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1 - FICHE DE PERSONNAGES
2 - 0. « Je vous avais dis de ne pas sortir espèce de petit vaurien! »
3 - 1. « En comptant huit-cent pas vers l'Est, vous trouverez Lumina »
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0. « Je vous avais dis de ne pas sortir espèce de petit vaurien! »

Le vent qui soufflait sur la petite ville levait les grains de sables qui laissait à peine paraître la route qui suivait.
« Arrêtons-nous là pour aujourd'hui, nous continuerons la route demain, les chevaux doivent être fatigués. »
disait le jeune homme à son cochet.
« Bien monsieur. » le carrosse s'arrêta devant ce qui semblait être le seul motel de la ville.
« Eh ! Johnny ! Il y a des clients ! Un joli petit minois au cul lisse ahahah ! »
criait un vieil homme devant l'entrée.
Déjà surpris par ses cris le jeune homme ne sut quoi faire. Le vieil homme semblait bourré à première vue, une cicatrice traversait son visage, une barbe de plus de trois jours, et un cigare entre les dents. Il ne put s'empêcher de penser que les apparences étaient très souvent trompeuses.
Il entra dans l'immeuble, où l'odeur de l'alcool affluait, quelques regards amusés et quelques regards désireux, il se dirigea vers le bar.
« C'est pour ? »
dit la femme en essuyant un verre.
«  À manger et un logis, vous serez payé. Mon cochet et moi aimerions aussi savoir où nous pourrions laisser nos chevreaux se reposer. »
dit le jeune homme.
La femme de moyen-âge le regardait les yeux plissés, la musique s'était arrêtée, et plus personne ne parlait, comme pour attendre un mot avant d'attaquer.
« Mauris ! Deux plats de viandes et de la bière ! Nous n'avons pas de vin vous ferez avec, ça fera vingt-cinq pièces d'argent pour la chambre, l'étable se trouve au fond à gauche. »
la femme s'éloigna et les deux plats arrivèrent après qu'il ait prit une table, son cochet le rejoint après une vingtaine de minutes.
« Dormons et ensuite allons-nous en mon seigneur, cette ville est loin d'être la plus accueillante qui soit.»
« J'ai dit que je visiterai toutes les terres de ma famille et je le ferai, restons encore quelques jours, cette ville semble cacher quelque chose et je ne sais pas quoi.»
sur ces mots ils mangèrent et montèrent se reposer. Avant de traverser la porte de sa chambre la femme du bar l'arrêta.
« Quel que soit le bruit que vous entendrez cette nuit, ne sortez jamais de votre chambre, que ce soit des cris d'aide, des pleures ou votre nom depuis l'extérieur, ne sortez jamais. »
elle s'en alla sans rajouter plus.
Alors que la lune éclairait sa chambre, le jeune homme n'arrêtait de se retourner dans son lit perturber par les mots de propriétaire. Pourquoi ?
Ce furent les hennissements des cheveux à l'extérieur qui le sortirent de ses pensées.
Que se passe-t-il ? Il se mit devant la fenêtre pour voir les chevaux mais trouva qu'une rue complément vide, un peu trop même pensa-t-il.
Il décide de retourner à son lit tout en pensant qu'il s'en occuperait le lendemain après une bonne nuit de sommeil, mais à peine il s'approchait de son lit que les hennissements reprirent.
« Bon là c'est trop, je vais voir ce qu'il se passe, j'en profiterai pour me changer les idées. » Il prit une veste, enfila ses chaussures et sortit de la chambre, descendit au rez-de-chaussée et au moment de traverser la porte les mots de la propriétaire lui revinrent à la tête.
Quelques soit le bruit que vous entendrez cette nuit, ne sortez jamais de votre chambre. Il secoua la tête pour laisser sortir cette phrase bizarre.
« Ça ne doit pas être quelque chose de bien grave, je vais juste jeter un coup d'œil et je reviens. » il franchit le pas et une brise d'air lui frappa le visage. « C'est complètement vide, pas une seule mouche ne vole... » il regarda autour de lui et se dirigea vers les chevaux. Ils n'étaient plus là, aucun des chevaux n'étaient là où ils avaient été laisser. « Bandes de vilains voleur... si vous pensiez me faire enfermer dans ma chambre afin de mieux me voler mes montures, alors vous pouvez rêver. » Il regarda de nouveau autour de lui afin de trouver une seule trace de ces dit
voleurs. A nouveau des hennissements, et cette fois-ci vers la forêt, il prit un bout de bois qui trainait par là et s'y dirigea.

Pendant ce temps à la taverne.

« Ce petit con, je lui avais dit de rester dans sa chambre. » grogna la femme. « Tu crois qu'il survivra ? Non, ne réponds pas, question stupide. » dit l'homme derrière elle.
« Juste pour avoir osé croire que je m'abaisserai à voter ses maudits chevaux j'espère qu'il n'en sortira jamais. »
« On devrait peut-être appeler Boody non ? Au moins le prévenir. » l'homme regarda sa femme d'un air inquiet. « Ils devrait avoir le même âge aujourd'hui. » rajouta-t-il d'une petite voix.
Johnny regarda son époux un instant avant que regarder à nouveau par la fenêtre. « Tout ira bien, Boody devrait être avec Lumina maintenant. » ajouta-t-elle avant de le rejoindre dans le lit.
Tout ira bien.

Retour dans la forêt.

Le jeune traversait la forêt tout en sifflotant espérant réécouter les hennissements des chevaux mais rien. « J'ai perdu leurs traces, eh oh ! Il y a quelqu'un ?! Sortez ! Promis si vous rendez nos montures je vous payerai le double de ce qu'elles valent ! » sans qu'ils ne s'en rendent compte, les nuages cachaient les reflets de la lune et le vent s'était lever. Les mots de la propriétaire lui revinrent à nouveau en tête. « Lucas Hale, ce n'est vraiment pas le moment de repenser aux mots de cette voleuse... » se dit-il à lui-même. « Oh allez sérieux ! Très bien, je vous payerai le triple de ce qu'elles valent ! Et pas plus! »
Le silence régnait, on entendait que le vent qui faisait frapper les feuilles entre elles, il regarda autour de lui essayant d'entendre un seul petit bruit qui le ferai comprendre par où aller. Parmi toutes ces branches il arrive à entendre une brindille se casser.
« Qui va là. »
aucune réponse. « Montrez-vous je ne vous ferais aucun mal promis. »  D'une certaine façon il regrettait d'avoir dit ça, il commençait à regretter d'avoir hurler tout ce temps, et même d'avoir mis les pieds dehors. Une pression énorme le suffoquait, ceux malgré tout l'espace qui l'entourait, ça devenait de plus en plus difficile de respirer, il sentait une odeur de bruler mais ne pouvait trouver quel en était la source.
Il se mit à tousser sans arrêt, l'odeur était beaucoup trop forte, et en plus se rajoutait une odeur de pluie.
À l'aide. Il pouvait à peine penser, aucun son de sortait de sa gorge. Aidez-moi ! Il sentit quelque chose caresser sa cheville, il ne savait pas ce que c'était, mais c'était froid. Cette chose remontait tout le long de son corps, il l'empêchait tout mouvements, il était figé, cette sensation froide sur sa peau ne pouvait empêcher ses souvenirs d'affluer. Cette chose le recouvrait entièrement.

La calèche renversée et en feu, la pluie qui ne battait pas assez fort pour l'éteindre, le petit corps froid de sa petite sœur sur lui.
Les cris de son frère aîné, son réveil dans une chambre de soins, les pleures de sa mère, le regard triste et presque déçu de son père.
Tout s'accéléraient, les funérailles, encore les pleurs, la dépression de sa mère, le sang, les servantes qui couraient vers sa chambre.
Les bouteilles vide dans la bibliothèque, encore des funérailles, les murmures pas si silencieux, les dîners devenues froids et triste.
Tout est de ma faute.
« Lucas ! ...as ! » cette voix. « Ce n'est pas encore ton heure Lucas, rentre maintenant... » Il sentit une main le pousser vers l'avant puis la chute.
Il sentit son corps tomber et recommença à respirer, en entrouvrant les yeux il ne remarqua que des cheveux blancs et un œil doré, à nouveau l'obscurité.

Un temps indéfini plus-tard.

« Ah, il se réveil » il reconnut la voix de son cochet. « Écartez-vous, attention la flotte ! »
Il sursauta à la quantité d'eau qui atterrit sur son visage le poussant à se lever le plus vite possible. « Je vous avais dit de ne pas sortir espèce de petit vaurien ! »
Il regarda autour de lui, pas un doute, il était de retour à la taverne.

« Je vous avais dit de ne pas sortir espèce de petit vaurien ! »

Il regarda autour de lui. Pas de doute, il était de retour à la taverne.

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