"You couldn't save me..."

~

"But you can't let me go..." ─

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Je m'appelle Xanya Su-bong.

Une simple étudiante de vingt ans, plongée dans un monde où l'ordinaire frôle parfois l'étrange.

Entre mes études et mon travail, je mène une vie presque banale, si ce n'est cette impression sourde, parfois étouffante, qu'un voile invisible me sépare du reste du monde.

Ce soir-là, comme tant d'autres, je profitais d'une pause bien méritée pour rejoindre ma meilleure amie, Valentine.

L'horloge affichait 17h00. Le jour déclinait, laissant place aux lumières artificielles qui illuminaient les rues d'un éclat froid et tamisé. Nous marchions au gré du hasard, discutant de tout et de rien, bercées par le murmure lointain de la ville.

─ On va où comme ça, Xanya ? demanda Valentine en haussant un sourcil, l'ombre d'un sourire flottant sur ses lèvres.

─ Je ne sais pas... On se promène ? répondis-je en haussant les épaules.

Alors que nous avancions, mon téléphone vibra dans ma poche. Un appel. Mon père.

─ Attends-moi une minute, c'est mon père. Je reviens.

Je m'éloignai légèrement pour décrocher, la voix paternelle résonnant dans mon oreille, mais mon esprit restait ailleurs. Une brève conversation, quelques mots échangés, puis un silence avant que l'appel ne se termine.

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Lorsque je retournai à l'endroit où Valentine m'attendait, mon cœur rata un battement.

Elle n'était plus là.

Le froid s'insinua dans mes os, bien trop mordant pour une simple soirée d'automne.

Mes yeux balayèrent les alentours.

Rien.

Pas même une silhouette à l'horizon.

─ Valentine ? appelai-je, la voix légèrement tremblante.

Pas de réponse.

Je fis un pas en avant. Puis un autre.

Le silence.

Un silence anormal, assourdissant, presque tangible.

La ville, qui bourdonnait encore quelques minutes plus tôt de rires et de conversations, était désormais figée dans une immobilité glaçante. Plus un bruit de moteur. Plus un murmure..

Seulement moi.

Et l'écho oppressant de ma propre respiration.

Mon souffle s'accéléra.

─ Où est passée la population ?

L'air sembla se faire plus lourd, plus dense.

Mon regard s'attarda sur les lampadaires alignés le long de la rue. Ils vacillaient légèrement, projetant des ombres mouvantes sur l'asphalte.

L'une d'elles...

Non.

Mon esprit devait me jouer des tours.

Et pourtant...

Une ombre semblait plus sombre que les autres.

Plus réelle.

Et elle bougeait.

Après une longue marche,

je vit sur un immeuble,

les fenêtres s'allumées. 

"Bienvenue à tous les joueurs, 

le jeu va bientôt commencer."

Le jeu? Qu'est-ce que ça voulait dire? 

Je me rapprocha du tableau

et regarda dans la direction d'où le lieu était indiqué. 

Devrait-je y aller?

- Quel jeu ? Me demandais-je 

Les fenêtres de l'immeuble

restaient allumer alors que

le texte changea à nouveau. 

"Vers l'arène de jeu ----> " 

- Comment ça ? Je murmura a moi-même avant de tourner la tête vers la direction ou la flèche pointer. Il y'avait une lumière rouge caché par d'autres immeubles. 

Je me mit alors à trottiner

dans la direction ou la flèche

avait pointé. 

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Quand je fus enfin arrivée, je pus distinguer que je n’étais pas la seule. Je m'avancai silencieusement vers une table où il y avait plusieurs téléphones et un papier sur lequel était écrit : "Un par personne." J'hésitai, puis pris un téléphone et allai m'appuyer contre un mur avant de regarder les autres personnes autour de moi.

Quelques personnes échangèrent des regards. Ils semblaient me juger sur mon apparence.

J'aperçus alors un jeune homme, le visage caché par sa capuche blanche. Il écoutait de la musique avec un appareil qui n'était pas électronique, donc il fonctionnait encore. Il semblait m'observer... Lorsqu'il vit que j'avais remarqué son regard, un sourire en coin s'afficha sur son visage.

« Il est bizarre à me sourire comme ça. » pensai-je avant de détourner le regard.

J'observai chaque visage, mais aucun d'eux ne me rappela quelqu'un. J'entendis des pas plutôt alarmants mais calmes, comme si deux personnes couraient droit devant moi. Je me tournai dans leur direction et vis deux hommes plutôt anxieux, un peu comme moi.

Je recroisai le regard du jeune homme à la capuche blanche dans le coin de la pièce. Je pouvais clairement voir son sourire en coin.

« Il compte vraiment me regarder comme ça longtemps ? » pensai-je.

Je ne m'attardai pas plus sur lui et observai les deux jeunes hommes devant moi.

Le premier s'avancça vers la table. Il avait l'air inquiet, mais aussi serein. Son ami le suivit et prit un des téléphones, qui s'alluma automatiquement et enregistra son visage en tant que joueur, comme tous les autres téléphones l'avaient fait.

C'est à ce moment-là qu'une voix se fit entendre :

« Veuillez attendre le début du jeu, une minute avant la fin des inscriptions. »

Les minutes passèrent rapidement, puis une sonnerie retentit dans le téléphone d'un des deux jeunes hommes.

« Inscriptions terminées, treize participants. Le jeu va commencer. »

Le jeune homme qui me fixait depuis tout à l'heure enleva ses écouteurs et releva la tête pour regarder tout le monde.

Un jeune d'environ dix-huit ans, qui avait l'air aussi perdu que moi, s'avança vers les deux autres en tenant son téléphone.

─Excuse-moi, à quoi sert ce téléphone ? Je me retrouve ici sans savoir ce qui se passe, demanda-t-il, paniqué, une casquette sur la tête.

Le jeune aux cheveux ébouriffés se tourna vers lui, un peu hésitant.

─C'est un jeu— commença-t-il avant d'être coupé par son ami.

─Oh, ferme-la, les nouveaux, c'est des poulets. Écoute, c'est pas génial, mais ça peut être une bonne idée de la jouer comme Shibuki, dit son ami aux cheveux dorés en lui murmurant la fin de sa phrase.

La voix retentit à nouveau.

« Difficulté : cinq de pique. »

Je ne pus m'empêcher d'écouter leur conversation.

─Cinq de pique..., répéta le jeune homme aux cheveux dorés.

─Ça va être physique, va falloir sortir les muscles, ajouta un homme en s'avancçant vers eux. Moi, c'est Nitobe, enchanté.

─Chaque couleur a une signification ? demanda le jeune homme aux cheveux ébouriffés.

─Exactement. La couleur d'une carte détermine le type de jeu auquel tu vas participer. Trèfle : travail d'équipe. Carreau : intellectuel. Quant au Cœur... c'est plus délicat, si j'ose dire..., expliqua l'homme en ricanant.

─Délicat ?

─Oui, c'est un jeu de trahison dans lequel tu dois jouer avec le cœur des gens, dit l'homme en s'approchant dangereusement du garçon avant de reculer.

─Et le chiffre, c'est quoi ?

─Le niveau de difficulté. Plus il est élevé, plus c'est difficile.

La voix reprit.

« Nom du jeu : Chat. Règles du jeu : fuir la Chose. »

Un murmure inquiet se propagea dans la salle.

« C'est quoi cette connerie ? » « C'est quoi ce bordel ? » « Le jeu du chat ? »

─Ça fait longtemps que je n'ai pas joué à chat, dit le jeune homme avec la casquette.

─C'est quoi la Chose ? demanda le jeune aux cheveux en désordre.

─Qu'est-ce que j'en sais ? répondit son ami.

« But du jeu : trouver, en un temps limité, la zone sécurisée cachée dans l'immeuble. Une fois la zone trouvée, c'est gagné. Temps imparti : vingt minutes. Passé ce délai, la bombe à retardement cachée dans l'immeuble explosera. »

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"Le jeu va commencer. Temps imparti : vingt minutes. La Chose est libérée."

Avant que je ne puisse réagir, j'entendis ses pas. J'étais anxieuse, mais la dernière chose que je voulais affronter, c'était ma propre mort.

Je courus vers le rebord, m'y agrippai et basculai dans le vide, toujours accrochée. Ce fut ici que j’ai compris que mes cours de gym allaient enfin me servir.

J'entendis les pas de la Chose se rapprocher, mais elle n'eut pas l'idée de regarder où j'étais cachée. J'étais sauvée... pour le moment.

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En dessous de Xanya,  

au cinquième étage, Nitobe et son ami cherchaient des portes à ouvrir. Mais le problème, c'est qu'il y a sept étages. Cela prendrait des heures avant de trouver la zone que nous sommes censés trouver. Il va falloir réfléchir et être malin.  

— Trouvons déjà une porte qui s'ouvre, dit le jeune aux cheveux ébouriffés en essayant d'ouvrir une porte verrouillée.  

Son ami soupira et râla.  

— À ce rythme-là, on n’y arrivera jamais, dit-il en essayant d’ouvrir d’autres portes avant de trottiner vers les suivantes pour les tester.  

Alors que le trio comptait monter au sixième étage, ils entendirent tous les trois des coups de feu. Une mitraillette.  

— Qu'est-ce que c'était que ce bruit ?! s’exclama le jeune homme aux cheveux noirs, paniqué.  

Tous trois commencèrent à monter les marches prudemment et silencieusement.  

Soudain, un corps tomba dans les escaliers, juste devant eux.  

L'homme était mort.  

— Il est mort… dit Nitobe.  

Le jeune pencha la tête sur le côté pour voir si "la chose" était là.  

Il pouvait entendre des pas.  

C'est à ce moment-là qu'il croisa son regard. Il portait un masque d’animal sur le visage.  

La chose pointa son arme sur lui.  

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Bon !! Voilà pour ce premier chapitre !  

J'espère que ça vous a plu.  

N'hésitez surtout pas à me donner votre avis dans les commentaires !  

Ça m’a pris vraiment beaucoup de temps à écrire tout ça !!  

Que va-t-il se passer après ?  

Aimez-vous la personnalité de Xanya? 🌥️