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Part 1 - Chapitre 7

Musique : Without you - Isabel Larosa

`Laelynn

Cela faisait 10 min que nous étions installés dans une magnifique BMW noir. Ils nous ont aidé à nous lever. Caeden et le blond - dont je connaissais maintenant son prénom - Ethan, nous ont porté telles des princesses. Nous n'avons pas pu voir l'état des lieux de la boîte. Ils nous ont demandé de fermer les yeux et puis honnêtement j'aurais fermé les yeux plutôt que d'avoir des images de cette soirée enfermée dans ma tête. Pour sortir nous sommes passés par derrière. Je me demande comment ils savaient où aller pour sortir si rapidement. Caeden a dit qu’il était riche je pense donc que la boîte lui appartient. Mais pourquoi n’a t’il pas réagi plutôt ? Ils étaient tous les 3 sur place. Je ne comprends pas. Tout s'est passé vite. Je n’ai même plus envie d’y penser. La voix du tueur repasse dans ma tête, j’entends encore les filles suppliées de les épargner. Oriana me serre la main. Je ne m’étais pas rendu compte mais je pleurais. Je pris la veste qu’ils nous avaient prêtée, pour cacher et essuyer mes larmes. Ils nous les avaient prêté pour nous couvrir et non pour nos larmes. L’art est l’arme des larmes. Je ne sais plus où j’avais lu cette phrase mais je l'ai trouvé intéressante ; pour certain, les larmes c’est une faiblesse, pleurer c’est être faible. Au contraire, je trouve que pleurer donne un sens à ce que l’on réalise chaque jour et cela nous donne encore plus envie de continuer même si parfois on a envie de tout abandonner.

Oriana qui était restée silencieuse malgré les larmes demanda : 

- Bon quand est-ce qu'on s'en va ? Je pensais que nous étions pressés. Mais apparemment non. 

C'est vrai. Nous étions seules dans la voiture. On s'est blotti l'une contre l'autre. 

- Je ne sais pas. Mais moi aussi Nana j'aimerais bien rentrer à la maison.

Puis quelqu’un ouvrit la portière côté conducteur. C’était Ethan. 

Mesdemoiselles, attachez vous. Je vais vous expliquer comment ça va se passer. 

On hocha simplement la tête. L’adrénaline est passée. On était complètement fatiguées et horriblement stressées pour la suite. 

Il insère les clés de la voiture et démarre. On passe devant le club où désormais il n’y avait que des policiers et des ambulances. 

- Putain, Laelynn ma voiture ! Ma panda city ! Comment vais-je la récupérer ?

- On te l’a récupéré et demain matin elle sera devant chez toi. D’ailleurs c’est à qu’elle adresse que je vous dépose ? 

Je répondis : 

- C’est au 459 rue Neighhood. 

- Ah oui, vous êtes pas très loin. 

- Oui, à environ 30 min en voiture, répondit Oriana. 

- Bien maintenant que je connais la direction. Je vais vous expliquer ce que l’on m’a permis de vous dire. Déjà pour commencer, on a effacé toute trace de vôtre présence à la soirée, caméra de surveillance et empreinte en règle générale. Tout ce qui s’est passé aujourd'hui va devoir être oublié. Vous avez de la chance.. Liam voulait vous hypnotiser mais Caeden a refusé. 

- Excuse-moi de te couper mais Liam, c’est qui ? C’est quand même pas le gars que j’ai insulté de gros con ? demanda Oriana. 

- Eh bien pour être honnête c'est bien lui. Il ne l'a pas très bien pris. C’est sans doute pour ça qu’il a suggéré l’hypnose. Mais étant donné que je doute que vous allez vous plaindre à la police vous n’êtes pas un grand risque. Et dans tous les cas, nous ne nous reverrons jamais..

- Maintenant oui mais qui sait dans 5 ans ? rétorquais-je. 

- Je n’en doute pas, Laelynn c’est ça ? 

- Oui. 

- Dans 5 ans il y a peu de chance qu’on se recroise. Vous avez de la chance que je n’ai pas pu creuser à votre sujet. 

- Comment ça de la chance ? demande Oriana. 

- Tchip, merde j’en ai trop dis

Bah assume maintenant. Tu dis qu'on ne va jamais se revoir dans tous les cas. 

Oriana marque un point sur ce coup là.

- Pour ta gouverne je ne suis pas qu’un geek, je suis hacker, l'un des plus importants et aussi des plus recherché du monde. 

Il a fini de se vanter celui-là, pensais-je.

- Mais cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi mais en faisant des recherches sur vous, je n’ai rien trouvé. Alors soit vous connaissez quelqu'un de meilleur que moi qui a bloqué l’accès à vos informations soit vous n’êtes pas reconnu aux yeux de la loi. 

Avec Oriana on se regarde, on sait qui serait capable de faire ça mais de réussir à rivaliser avec l’un des “meilleurs” jamais je n’y aurais pensé. L’un des cinq frères d’Oriana - Lizio est hacker. Alors je pense qu’il a voulu nous protéger mais à sa façon. Je regardais par la fenêtre, il roulait vite.. les bâtiments passe trop vite, j’ai à peine eu le temps d’apercevoir la librairie où l’on va Oriana et moi.

- Très bien, on comprend. 

- Vous comprenez ? Mais vous vous rendez compte que si on découvre que vous êtes inexistante aux yeux du pays c’est qu’il va forcément y avoir un souci, s’exclame t-il.

- Non. Il va y avoir aucun souci. Ne t’inquiètes pas, répond calmement Oriana.

Très bien. Si vous le dites mesdemoiselles. En tout cas, vous êtes arrivé à destination. N’oubliez pas : pas un mot. Toi, on va te ramener ta voiture, dit-il avant que Oriana n’ouvre la bouche. 

- Très bien. À jamais alors. 

On sort de la voiture. Et je ne sais pas pourquoi mais on se met à courir vers la maison. On ouvre la porte avec hâte et toutes les deux, sans un mot,  on se dirige chacune vers nos salle de bain pour se doucher et respirer. 

Sous la douche je pleure. Je chiale comme un bébé. Toute l'adrénaline que j’avais eu lorsqu’on est sorti des toilettes est redescendu. Dans la voiture je n’ai pas pu pleurer comme je le souhaitais, surtout pas devant cet homme blond. Je savais que je n’aurais pas dû y aller.

Mais si je n’y avais pas été là, est-ce que Oriana serait encore en vie ? 

°Suis-je faible ? Au final j’aurais pu rejoindre Oscar.. si seulement j’avais été plus forte, plus solide j’aurais pu..

Faire quoi Laelynn ? Hein ? Rappel toi tu ES faible, tu aurais été tué sur le champs et Oriana aussi serait morte. C’est ça que tu aurais voulu ? Qu’elle meure ? Tu souhaites la mort à ta meilleure amie ? À ta sœur

Non, non bien sûr que non ! Jamais je ne veux que Oriana ne meure pour moi. Je ne mérite pas qu’elle le fasse pour moi.° 

Je m’attrape et tire les cheveux de ma tête, je veux que cette maudite voix arrête de parler, je veux qu’elle se taise. Qu’elle arrête de m’envahir l’esprit. Je ne veux plus être faible. 

Je ne voulais plus y penser. Tout ce que je souhaite là maintenant c’est me poser avec Oriana et penser à autre chose. Je me dépêche de sortir de la douche. Je me sèche et mets une serviette autour de mes cheveux, je voulais me débarrasser de cette odeur. L’odeur des toilettes dans laquelle nous étions restés 3h. C’est en sortant le téléphone d’Oriana que j’ai pu savoir l’heure. Nous étions entrés dans la boîte de nuit vers 21h, à ce moment-là il était déjà 1h du mat déjà…

Après avoir repris mes esprits je sors de la salle de bain, vêtue de mon pyjama avec des chats roux dessus, je remarque que Oriana elle aussi avait terminé de prendre sa douche, elle s’était également lavé les cheveux. Je l'ai rejoint dans la cuisine. Elle était en train de se préparer un chocolat chaud. Je me souviens lorsqu’on venait à peine de se rencontrer elle avait pour habitude de se préparer un chocolat chaud comme elle était triste ou angoissée. Aucune de nous deux n'a décidé de parler. Cela ne me dérange pas. 

Être rentrée avec elle, pouvoir être avec elle me suffisait largement, même si parfois j’aimerais bien qu’elle arrête de me traiter comme une enfant. Mais je ne lui en veux pas. Elle a toujours été surprotégée avec ses frères. Je l’avais moi même été lorsque j’ai débarqué dans leur vie. 

Elle me laissa passer pour accéder à la cuisine. Je n’avais pas faim. Elle non plus d’ailleurs. J'ai pris la bouilloire qui était rangée dans le placard. Je mis de l’eau dedans et la mis à chauffer. Pendant que l’eau chauffe, je prends ma boîte où je range mes tisanes. Ce soir j’avais envie de prendre de la tisane à la rose. Je pris le sachet, sorti ma tasse Divergente que j’avais trouvé en brocante. Oriana avait déjà fini de préparer son chocolat chaud. Elle m’attendait, je le sais. Je ne mis pas longtemps, je la rejoins sur le canapé. Elle me partage le plaid qu’elle avait apporté. 

Le silence devenait lourd. Si lourd que Oriana ne le supporte pas : 

- La soirée fut un peu trop émouvante, alors qu’elle devait être juste la meilleure de notre vie Laelynn. Finalement, c’est devenu mon pire cauchemar. Lorqu’il est venu dans les toilettes, quand il a tiré sur ces deux jeunes femmes innocente, mon dieu j’ai eu si peur, je voulais hurler d’arrêter de me tuer à la place d’elles et de les laisser vivre. Mais je ne l’ai pas fait. Si je ne t’en avais pas parlé, on serait resté à la maison et on aurait regardé prison break pour la millième fois. Mais on aurait pas été traumatisé. Putain Laelynn je me deteste tellement, dit-elle en pleurant.

- Oriana ne dit pas ça. Si je n’étais pas venu, serais-tu encore en vie ? C’est la question qui se répète en continu dans ma tête. On va avoir du mal à oublier cette soirée, mais le principale c’est que nous soyons toutes les deux en vie. On est fortes. On l’est encore plus toutes les deux Oriana. 

- Oui tu as raison, Lae. Mais que fait-on maintenant ? Je ne me vois pas dormir pendant des jours, peur de revoir et d’entendre sa voix, leurs voix criées, le supplié d'arrêter, les coups de feu. 

- Histoire de détendre l’atmosphère de nos esprits, on peut regarder Barbie Apprentie princesse ? Ou les winx ? Histoire de tenir jusqu’à 10h ? 

- C’est parti pour les Winx alors, me répond-t-elle.

À mon réveil, la télé montrait toujours des images des Winx, j’ai dû m'endormir en cours de route. Ça doit être le cas aussi d’Oriana puisqu’elle dort toujours à côté de moi. Je ne sais pas ce que nous allons faire pour la suite. Tout ce que je sais c’est que nous allons prendre un temps pour nous. On va sans doute demander aux garçons - les frères d'Oriana-de revenir pour passer du temps avec nous. On ne va pas leur en parler, même si je pense qu’on pourrait. Mais je n’ai pas envie d’être surprotégé encore une fois. Je veux vivre ma vie pleinement sans qu’il y est quelqu’un pour me tenir la main.

FIN DE LA PARTIE 1 

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