporte une nouvelle dynamique à notre petit groupe.

- Je cherchais juste un endroit agréable pour passer un bon moment avant la rentrée, me ressourcer un peu au contact de la nature » réponds-je, un sourire sincère sur les lèvres. Sa présence rend cet instant encore plus complet, plus chaleureux.

Nous l'accueillons chaleureusement dans notre petit cercle. Anaëlle lui propose immédiatement une part de gâteau aux fruits, et Estelle lui offre une boisson fraîche. Très vite, la conversation s'anime, les anecdotes estivales fusent, les rires éclatent plus fort encore. Je sens que Dimitri se détend visiblement en notre compagnie. Il semble apprécier cette atmosphère légère et amicale, se sentant accepté et compris sans avoir besoin de fournir d'explications.

- Peut-être qu'on pourra se voir plus souvent d'ici la rentrée ? J'aimerais bien qu'on fasse d'autres sorties ensemble propose Anaëlle avec son enthousiasme habituel, songeant déjà à de nouvelles aventures partagées.

- Bien sûr, j'aimerais beaucoup ça ! répond Dimitri, un sourire sincère illuminant son visage. Je perçois dans son regard un soulagement, une joie d'être inclus, de faire partie de quelque chose de positif et de léger.

L'après-midi s'écoule à une vitesse surprenante. Chaque instant est précieux, chaque échange renforce les liens invisibles qui nous unissent. Je réalise une fois de plus à quel point j'ai besoin de personnes comme Estelle et Anaëlle dans ma vie, de cette amitié sincère et inconditionnelle qui me soutient et me réconforte. Et aujourd'hui, la présence inattendue de Dimitri vient enrichir ce sentiment de plénitude. Avoir des amis sincères, sans masques, sans faux-semblants, des gens qui comprennent ce que je ressens au plus profond de moi, qui partagent mes joies et mes peines, c'est un trésor inestimable. Je me sens chanceuse de les avoir à mes côtés.

PDV de Dimitri

L'atmosphère légère et amicale qui émane de leur petit groupe me surprend agréablement. L'invitation de Cléa est spontanée et chaleureuse, et je me sens instinctivement attiré par cette bulle de bonheur simple qu'elles ont créée. Je m'approche d'elles, un peu hésitant au début, mais leurs sourires accueillants dissipent rapidement mon appréhension. Cléa me tend un sandwich avec une gentillesse naturelle, un geste simple mais qui me touche profondément.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu te promènes aussi ? » demande, Cléa avec sa curiosité enfantine, ses grands yeux brillants d'intérêt.

- Je cherchais juste un endroit tranquille pour marcher un peu, vider mon esprit » réponds-je, m'asseyant à côté d'elles sur la nappe à carreaux.

L'herbe douce sous mes doigts et le soleil filtrant à travers les feuilles créent une sensation de paix que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.

Elles m'intègrent immédiatement à leur conversation, me posant des questions sur mes vacances, sur ce que j'ai fait ces derniers jours. Leur intérêt sincère me réchauffe le cœur. Je me sens écouté, considéré, ce qui est un sentiment rare et précieux pour moi. Anaëlle me propose une part de son gâteau aux fruits fait maison, et Estelle m'offre une limonade fraîche. Ces petites attentions me touchent plus que de longs discours.

La conversation s'anime rapidement. Nous parlons de tout et de rien, de nos souvenirs d'été, des films que nous avons vus, des livres que nous avons lus. Leurs rires sont contagieux, et je me surprends à rire aussi, d'un rire sincère et détendu que je n'avais pas entendu depuis longtemps. Je sens que je peux être moi-même avec elles, sans avoir besoin de me construire une façade ou de cacher mes véritables émotions.

- Peut-être qu'on pourrait organiser d'autres sorties ensemble avant la rentrée ? Une après-midi à la plage, une soirée au cinéma en plein air... propose Anaëlle avec son enthousiasme débordant, son imagination fertile déjà en train de planifier de nouvelles aventures.

- Oui, j'aimerais beaucoup ça réponds-je sans hésiter, un sourire sincère illuminant mon visage.

L'idée de passer plus de temps avec elles, de continuer à cultiver cette amitié naissante, me remplit d'une joie simple mais profonde. Je sens que ces moments partagés sont importants, qu'ils m'aident à me reconnecter avec une part de moi que j'avais presque oubliée.

L'après-midi s'écoule à une vitesse surprenante. Chaque instant passé en leur compagnie est précieux. Je me rends compte à quel point j'ai besoin de cette légèreté, de cette spontanéité dans ma vie. Leur amitié est un cadeau inattendu, un havre de paix où je peux me ressourcer et oublier un instant les tensions et les préoccupations qui pèsent sur moi. Être entouré de personnes sincères, qui ne me jugent pas et qui comprennent intuitivement ce que je ressens, est une chose rare et précieuse. Je quitte le parc ce soir-là le cœur plus léger, avec la promesse de nous revoir bientôt et la douce certitude que, malgré les difficultés, de belles choses peuvent encore arriver.

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