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BettyBS
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Chapitre 1

Aujourd’hui est le dernier jour ! Dernier réveil, dernière fois ou je me rends au lycée et après à moi la liberté et les grasses mat, enfin pas trop car je dois bosser cette été pour me payer mon permis. Moi Lya Bauwaule, du haut de mon mètre soixante-dix, les cheveux bonds-fraise qui tire un peu sur le roux, le teint pâle ainsi que des taches de rousseurs, des joues qui rosissent vite, un petit nez retroussé, une bouche pulpeuse et rose ce qui est pratique car pas besoin de rouge à lèvres juste un peu de gloss histoire de…, les yeux bleus azurent avec un liserai blanc près de la pupille. En bref, je ne suis pas un mannequin mais je me trouve plutôt jolie même si j’ai quelques formes. Je vis avec ma tante Anna. Au sujet d’Anna, elle n'est pas vraiment ma tante mais c'est tout comme car elle m’a élevée. Ma mère de cœur. Elle était la meilleure amie de maman. Elles se sont parler par correspondance pendant longtemps, avant de se rencontrées quand mes parents ont emménagé ici. Elles étaient comme deux sœurs. Mes parents n’avaient pas de familles ils disaient être orphelins. Du coup, Anna a fait le nécessaire pour m’adopter et est devenue ma tutrice. Cinq ans après être arrivé ici, je suis née. Nous vivons dans une maison, aux volets bleus du bout de la rue et un petit jardin dans le sud de la France à Aix en Provence. Le quartier est tranquille et les voisins sympas. D’ailleurs en parlant de voisins, ils ont été d’une grande aide à tante Anna, quand mes parents sont morts j'avais quatre ans.  De ce que l’on m’a raconté, un chauffard ivre sur une petite route de campagne en contre sens, impossible à éviter. Ils sont décédés sur le coup.   Sur le testament, mes parents ont demandé que ce soit Anna qui s'occupe de moi. Mme Quilly notre voisine la plus proche, me garder quand Anna était en déplacement pour le travail. Je passai mes journées à jouer avec son fils Jordan. Nous sommes allées dans les mêmes écoles, primaire, collège et Lycée. Après les examens, il est parti à Paris pour y faire des études d’ingénieur. Nous n’avons pas les mêmes ambitions et les aurevoirs furent compliqué, mais je sais qu’on se verra pendant les vacances...

Et voilà ou nous en sommes aujourd'hui. Prête à affronter la vie qui s’offre à moi, façon de parler. Nous sommes vendredi et c’est mon derniers jour au lycée. Heureusement je n’y vais que pour la matinée. Les examens sont terminés. Je suis simplement venu rendre mes livres, et dire aurevoir a madame Pecs la documentaliste qui s’occupe de la bibliothèque du lycée.  C’est grâce à elle que j’ai trouvé ma voie et vais pouvoir faire des études littéraire. J’y passais la plupart du temps, à lire, faire mes devoirs et écouté la musique dans un coin au fond caché derrière les étagères de livres. Enfin la dernière sonnerie. Je sors du lycée sans me retournée. Je n’ai pas de bon ni de mauvais souvenir. J’avais pour surnom « la solitaire » et personnellement ça m’allai très bien, j’étais toujours seule et parfois Jordan mangeait avec moi à la cafète.

 Je rentre enfin chez moi. Après une heure de route en bus j’arrive devant la maison il y a un livreur, je m’approche :

-         Bonjour, êtes-vous Lya Bauwaule ?

-        Bonjour, oui c’est bien moi. Dis-je en ouvrant la porte.

-        Signez ici s’il vous plait ! Me tendant le bordereau, je signe et lui rend.

-        Voilà pour vous mademoiselle. Bonne journée.

-        Merci, au revoir et bonne journée.

Je ferme la porte et ouvre le courrier du notaire. Il y est écrit qu’il doit me remettre ce document qui vient de mes parents ce jour comme stipulé dans leur testament. Ainsi que beaucoup de bla bla sur un compte bancaire a mon nom…  Je saisi l’enveloppe a l’intérieure et je l’ouvre. J’ai les mains tremblantes et moites, mon cœur bat à vive allure. Le seul souvenir que j’ai d’eux ce sont les quelques photos, accroché dans le couloir et sur ma table de chevet. Il y a une lettre de mes parents, une carte de visite au nom de Mr Roger ainsi qu’une pochette de velours noir, contenant un collier avec un pendentif. Un triskèle avec au centre une pierre obsidienne.  Je déplie la lettre et commence à lire ;

« À notre chère fille Lya,

Si jamais tu reçois cette lettre c’est que malheureusement il nous est arriver quelque chose. Cette lettre te sera envoyée avant tes 18 ans pour que tu puisses faire le nécessaire et te rendre sur notre île natale. En attendant, Anna prendra soin de toi comme nous aurions dû le faire. Après l’avoir lu, il te faudra contacter Mr Roger nous lui faisons entièrement confiance, ça carte est dans l'enveloppe. Il te conduira sur l’île Simoïs. Là où ton père et moi avons grandi. N’essaie pas d’effectuer des recherches sur celle-ci tu ne trouveras rien sur les cartes. Personne ne la connaît, sauf ceux qui y sont né et quelques privilégiés. Anna est au courant. Ne lui en veut pas. Elle la fait pour te protéger.  Rends-toi sur l'île un mois avant ta majorité. Jusqu'à maintenant tu étais protégée, mais plus pour longtemps. C’est pour cela qu’il est primordial que tu t’y rendes cela pourrai être une question de vie ou de mort TU DOIS ABSOLUMENT Y ALLER. Ai confiance ! Dans la pochette, je t’offre mon collier, prends en soin. Une fois là-bas, vas chez Mme Roy, elle t'expliquera tous ce que tu dois savoir. N'oublie pas que nous t'aimons, tu es notre plus belle réussite. On t’aime, papa et maman. »

Des larmes roulent sur mes joues, je les essuis du revers de ma main. Et relis plusieurs fois la lettre jusqu’à la connaitre par cœur.  

-        Reprend toi Lya. Me dis-je.

Je me dépêche de rejoindre ma chambre, m’affale sur mon lit et saisie mon ordinateur sur la table de nuit. J’ouvre une page google, oui google est mon ami. J’entreprends de rechercher l’ile Simoïs. Je suis têtue.  Après plusieurs minutes de recherche je n’ai rien trouver sur internet. Je relâche un souffle et j’inspire. Je ne me suis pas rendu compte que je retenais ma respiration. Je me rends ensuite dans l’ancien bureau de papa. Dans l’espoir d’y trouver des réponses à mes questions. La pièce est restée tel quel. Au milieu, il y a un bureau en chêne, juste derrière une chaise en cuir noir.  Sur la droite la fenêtre donne sur le devant de la maison avec une vue dégagée sur la rue. A gauche une bibliothèque remplie de livre en tout genre. J’attrape l’encyclopédie et retourne dans ma chambre. Je n’aime pas m’attarder dans le bureau, l’impression que je n’ai rien à faire là… Au bout de 2h de recherches infructueuses, je laisse tomber. Je prends une grande inspiration et relâche la pression dans mes épaules. Je vais faire ce que mes parents me demandent, contacter ce monsieur et me rendre sur l’ile. Avais-je encore de la famille ? Que vais-je découvrir ? Je le saurai bien asser tôt.  Je prends mon téléphone et compose le numéro sur la carte de visite. Espérant qu’il ait toujours le même, sinon je devrai faire le tour des Mr Roger dans les pages jaunes pour essayer de le retrouvé. De nervosité, je me lève et commence à faire les cent pas dans ma petite chambre, aux couleurs vive. Un arc en ciel est dessiné au-dessus de ma tête de lit, au plafond il y a des étoiles fluorescentes, un bureau et une armoire et c’est bien asser. Pas de place pour y mettre autre chose de toute façon. Une chambre de petite fille qui ne me ressemble plus depuis longtemps.

Après deux sonneries, quelqu’un décroche :

-        Allo.

J’inspire un grand coup.

-        Oui allo. Bonjour, êtes-vous Mr Roger ?

-         Bonjour, c’est lui-même. A qui ai-je l’honneur ?

-        Je m'appelle Lya Bauwaule, mes parents mon laisser vos coordonnées. Personnellement je ne pensais pas que votre numéro serait toujours attribué depuis tout ce temps mais bref…  Je suis ravi de ne pas devoir faire de recherche surtout si c’est pour ne rien trouver, comme cette île mystérieuse, que mes parents m’ont demandé de rejoindre au plus vite. Oups je m’égare ! reprends toi Lya.

-         Est-ce que vos parents seront là aussi ?

-        Non ! Je réponds tristement. Mes parents Mary et John Bauwaule sont décédés il y a longtemps dans un accident. J’ai eu vos coordonnés dans une lettre que je viens de recevoir. Il y est écrit que je dois vous contacter pour rejoindre l’ile et que je dois trouver Mme Roy une fois là-bas.

-        Je vois, je suis désolé de l’apprendre pour vos parents, mes condoléances jeune fille. Un bateau part la semaine prochaine vendredi 21 juin de La Ciotat à 15h. Je vais faire le nécessaire pour votre embarcation.

-         Ok, je serai là. Au revoir monsieur.

-         A bientôt, jeune fille.

Après mon coup de file, je descends retrouver Anna à la cuisine pour montrer la lettre et lui faire part de mon départ prochain.

-        Coucou Anna, tout va bien ?

-        Coucou ma puce, ça va et toi ? Te voilà en vacances ?

-        Très bien, et les cours contente que ce soit enfin terminé. Il faut que je te parle d’un truc.

Elle devient pale. Elle ce doute surement ce que j’ai à lui dire puisque qu’elle est déjà au courant d’après les dire de mes parents.

-        Je t’écoute, ma puce.

-        En rentrant du lycée un livreur ma donnée un courrier du notaire. J’ai reçu une lettre de mes parents, ils me demandent de rejoindre leur ile natale. Je sais aussi que tu es au courant. Sache que je ne t’en veux pas de n’avoir rien dit. Je sais que tu la fais pour me protéger même si je ne sais pas de quoi. Je pars la semaine prochaine. Départ de La Ciotat.

-         Alors ça y est le moment est venu ! dit-elle les larmes aux yeux.

-        Euhhh oui. Réponds-je le cœur serrer.

Nous discutons pendant un long moment. Elle m’explique que mes parents avaient dû fuir leur île mais ne sait pas pourquoi. J’allais devoir quitter ma maison et tante Anna et surement dire adieu à mes études littéraire.

La semaine passe plus vite que prévu, l’heure du départ approche. Anna ouvre la porte de ma chambre.

-         C’est l’heure, m’annonce-t-elle.

Je suis restée assise sur mon lit dans la pénombre depuis que j’ai fini de boucler mes valises tôt ce matin. Je balaye du regard les rides autour de ses yeux causées par des années à s’inquiéter pour moi puis ses joues marquées par des larmes séchées. Ses cheveux noir parsemés de quelques cheveux blancs. Sans un mot de plus, j’attrape mon sac, mes valises et mon manteau et me glisse hors de ma chambre, Anna sur mes talons. Dans le couloir, je fais face aux photos accrochées aux murs. Sur l’une d’elle mes parents prennent la pose, moi dans leurs bras. J’ai la même en plus petite sur ma table de chevet que j’emporte avec moi. Les larmes aux yeux, j’inspire, un dernier regard en direction de ma maison, j’expire et monte dans la voiture. Plusieurs questions me passent par la tête, dont une qui me revient souvent ; que vais-je découvrir ?

 Arrivée sur le port de La Ciotat une heure plus tard, je déambule sur les quai, où plusieurs bateaux sont amarrés.  À la recherche Mr Roger. Trainant mes valises derrière moi et Anna qui me suis de près avec le reste de mes bagages. J’aperçois un homme a l’allure de routier. Il supervise le chargement d’un bateau et lance des regards dans ma direction.  Vêtu d’un jeans, baskets et tee shirt blanc qui met en valeur son ventre bedonnant. Suivant mon instinct, je me dirige vers lui :

-        Bonjour, êtes-vous Mr Roger ?

-        Bonjour oui c’est bien moi et toi tu dois être Lya ?

-         Oui c’est bien moi.

Bingo, mon instinct a vu juste.  Je lui sers la main.

-        Comment vas-tu ? Je suis ravi de te rencontrer. Mais appel moi juste Roger s’il te plait et on peut se tutoyer.

-         Je vais bien merci, ravis aussi. Lui dis-je un peu nerveuse. Voici Anna, ma tutrice.

Mon cœur se serra à l’évocation de mes parents et au fait de partir vers l’inconnu, tout en-là laissant derrière moi sans savoir quand je la reverrai.

-         Bonjour Mme. Lui dit-il en serrant la main d’Anna. Ne vous inquiéter pas je vais prendre soin de cette jeune fille. Je vous laisse quelques minutes, je vais voir ou en ai le chargement et nous nous mettrons en route.

Je dis au revoir à Anna, en la serrant dans mes bras :

-         N’oublie pas de m'appeler ou de m’envoyer un mail quand tu seras bien arrivé. Me dit-elle en me caressant les cheveux.

-         Oui Anna ne t'inquiète pas, en espérant qu’ils aient internet. J’aimerai juste que tu puisses m’accompagner.

-        Ne t’inquiète pas ma puce, je viendrai te rendre visite dès que possible. Tes parents avaient confiance en Roger.

-         Tu vas beaucoup me manquée.

-        Toi aussi ma puce Je t'aime.

-         Je t'aime Anna. À bientôt.

Elle essuie mes larmes, m’embrasse le front et me sers dans ses bras quelques minutes. Je me retourne et essai de retenir les larmes qui me monte aux yeux, je bats des paupières pour éviter qu’elle ne coule. J’ai la boule au ventre et les mains moites. Roger m’attend près du bateau.

-         Prête ?

-        Comme faire se peut.

D’un hochement de tête je le suis à bord du bateau, il y a plusieurs voiture neuve sur la gauche, à droite des caisses de marchandises ou il y a noté sur certaine « farine, fragile, … »

-         Ce sont des provisions, chaque mois un bateau viens livrer des marchandises, des médicaments et toutes sorte de chose utile. M’informe Roger. Ne t’inquiète pas je suis sûr qu’Anna aura bientôt l’autorisation pour te rendre visite.

Je tique au mot « autorisation », j’espère que Mme Roy pourra m’en dire davantage. J’hume l’air ioder de la mer et regarde la ville s’éloigner. Direction une ile que je ne connais pas.                                                      

Cela fait trois longues heures que nous sommes parti. Je n'ai qu'une hâte ; retrouver la terre ferme. Je n’aime pas le bateau, ça bouge beaucoup trop. Oui je vivais prêt de la cote, oui j’allais souvent l’été à la plage pour me baigner. La plupart du temps j’y allai avec Jordan et parfois Anna nous accompagner. Mais je n’ai jamais aimé le bateau, être balloter dans tous les sens très peu pour moi.

Il est environs 18h nous sommes au début de l'été et la nuit commence déjà à tomber, ce qui n’est pas normal. Je pars à la recherche Roger et me dirige vers l’avant du bateau. Soudain, le vent se met à souffler fort, les vagues s’écrasent contre la coque du bateau et celui-ci tangue de plus en plus fort. Je m’accroche à la rambarde tout en avançant. Mon estomac fait du yoyo et la nausée monte en flèche.  Le ciel devient de plus en plus sombre et le brouillard commence à tomber. Je ne vois plus grand-chose.  C’est bizarre. Quelque chose ne va pas. Ma vision ce trouble, j’ai comme des points noirs devant les yeux, la tête me tourne et me fais mal. Le cœur au bord des lèvres. Enfin, je me retrouve à côté de l’homme que je cherche. L’impression qu’il est apparu par enchantement à mes coté alors que juste avant il ni était pas.

-        « Roger… » dis-je.

 Je me sens tomber, ma tête me fais tellement mal qu’elle va exploser, je hurle de douleur. Mes yeux se ferment. Le noir complet.

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