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Nanastal03
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Chapitre 4- Le nouvel arrivant

“Même dans les nuits les plus sombres, il suffit d'une étoile pour éclairer le chemin.“

                         - Victor Hugo

Me voilà, une fois de plus, devant ce que je considère comme un autre enfer quotidien : le lycée. Comme chaque matin, je franchis les grandes portes blanches, qui, avec le temps, ne sont plus si blanches.

Je traverse le couloir pour rejoindre ma salle de classe. "203", est inscrit sur la porte en face de moi. En y entrant, mon regard se pose immédiatement sur Lucas, déjà assis à côté de Clara.

Clara, c’est ma meilleure amie depuis neuf ans. Elle sait tout de moi, absolument tout, jusqu’aux détails les plus sombres, même sur mon père. Lucas, quant à lui, n’est qu’un camarade. Mais en ce qui concerne Clara et lui, il vaut mieux ne pas aborder le sujet.

Je la regardai, et elle s’excusa timidement du regard. Sans dire un mot, je me dirigeai vers le fond de la classe, espérant que personne ne viendrait s’asseoir à côté de moi.

Une fois que tout le monde fut arrivé, Mme Leblond, notre professeure de physique-chimie, fit l’appel. Tout semblait se dérouler normalement, jusqu’à ce qu’un bruit venant du couloir retienne l’attention de tout le monde. Des pas pressés résonnaient, comme si quelqu’un courait à toute vitesse.

Soudain, un garçon apparut dans l’embrasure de la porte, essoufflé, les joues légèrement rouges, comme s’il venait d’échapper à une catastrophe.

-excusez-moi pour le retard.

Ce garçon avec un air un peu gêné, souris chaleureusement a toute la classe comme pour chercher a retirer cette gêne soudaine.

-ne vous inquiétez pas. Vous êtes Aaron si je ne me trompes pas?

Il hocha simplement la tête a Mme Leblond.

Tu peux aller t'installer, regarde a fond a côté de Lila. Il scruta du regard la classe avant de s'arrêter sur moi ses yeux d'un bleu magnifique comme un ciel en plein jour. Il s'avança vers ma table avant de s'installer à ma droite.

Aaron se tourna vers Lila après un instant de silence, tentant de briser la glace.

-Salut,Je m'appelle Aaron, enchanté.

Je me tourna et le regarda un instant, surprise qu'il s'adresse à moi si rapidement. J'esqui un léger sourire, bien que mon cœur battait un peu plus vite que d'habitude.

-Moi, c'est Lila. Répondit-je timidement 

Il hocha la tête, semblant réfléchir à quelque chose avant de reprendre la parole.

-Tu es dans cette classe depuis longtemps ? Je suis un peu perdu dans tout ça.

J'haussa les épaules, mes yeux se posa brièvement sur la fenêtre cherchant a éviter la question. La vérité, c’est que parler aux autres me semble souvent comme une lourde épreuve. Depuis que mon père était parti, j'aipris l’habitude de garder mes distances. Ce n’était pas que les autres ne m'intéresse pas, mais chaque conversation semblait devenir un poids. D’ailleurs, Clara savait bien tout cela. Elle était l’une des rares à la comprendre sans qu’un mot soit nécessaire.

-Pas vraiment, je suis ici depuis… quelques mois. Mais je n'ai pas vraiment l'habitude de parler à tout le monde.

Aaron sourit, avec une compréhension tranquille dans ses yeux.

-Je comprends, c'est pas toujours facile de se faire des amis dans un nouvel endroit. Mais si tu as besoin n'hésite pas.

Je le regarda avec un léger étonnement, touchée par sa franchise.

-merci, dit-je un peu surprise.

Nos regards se croisèrent un instant, une étrange connexion naissant entre nous, sans qu'ont puissent vraiment la définir. Ce moment semblait anodin, mais quelque chose en moi savait que cela marquait le début de quelque chose de plus grand

L'heure passa plus rapidement que prévu, la sonnerie retentit et en moin de 5 min toute la classe surgit sur aaron avec tellement de questions. Je me décala afin de ne pas être bousculer, il me prit la main me tira et se mis a courir dans les couloirs. Lui comme moi je savions ou aller et je ne sais comment il est sorti de la foule que formée nos camarades.

Nous avons fini par nous réfugier dans une petite salle désaffectée, un coin reculé de l'école, quasiment secret. Haletants, nous sommes restés là, un instant suspendu, nos souffles entremêlés dans l'air encore vibrant de notre fuite précipitée. Aaron a lâché ma main, mais son regard, accroché au mien, ne s'est pas détaché. Une sorte de silence pesant s'est installé.

-Désolé, a-t-il murmuré, la voix basse, presque timide, 

-Je ne voulais pas t'impliquer.

J'ai haussé les épaules, un geste vague pour dissimuler ma propre agitation intérieure, un petit tremblement nerveux qui me traversait.

-Ce n'est rien... Mais pourquoi as-tu fait ça ? Tu aurais pu leur répondre, ils auraient fini par te laisser tranquille.

Il a détourné le regard, un sourire gêné esquissé sur ses lèvres, comme une ombre fugace.

-Je n'aime pas être sous les feux de la rampe, a-t-il avoué, 

-Et... je me suis senti mieux en partant avec toi.

Son honnêteté, brute, sans fioritures, m'a désarmée. Une chaleur inattendue m'a envahie, une émotion nouvelle et un peu floue, comme une mélodie imprévisible. J'étais prise au dépourvu.

-Alors, on fait quoi maintenant ? ai-je demandé, ma voix, malgré mes efforts, trahissant une pointe d'incertitude. Un peu comme un oiseau essayant de masquer sa peur derrière un gazouillement joyeux.

Aaron a paru réfléchir un instant, les yeux perdus dans le néant de la pièce. Puis, un éclair dans son regard :

 -J'ai une idée. Viens.

Sans attendre ma réponse, il m'a tendu la main, une invitation silencieuse. Hésitante, j'ai fini par la prendre, ses doigts, délicats, se refermant sur les miens. Cette fois, notre marche était différente, lente, comme si le temps lui-même avait ralenti son rythme effréné pour nous laisser respirer. Le silence, cette fois, était plus paisible, plus complice.

La journée passa ,écouteurs dans les oreilles et assise dans le bus je contempler la vue que je vois tout les jours matin et soir. Une fois descendu je marcha jusqu'à chez moi et redoute le moment de passer la porte. En entrant il y a toujours cette ambiance froide que cette dispute avait laissée depuis quelques jours. Ma mère étant dans la cuisine je me dépêcha de monter dans ma chambre ne voulant être confrontés a elle. 

Une fois dans ma chambre je ferma la porte à clef, mis de la musique et ouvra ma fenêtre puis m'installa sur l'embrasure. Le coucher de soleil déjà passer laissant un ciel sombre rempli d'étoiles. 

Après avoir fermer la fenêtre et mettre installé dans mon lit je continua a regarder ce ciel quand mon téléphone se mit à vibrer. Je le pris un peu surprise,qui pourrait m'écrire a cette heure ci ? J'alluma mon téléphone et ouvra la notification.

* Salut c'est Aaron , 

comment vas-tu ?, je te dérange pas ?*

Aaron ? Comment a t'il eu mon numéro ?

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