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Lucie
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Chapitre 2

Chapitre 2: L’Écho de la Liberté 

Quelques heures après la chute de Mortisrex, un vent de soulagement soufflait sur le monde magique et des Divel. La peur qui avait envahi les rues pendant des années semblait enfin dissipée, et une atmosphère de joie et de liberté s’était installée dans les foyers. Des célébrations étaient organisées dans toute la communauté : des feux d'artifice éclataient dans le ciel nocturne, des banquets somptueux étaient dressés, et les rues de Brumeval et la rue des Merveilles vibraient au rythme des festivités.

Un jour férié national pour honorer la mémoire des victimes de la guerre et célébrer la fin de l’obscurité. C’était la première fois depuis des années que les sorciers osaient sourire sans crainte. Dans des foyers, on parlait de l'avenir avec des yeux pleins d’espoir.

Des chansons résonnaient dans les rues, des drapeaux aux couleurs des Maisons de Mysteveil, l’académie magique, flottaient fièrement, et les enfants couraient partout, portant des masques et des costumes à l’effigie des héros qui avaient contribué à faire tomber Mortisrex. Même les adultes, laissaient échapper des rires en se remémorant les instants de gloire. Les journaux ne parlaient que d'une seule chose : l’Élu, le Survivant, notre héros, Hermès Everhart.

Mais loin des rues animées et des festivités grandioses, dans la chaleur d’une petite maison au fond d’une vallée, la famille Wismer vivait cette journée à sa manière. Leur maison débordait d’une chaleur familiale qui n’avait rien à envier à la lumière des rues illuminées de Brumeval ou encore la rue des Merveilles.

Mrs Wismer, toujours aussi attentionnée, avait préparé un grand repas. Les enfants couraient dans les couloirs en riant, leurs visages illuminés par la joie d’une journée enfin libre de l’ombre du mal.
Elias, avec ses un an et quelques mois, était installé sur les genoux de son père, Auguste, éclatant de rire en jouant avec un petit jouet que Cedric avait enchanté.
Jenna, encore bébé, riez joyeusement au grimace de Nicola et Théo. Elle est dans les bras de sa mère, les yeux pleins de curiosité.

Bien que jeune, Eliot, déjà habitué à se montrer sérieux, observait l’agitation avec attention. Il se baladait autour de la pièce avec un air solennel, arborant un petit chapeau de fête qu'il avait confectionné lui-même, tout en essayant d'organiser les jeux des plus grands. Il prenait déjà son rôle de grand frère un peu trop à cœur — ce qui déclenchait régulièrement des éclats de rire dans la maison.

Félix et Gilbert, comme toujours, étaient en pleine forme, riant à gorge déployée et lançant des sorts de farces à travers les pièces. Chaque fois que Eliot leur demandait de « respecter les règles du jeu », les jumeaux répondaient par un rire encore plus fort et des gerbes de lumière colorée.

Mélusine et Auguste, eux aussi, se laissaient emporter par la magie du moment. Ils savouraient ce moment de répit avec leur famille, conscients que la route vers la reconstruction serait longue, mais décidés à profiter de cette soirée. Ce soir-là, la paix semblait enfin s’installer sur le monde magique.

Soudain, un hibou fit irruption par la fenêtre ouverte, sa silhouette rouge et or coupant l'air frais de l'extérieur. C'était le phénix de L'Ordre de la Noblesse, le sceau d’Alaric Lumidor, le directeur de l'Académie Mystéveil. Il se posa sur le rebord de la fenêtre, un rouleau de parchemin attaché à sa patte.

Les Wismer, tout sourire jusqu’alors, s'arrêtèrent un instant. Melusine se leva d’un bond, inquiète.
— Un hibou de l’Ordre, dit-elle en prenant la lettre d’un geste pressé. Un soupçon de crainte traversa son regard.
Auguste, qui avait vu la scène, se leva également.
— Que se passe-t-il, Melusine ?
Elle défit rapidement le rouleau et le déplia. Ses yeux se posèrent sur les mots écrits, et pendant un instant, elle resta silencieuse, les lèvres tremblantes.
Puis, lentement, elle sourit, une larme roulant sur sa joue.
— Il est en vie. Hermès est en vie.
La voix de Melusine se brisa sous l'émotion, mais un sourire de soulagement envahit son visage.

Auguste, tout aussi émouvant, s’approcha et la prit dans ses bras.
— Il a survécu. Nous avons vaincu. Le mal est enfin parti.

Les enfants s’étaient tous arrêtés de jouer en entendant les mots de leur mère. Ron leva la tête, perplexe.
— Maman ? Demanda Bastien
— Hermès, Hermès Everhart est vivant. Mortisrex est enfin mort.

Les enfants se regardèrent, ne comprenant pas tout, mais ressentant la profondeur de l’annonce.

Elias, tout joyeux, observait ses frères avec des yeux émerveillés, incapable de comprendre pourquoi ils riaient tant, mais heureux d’y participer.
Jenna, minuscule comme une crevette mais très curieuse, suivait chaque mouvement avec fascination, comme si elle ressentait déjà la magie qui flottait dans l’air.

— Hermès est vivant ? répéta Auguste, un sourire naissant sur ses lèvres.

La maison des Wismer n’était peut-être pas décorée avec faste ni remplie de festivités bruyantes, mais elle débordait de cette chaleur simple et authentique qui définissait si bien cette famille. Les rires des enfants se mêlaient aux chansons d'autrefois, et au milieu de tout cela, la famille Wismer célébrait sa propre victoire — loin des éclats de la guerre, mais tout aussi marquante.

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