Cette histoire se passe à travers les temps, loin, très loin de notre époque. Là où le soleil brûle, où le sable vole à perte de vue, mais surtout là où la magie, les djinns, et le merveilleux existent. Laissez votre curiosité découvrir cette histoire qui vient du confins des temps, et que beaucoup ont oubliée…
Entre les murs d’un palais, palais situé dans une cité entourée d’un désert immense, des pas retentissaient sur le marbre. La première personne avait un pas assuré, mais légèrement rapide, montrant son agacement, alors que l’autre personne avait un pas rapide, mais sûr.
« — Je suis ton sultan, Jas, tu ne peux pas me parler sur ce ton. Que tu le veuilles ou non, désormais, je règne à la place de père. »
La jeune femme, jeune, mais énergique, fronça les sourcils tout en gardant sa cadence.
« — Tu as beau être sultan maintenant, tu n’en restes pas moins mon frère, tu te dois de m’écouter ! »
L’homme s’arrêta net et se retourna pour faire face à sa sœur. Il la regarda de toute sa hauteur, son regard s’assombrissant de plus. Quelque chose se détachait de lui.
« — Jasmyne, pour la dernière fois, cette affaire ne te concerne pas. Tu n’as rien à faire en politique, ton devoir, en tant que princesse, est de m’assister, mais pas de cette manière. Aide-moi en m’assurant un allier par la meilleure des alliances : le mariage. Alors, sois gentille et ne rejette pas tous tes prétendants ! »
Il finit sa phrase d’un ton sans appel, regardant une dernière fois sa sœur durement avant de se retourner et de continuer son chemin pour la salle de conférence. Le couronnement venait à peine de se dérouler que les responsabilités se sont rapidement accumulées, dépassant même ses attentes et ne faisant qu’augmenter. Il fallait qu’il trouve des hommes compétents pour qu’ils assurent la continuité des trésors royaux, de nouvelles mesures qui devaient prendre effet immédiatement. Devant les deux portes, son second, son confident, l’attendait, les yeux remplis d’inquiétude.
« — Je ne veux pas entendre un mot de ta part, Selyan. Tiens ta promesse, et assure-toi que ma sœur reste à sa place. »
Il poussa alors les portes de ses mains, heureux de recevoir enfin la lumière sur son visage. Le futur ne pouvait qu’être radieux. Certes lumineux, mais seulement si ces vieux conseillers cessaient de le comparer à sa sœur. Toujours à rechercher le meilleur pour la cité, quitte à faire pâtir la famille royale. Et ça, il n’en était pas question. Le pouvoir n’allait certainement pas lui échapper des mains comme ça. Pas après tous ses efforts.
« — Les gens sont anxieux avec la nouvelle succession, il serait judicieux de noyer le poisson en réduisant les taxes et en préparant un festival pour fêter la succession. »
Un vieux conseillé, se leva les deux mains sur la table, afin d’exprimer son désaccord total.
« — Non ! la succession vient juste de se terminer, il est temps de s’occuper des nouvelles mesures pour sécuriser la cité ! Même si l’assassin de notre cher sultan est aux fonds de nos cachots, ce n’est pas le temps de nous relâcher. »
« — Les anciens projets du sultan sont en suspens, vous devez approuver la reprise des travaux ! »
Le nouveau sultan bouillait intérieurement.
S’ils veulent un festival, qu’il le fasse, mais la maison Al Sahib ne dépensera pas un sou de plus. Les trésors royaux appartiennent à la famille du sultan pour porter le prestige de la cité. Ce qui est donc mon prestige. La garde aura une augmentation de 5 pour 100 sur leurs revenus, nous ne pouvons pas laisser la sécurité pâtir davantage. Pas après la mort de mon père. Enfin, mon couronnement est fini, je vous saurais gré de vous adresser à moi désormais par mon titre. Enfin, les projets de mon père sont, comme lui, morts. J’apporterais de nouveaux projets pour la ville. Enfin, les nouvelles mesures pour la cité seront à mettre en pratique dès le mois prochain. L’ancien harem a été révoqué à la mort de mon père, il est temps de le remplir à nouveau.
« — Mais la sultane n’a pas encore donné d’héritier masculin ! La lignée pourrait être compromise ! »
Un seul regard noir du jeune roi fit taire toute protestation. Son tempérament n’avait jamais été en éloge, et tout le monde savait les limites de son sang-froid.
« — Bien. Je pense que la réunion est terminée pour moi. Je vous laisse vous occuper des affaires bénignes. »
Sans attendre, Aryan al Sahib sorti de la salle la tête haute et assez remonter. Au lieu de se rendre dans ses quartiers directement, il fit un détour vers la salle où reposent les trésors. Seul, il s’approcha d’un pas assuré vers une petite salle cachée. À l’intérieur, à l’abri de regards, un objet scintillant. En s’approchant, on remarquait qu’il ne s’agissait pas d’un objet, mais d’une simple pierre. Une pierre qui luisait d’une aura magique. Mais cette aura n’avait rien de rassurant ou bien d’agréable. Elle était brute, sauvage et malicieuse. Le nouveau sultan s’en approcha, mais, malgré ces tentatives, il ne put s’en approcher davantage. Feu le sultan avait protégé le minerai de possible appropriation. Mais le jeune roi allait tout faire pour s’approprier se pouvoir qui le narguait sous son nez, comme si son propre père était encore là avec son air condescendant. Rageant, le jeune roi sortit de la pièce secrète pour retourner dans ses appartements, contrarié. Rien ne semblait pouvoir aller à l’encontre de ses plans. Et s’il le fallait il irait recours aux mêmes tours qui ont fait de lui un roi.
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4 ans plus tard, loin de là, au creux de montagnes maudites, un jeune homme chutait d’une hauteur effrayante. Sans le savoir, ce même jeune homme allait sans le vouloir, bouleverser les codes dans sa vie, mais aussi dans celles de tous ceux qu’il va cotoyer.
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