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1 - Prologue : À l'aube d'une guerre ...
2 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)
3 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (II)
4 - Chapitre 2 : Désastre (I)
5 - Chapitre 2 : Désastre (II)
6 - Chapitre 3 : Pour ne plus perdre
7 - Chapitre 4 : Conséquence
8 - Chapitre 5 : Survie et départ (I)
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Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)

Dans une forêt sombre où régnait la nature, où les animaux prospérait à travers un écosystème riche en fruits et animaux exotiques, un affrontement se déroulait. Le combat avait lieu entre une meute de loups et ce qu’on pouvait apercevoir comme un homme encapuchonné.

Poursuivit par ceux-ci, il courait d’une vitesse qui rivalisait celle des loups. Il ripostait avec agilité face à leurs attaques tout en se faufilant entre de géants arbres à l’écorce foncé. Cependant, il s’arrêta soudainement pour se retourner. Tout à coup, des flammes bleues se mirent à jaillir de sa main droite jusqu’à son bras. Il prit une position de combat et attendit qu’un d’entre eux se jette sur lui pour le frapper avec son point emplit de flammes. Ce coups l’envoya dans un autre carbonisant ainsi les deux loups qui gémirent de douleur. Cet acte déconcerta le reste de la meute qui se mit alors à trembler à la vue de l’homme.

Ses yeux vairons, bleus et rouges, les fixaient alors d’une telle froideur !

Il s’adressa ensuite à la meute de loups :

— Et bas alors ? Vous ne voulez plus me dévorer ?

Les loups, tremblants, commencèrent à reculer tout en grognant et se mirent ainsi à fuir.

— Dommage pour vous, cria t-il. Je ne comptais pas vous laisser partir !

D’une vitesse fulgurante, il rattrapa les loups, créa ensuite une sorte d’épée de flammes et trancha la tête de deux d’entre eux d’une simplicité étonnante. Or au même moment, un autre recouvert de cicatrice se jeta sur lui pour le mordre. L’homme bloqua alors cette morsure au dernier moment avec son bras gauche et s’adressa à ce courageux loup d’un ton sérieux :

— Il va falloir faire mieux que ça.

Des flammes bleues jaillirent à nouveau de son bras et vinrent carboniser ainsi la créature. Son manteaux en fut tout de même déchiré, laissant ainsi son bras recouvert d’étranges écailles grises à découvert. Le loup, lui, l’avait tout de même distrait, permettant aux trois autres de s’enfuir. Néanmoins, l’homme leva ce fameux bras gauche en direction des fuyards et fit une forme de pistolet avec sa main. Il tira ainsi une salve de trois boules de feu bleu et elles touchèrent chaque loups, les tuant instantanément. Il dit ensuite d’une voix plus calme :

— Je vous avait dit qu’aucun d’entre vous n’en réchapperait vivant. Bon, plus qu’a ramener vos restes au village…

Il dépouilla le corps de chaque créatures en ne prenant que ce qui pourrait au mieux se vendre et les mit dans son sac en enterrant étrangement le reste. Il décida ensuite de traîner, en évitant de répandre du sang au sol, le corps de l’un d’entre eux à travers la forêt jusqu’à un petit village qui se trouvait aux abords de celle-ci.

Arrivé sur place, les gens s’écartaient de son passage. Son bras gauche était visible tandis qu’il cachait toujours son visage mais c’était assez pour qu’on le reconnaisse.

— Le démon azur ! cria une passante effrayée. Vient chéri ! Ecarte toi, ne t’approche pas de cet homme.

Elle tira son enfant par la main en augmentant la cadence de ses pas, s’éloignant ainsi de l’homme.

Les personnes aux alentours étaient apeurées par sa présence et elles ne le cachaient pas du tout :

—Le démon azur est en ville ? demanda un homme.

—Le démon est là ? Cachez vous ! cria un autre.

—Il a déjà chassé les loups ? se questionna une femme.

Les gens rentraient ainsi chez eux. Fermant leurs volets, ils évitaient de rentrer en contact avec l’homme. Celui-ci se dirigeait vers une échoppe à l’allure assez rustique où le nom :« Guilde de FarTown » était inscrit en gros sur une pancarte. Il jeta la dépouille de l’énorme loup le long du mur du bâtiment et entra dans celui-ci. Des gens étaient là, en train de boire tandis qu’un homme brun avec une coupe carré, moustachu et à l’allure d’un barman de la cinquantaine était, lui, en train de ressuyer une choppe. Il remarqua l’arrivée de l’homme dans son établissement par le silence qui s’installa. Il arrêta son activité de suite et cassa le silence de sa voix imposante :

— Te revoilà déjà petit ? Tu veux me dire que tu as, en une seule matinée, réussi à éliminer la meute de loup des enfers qui s’était installé dans le coin ?

—Oui Monsieur Gérard, en voici la preuve.

Le jeune homme déposa sept oreilles droite de loups des enfers sur le comptoir, les griffes et les peaux qu’il avait eu en les dépeçant. Gérard se mit à compter à voix haute :

—Un, deux… , sept ? Il n’en manque pas un ? demanda t-il dubitatif.

—Si mais je l’ai déposé devant en guise de preuve et je me suis dis que vous en voudriez un intact pour l’empailler.

—Bien, tu es efficace, comme toujours. Même un groupe de chevaliers normaux aurait eu du mal à les terrasser. Tu tiens bien ta renommé de démon azur.

Le ton de la discussion était assez sérieux. Gérard avec sa cicatrice sur le visage ne voulait pas qu’on le voit amical avec le démon azur. Il sortit ensuite de sous le comptoir un sac remplit de pièce avant du continuer la discussion :

—Tiens, voilà ta paye, 30 pièces d’argents, c’est le montant qui était indiqué pour cette quête.

— Et combien pour les matériaux ?

Le visage de Gérard devenu plus grave. Il regarda les gens du bar puis le jeune homme avant de s’adresser de nouveau à lui :

— Écoute, on couvre déjà et on adhère ta présence ici justement car notre village est tellement éloigné de la capitale qu’aucun chevalier ou aventurier ne vient s’occuper de ces tâches. Prends cela comme une compensation. Déjà que le village n’est pas unanime pour te laisser faire de transaction ici, c’est la moindre des choses que tu ne sois pas entièrement payé. Tu sais, les démons ne sont guères appréciés depuis le dernier incident. Tu as de la chance qu’on ne t’ai pas déjà dénoncé aux autorités.

— Je comprends… répondit-il d’un ton déçu et frustré.

Il se mit à baisser sa tête. Ses points crispés, il prit le sac. Toutefois, au même moment, Gérard se pencha et approcha sa tête de l’oreille du jeune homme pour lui chuchoter :

— Ne m’en veux pas hein ! À titre compensatoire, sache que des chevaliers envoyer par la capitale vont bientôt arriver pour mener une enquête sur des redoutables bandits qui traîneraient dans le coin. Je te conseille de rester dans ta petite forêt un moment.

Le jeune homme surprit, prit à cette annonce un air déçu. Sa situation ne l’enchantait guère, elle le frustrait énormément mais il les comprenait et ne s’y opposa point. Il répondu simplement :

— Je vois, merci beaucoup. Je ferais attention alors.

Il se dirigea vers la sortie et fut ébloui par le soleil en ouvrant la porte. La cloche du village sonna deux fois, indiquant qu’il était deux heures de l’après midi. Le jeune homme marcha ainsi dans la ruelle principale du village pour se rendre à la boutique locale mais, arrivé au coin d’une autre ruelle, il put entendre un groupe d’enfant qui rigolait se rapprocher. L’instant d’après, une petite fille aux cheveux rouges foncés, vêtue d’une robe modeste et qui courait avec trois autres enfants tout en jouant, heurta par mégarde le jeune homme. Elle en tomba par terre tandis que celui-ci resta immobile.

— Outch, ça fait mal, se plaignit la jeune fille. Pardon monsieur...

Elle se releva et regarda en l’air pour voir le visage de ce mystérieux individu. Elle prit un instant un air d’interrogation mais, quand elle vie le bras gauche recouvert d’écaille, elle s’exclama :

— AH mais c’est toi grand-frère Mylon !!

Les autres enfants avec elle s’étaient mis à trembler en le voyant :

— Mais ce ne serait pas ? balbutia un jeune garçon.

— Le... démon azur ? reprit une autre fillette.

— Maman nous a dit de ne pas de ne pas l’approcher ou sinon il nous mangerait ! dit le dernier garçon.

La fille aux cheveux rouges se retourna alors vers ses amis avec un air colérique et les sermonna :

— Arrêtez un peu votre char ! Grand-frère Mylon est très gentil, il ne faut pas toujours croire les adultes vous savez !

Mylon, sous sa capuche, souriait. Il retira celle-ci pour laisser le loisir aux enfants de voir son visage. Affichant un sourire pure face à cette scène, ses cheveux blancs mi-longs flottaient au vent tandis que l’on put ainsi apercevoir son œil bleu gauche entouré d’écailles grises. Il s’adressa à la fille en arborant un sourire :

— Et bien Marlène je vois qu’on ne peut rien te cacher à ce que je vois ! Tu es une vraie détective et merci bien de me défendre !

Les enfants étaient si innocents. Bien qu’ils puissent être apeurés, rien n’était de leur faute. C’était ce dont il était convaincu.

Marlène répondu ensuite toute fière d’elle :

— Mais de rien ! Ce sont juste des quiches moles qui ont peur de tout. Vous voyez qu’il est gentil ! C’est nos parents qui ont juste la frousse des démons mais Mylon lui, n’a rien à voir des démons des histoires qu’on nous raconte ! Il m’a même sauvé la vie une fois !

Un des trois enfants, un garçon blond et fétiche répondit :

— Tu… Tu es sûres ? Il paraît qu’il maîtrise une magie de feu maudite…

— Mais oui Eugeo ! affirma Marlène certaine de ses dires. Ses flammes n’ont rien de maudites. Tiens il va même nous les montrer ! Dis tu veux bien nous les montrer ? Oh ! Et est-ce que tu pourrais nous raconter tes dernières aventures ?

Marlène était une vraie boule d’énergie quand il s’agissait des aventures de Mylon, celui-ci se questionna un moment avant de répondre :

— Bien j’imagine que je peux faire une pause pour vous. Est-ce que tu connaîtrais un endroit dégagé et à l’abri des regards ?

Marlène hésita un instant avant de répondre :

— Hmm, ah oui ! Au niveau du pont près de la rivière ! Aucun grand ne vient jamais et il y a une assez grande place.

Elle sautillait d’excitation et commença à mener le pas. Voyant que les autres enfants hésitaient à les suivre, elle insista :

— Allez ! Eugeo, Jessie et James ! Vous avez toujours peurs ? Vous voulez rester des poules mouillées toute votre vie ?

— Ah ça non, je ne suis pas une poule mouillé ! répondit Eugeo vexé.

— Moi non plus ! clama Jessie.

Les deux se mirent à courir pour rattraper Marlène tandis que James hésitait encore, puis il finit par se décider :

— Et puis mince, si on se fait crier dessus je dirais que c’est votre faute !

Il rejoignit le groupe et ils menèrent ensemble le pas vers le pont. Mylon, derrière eux, les regardait en les suivants. Il se perdit dans ces pensés en les voyant :

Ah l’enfance, même si les adultes me haïssent pour mes origines, le regard des enfants reste lui si pure. Et leur bonheur innocent, même si je dois en souffrir je ferais tout pour protéger celui-ci

En les regardant courir devant lui, Mylon commença à se remémorer un moment de sa propre enfance :

“Il se revoyait enfant courir après un animal qui ressemblait à un renard dans un bois. Les deux étaient de très bons amis, le seul amis qu’il avait à ce moment—ci. Mais son jeu fut interrompu par une voix féminine qui l’appelait :

—Mylon ! Mylon ! Le dîner est près !

À cet appel, les deux compagnons de jeux s’arrêtèrent et se regardèrent dans les yeux. Tout en salivant à l’idée du repas.

—J’arrive maman ! cria Mylon dont le ventre gargouilla.

La petite boule de poile suivit Mylon jusqu’à une petite maison dans les bois. Le soleil brillait à sa plus haute position et éclairait la maison qui se trouvait en plein milieu de la forêt. Ses lumières se reflétant sur un petit étant non loin, éclairant de vert et de bleus les alentours.

Un homme tout à fait normal, brun et de la trentaine se trouvait devant celle-ci. Habillé d’un modeste pull marron, il était en train de coupé du bois jusqu’au moment où Mylon arriva devant la maison. Il s’exclama alors :

— Ah te voilà enfin ! Mais ne serait-ce pas le petit Fenrir avec toi ?

— Agrouu ! fit la créature.

— Oui papa ! affirma avec excitation Mylon. On était en train de jouer dans la forêt !

Ce fameux père était tout souriant, étant de heureux de voir son fils s’amuser et ce, bien qu’ils habitaient dans un endroit à l’écart de la société. Il continua :

— Je vois, et bien on aura une bouche de plus à nourrir ce midi. Aller rentre, ta mère t’attends.

Les deux amis rentrèrent dans la maison suivit du père. Mylon retira ses chaussures et Fenrir essuya ses pattes sur le tapis. Ils se trouvèrent directement dans le salon où une femme blonde aux yeux bleus, à l’air campagnarde, vêtue d’une d’une robe grise et d’un tablier blanc taché, les attendait avec un torchons posé sur son épaule.

Elle dit alors d’une voix ferme :

— Et bah alors vous en avez mis du temps, allez vite ! À table avant que cela ne refroidisse ! Oh! Je vois qu’on a le petit Fenrir avec nous aujourd’hui. Je vais lui chercher quelque chose.

— Merci chérie, répondu le père de Mylon.

— Grou Grou !! gémit Fenrir.

— Il dit qu’il est content ! affirma Mylon comme s’il comprenait ce que Fenrir voulait dire.

— Ça je n’en doute pas avec des maîtres comme nous ! répondu son père.

La femme partit alors dans la pièce d’à côté chercher un bout de viande qu’elle servit dans une assiette tandis que Mylon et son père s’installèrent à table.

Mylon brisa le silence en attendant le retour de sa mère :

— Dit papa, pourquoi est-ce que j’arrive à comprendre ce que raconte Fenrir alors que vous non ?

— Ah ça… Et bien-

Toutefois, il n’eut pas le temps de répondre qu’il fut coupée par la mère qui appelait Mylon”

— Mylon, Mylon !!!

Celui-ci se secoua vivement la tête en revenant à la réalité. Il entendu cette voix féminine qui l’appelait, c’était Marlène.

— On est arrivée au pont ! s’exclama-t-elle. Ça ne va pas grand frère tu vas bien ? Tu avais l’air perdu dans tes pensées…

— Désolé c’est rien, je pensais au passé.

Il se mit une petite claque au visage pour se réveiller avant de continuer :

— Bon ! Et si on commençait la démonstration ! J’ai eu une petite idée sur le chemin. Voulez vous que je vous raconte mon aventure de ce matin ?

— Oh oui, tu as affronté quoi cette fois-ci ?! répondu Marlène.

— Moi aussi je veux savoir ! Je veux connaître ce à quoi m’attendre quand je serais aventurier ! dit Eugeo avec autant d’excitation que Marlène.

— Toi aventurier ? se moqua Jessie. Il faudrait que tu gagnes plus de courage déjà !

— Mais je n’ai pas peur !

James posa sa main sur l’épaule d’Eugeo et lui dit amicalement :

— Ne t’inquiète pas ! On sera tous les deux aventuriers et je serais ton bouclier !

C’est vrai que James avec sa carrure assez carré tiens ... Et son air costaud pour un enfant était un sacré avantage. Mylon décida de les couper :

— Bien bien, je suis sûr que vous ferez tous les deux de très bons aventuriers. Maintenant voyons voir un endroit assez dégagé, ah !

Il vit un rocher sur un endroit plat et recouvert d’herbe le long de la rivière. Il leur fit signe de s’approcher et leur demanda de s’asseoir devant lui. Une fois cela fait, il se prononça :

— Bon, je vais vous montrer mon aventure de ce matin !

— Nous montrer ? interrogèrent les quatre à l’unisson.

Mylon ferma alors les yeux et se concentra tout en tendant sa main dans leur direction. Des flammes bleues apparurent de sa main. Elles grandissaient encore et encore jusqu’à prendre forme. Elles se séparèrent ensuite pour former neuf unités. Les enfants pouvaient distinguer un homme fait de flamme et face à lui, huit loups .

— Wooow, trop cool !!! s’exclamèrent les enfants.

— N’est ce pas ? répondit Mylon. Essayez de toucher les flammes pour voir !

Mylon ouvrit les yeux et vit les enfants hésitant et ce, de peur de se brûler en les touchant. Toutefois, Marlène qui avait confiance en son ”grand-frère" fut la première à se lancer. Elle essaya de toucher l’un des loups, sa main le traversa sans pour autant être brûlée ! Et elle cria toute excitée :

— Ooooh !!!! Incroyable ca ne brûle pas !

Elle commença à traverser chaque figure et les autres enfants firent de même. Cela les impressionnaient et les amusaient.

— Bien, que le spectacle commence ! Asseyez-vous maintenant ! ordonna Mylon.

Les enfants obéirent et Mylon commença à contrôler ses flammes pour les faire bouger. Il retranscrit la scène de ce matin avec ses elles tout en décrivant ses actions. Les enfants furent très attentifs et passionnés par l’aventure du jeune homme. Après la démonstration le petit Eugeo fut le premier à demander :

— Dit Mylon, tu crois qu’on pourrait aussi apprendre la magie nous ?

— Et bien Eugeo maintenant que tu as vus que Mylon était en fait gentil, tu veux lui voler ses secrets hein ? rétorqua Marlène d’un sourire vicieux.

— Non, non … Je voulais juste savoir si c’était possible de l’apprendre ! Ce serait un vrai atout si je veux devenir aventurier !

— Et bien, c’est vrai que la plupart des aventuriers utilises la magie. Enfin de ce que j’ai pu entendre… répondu Mylon. C’est presque l’une des obligations pour pouvoir en devenir un.

— En plus ! Alors, est-ce qu’on peut apprendre à l’utiliser ? demanda Eugeo.

— Moi aussi j’aimerais bien ! s’exclama James.

— Moi aussi ! affirma Jessie.

Mylon se tenu donc le menton, hésitant de leur apprendre les bases car la magie n’était pas à la porté de tout le monde. Et si des parents voyaient leurs enfants en faire devant eux, cela pourrait devenir un vrai problème. C’était certainement aussi irresponsable d’apprendre un pouvoir dangereux aux enfants. Il finit alors par leur répondre :

— Hmm … J’imagine que je peux essayer de vous apprendre quand même les bases.

— Super ! Merci ! crièrent-ils en unissons.

Ils étaient excité mais Mylon les coupa dans leur élan :

— Attendez, je vous arrête tout de de suite. La magie de grand ampleure est un don bien rare. Pour pouvoir la manipuler, il faut un puits de mana assez large ainsi que des circuits magiques adaptés. Je ne vous expliquerai pas en détail car c’est très compliqué. Mais même avec un petit puits ainsi que de mauvais circuits, vous pouvez réaliser de plus petits sorts comme vous avez pus le voir avec le sort de lumière qu’utilisent de temps en temps les adultes.

Leur enthousiaste s’était transformé en panique. Ils avaient peur que leur rêve ne soit d’ores et déjà inatteignable.

— Vous êtes sûr de vouloir vraiment essayer alors ? Vous serez peut être déçus…

Les enfants se regardèrent, hésitants, mais Marlène coupa ce silence :

— Même si je ne peux pas, je veux au moins essayer !

Cela les convainquis.

— Nous aussi ! dirent les trois autres.

Mylon commença alors sa leçon :

— Nous allons commencer par la base de la magie alors. Celle-ci repose sur le mana qui circule en vous, cette énergie provient de ce qu’on appelle un puits. Tout le monde en possède un, et utiliser la magie c’est puiser dans cette énergie pour venir altérer la matière ou bien même en créer. Vous me suivez ?

Les enfants hochèrent la tête pour acquiescer, bien que James lui avait l’air perdu.

— Bien même si vous ne comprenez pas tout de suite, ce n’est pas vraiment grave. Certains n’ont pas besoin de la comprendre pour l’utiliser. Revenons en au mana, pour le manifester et le faire déplacer à travers le corps, chaque être possède un circuit qui va permettre de canaliser cette énergie. Comme lorsque j’utilisais mes flammes tout à l’heure, vous avez bien vus qu’elles sont sortis principalement de ma main.

— Oui mais comment as-tu réussis à canaliser cette énergie justement ? demanda Eugeo.

— Ah ça… Cela demande de la concentration, de l’imagination et le fait de ressentir le mana ainsi que son propre puits. Ça peut être difficile au départ mais une fois que vous avez réussis, cela devient presque naturel avec le temps.

— Je vois… marmonna Eugeo. Mais comment réalise t-on un sort en particulier ?

— Oui c’est vraie ça, affirma Marlène. J’ai vu des adultes en utiliser des différents !

—Et bien tout est une matière d’affinité, chaque individu est naturellement plus doué avec un certains type de magie. Mais pour s’aider à visualiser des sorts, des gens ingénieux ou non, ont inventés des formules, facilitant ainsi l’utilisation de la magie. Il y a aussi les mots de l’ancienne langue qui, étrangement, aide à mieux utiliser le mana.

La tête de James était devenue toute rouge et ses yeux avaient l’air de faire des spirales. Il dit ainsi :

— Ohlala, ça fait beaucoup trop de choses à retenir pour moi !

— C’est vrai que ça fait beaucoup d’un coup ! rétorqua aussi Marlène.

Mylon s’arrêta un moment pensif puis continua :

— Je vais m’arrêter là pour la partie théorique alors. Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus pour commencer à utiliser la magie. Nous allons passer à la pratique alors. Levez-vous maintenant !

Ils se levèrent tous très rapidement tout en étant excité. Toutefois, Eugeo avait l’air de stresser : devenir aventurier était son plus grand rêve et pour cela, c’était une obligation de manier la magie pour lui qui était si frêle pour le moment, comparé à James.

— Bien maintenant levez vos mains en l’air et vers la rivière, on va essayer quelque sort. Voyons voir, on va commencer par le vent, je ne suis pas personnellement bon pour cet élément mais vous peut-être ? Fermez d’abord les yeux et imaginez qu’une énergie au plus profond se dirige vers vos mains. Vous y êtes ?

Il acquiescèrent tout en se concentrant.

— Maintenant répétez après moi : « Ô vent des plaines, accorde moi ta puissance et fait jaillir mes ennemis, Wind Flow ! »

Les enfants répétèrent ces mots, rien ne se passa hormis pour Jessie qui réussit à générer un petit jet qui faisant bouger l’eau de la rivière. Il discutèrent alors entre eux :

″Jessie’′ : J’ai réussi ! J’ai réussi les amis !

″James’′ : Incroyable, bien joué !

″Marlène’′ : Je savais que tu y arriverais ! Tu as toujours eu un don pour ce genre de chose !

″Eugeo’′ : Pfff, même pas impressionnant.

Mylon voulut alors calmer la situation :

—Allons du calme, ce n’est que le début voyons, il y a bien d’autres éléments à essayer.

Mylon fut heureux. Sa différence n’apparaissait même plus aux yeux des enfants ce qui lui prouvait bien que l’homme avait un bon fond au départ. Seulement, il pouvait facilement se corrompre avec les préjugés et la manipulation… C’était ces choses qui furent à l’origine du racisme qu’il subissait. Il essaya ensuite de voir si les enfants pouvaient utiliser d’autres éléments : le feu, la terre, la lumière mais seule Marlène avait réussit. Elle arriva à créer un sort de terre et de lumière. Il ne restait plus que James et Eugeo qui n’avait pas encore réussit.

— Bien pour le dernier élément que je connaisse, il y a l’eau ! indiqua Mylon. Pour cela, essayez d’imaginer la formation d’un torrent d’eau au bout de vos mains et répétez avec moi : « Ô eau troublée, prête moi ta force pour chasser mon ennemie, Water Ball ! »

Rien ne se passa pour James, Marlène et Jessie. Cependant, une boule d’eau commença à grandir au bout des deux mains d’Eugeo.

— Regardez j’ai réussis, j’ai réussis ! s’écria le garçon.

Toutefois, celle-ci continuait de grossir encore et encore. Elle prenait une telle ampleur qu’elle couvrait au dessus d’eux la lumière du soleil.

Non de Stella ! pensa Mylon. Elle vaElle va exploser !!!

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