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Prologue : À l'aube d'une guerre ...
Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)
Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (II)
Chapitre 2 : Désastre (I)
Chapitre 2 : Désastre (II)
Chapitre 3 : Pour ne plus perdre
Chapitre 4 : Conséquence
Chapitre 5 : Survie et départ (I)
Chapitre 5 : Survie et départ (II)
Chapitre 6 (I) : Début de l'aventure et révélation
Chapitre 6 (II) : Début de l'aventure et révélations
Chapitre 7 : Hameau et rencontres fortuites
Chapitre 8 : Un ivrogne et une question d'argent
Chapitre 9 (I) : Droit vers les ruines !
Chapitre 9 (II) : Droit vers les ruines !
Chapitre 10 : Complexe militaire
Chapitre 11 : Tabou brisé.
Chapitre 12 : Enfer mécanique (I)
Chapitre 13 : Enfer mécanique (II)
Chapitre 14 : L'ombre
Souvenir 1 : Anniversaire
Chapitre 15 : Réveil, stylisme et surprises !
Chapitre 16 : Conviction
Chapitre 17 : Angela Lépine
Chapitre 18 : ForteMarbre
Chapitre 19 - Excursion : Mylon et Marlène
Chapitre 20 : Excursion - Dandelion et Wildsoar
Chapitre 21 - L'affaire Wildsoar : fin ?
Chapitre 22 : Déplétion
Chapitre 23 : PRESQUE !
Chapitre 24 : Primordial
Chapitre 25 : Miracle
Chapitre 26 : Combattre une calamité (1)
Chapitre 27 : Combattre une calamité (2)
Chapitre 28 : Dernier effort
Chapitre 29 : Un dernier souffle
Chapitre 30 : Alexandre et problèmes de diplomaties
Chapitre 31 - Adamantine et Mylon : Promesse
Chapitre 32 : Marquer l'histoire (I)
Chapitre 33 : Marquer l'histoire (II)
Chapitre 34 : Marquer l'histoire (III)
Chapitre 35 : Apprendre à connaitre
Chapitre 36 : Départ et fin
Bonus 36.5 : pas très canon tout ça ...
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Chapitre 5 : Survie et départ (II)

Marlène et Adamantine étaient toujours assises au sol dans la sphère d’eau. Devant eux, la créature avait réussit à transpercer la sphère de son long bras droit. Elle essaya d’attraper la tête de Marlène ce qui fit hurler la fillete. Adamantine qui formait la sphère grâce à sa main droite était déjà presque à court de mana du fait qu’elle n’avait pas entièrement récupérée. Elle avait du mal à maintenir la sphère ce qui permit ainsi à la créature de la pénétrer tout en essayant ainsi d’arracher la tête de Marlène. Mais, avant qu’elle ne puisse atteindre la fille, Adamantine la stoppa en attrapant son bras avec le peu de forces qui lui restaient. Elle grogna en ayant mal :

— Je ne vais pas… tenir longtemps !! Marlène, il va falloir que tu cours... Je vais désactiver le bouclier d’eau pour essayer de l’abattre, ne te retourne pas et dirige toi vers Mylon !

Or au même moment, la créature transperça le bouclier d’eau avec son autre bras. Elle visa cette fois-ci le cœur d’Adamantine qui ne pouvait donc plus se défendre. La jeune chevaleresse crut sa fin arriver quand au même moment, Mylon fit irruption dans la pièce.  Avant même que la main de la créature ne puisse atteindre le cœur de la jeune femme, Mylon se jeta sur la créature, l’attrapa et l’emmena dans sa course à travers la fenêtre dont le verre se brisa.

Ils tombèrent ainsi tous deux du premier étage. Mylon se retrouva au dessus de la créature tandis que celle-ci tomba sur le dos, toujours vivante. Il se trouvait sur son thorax et sans réfléchir, se mit à bloquer les bras de la chose avec ses jambes. Dans un ultime élan, il utilisa ses mains pour l’étrangler, ce qui la fit se débattre et hurler en boucle « A l’aide ! ». Or, notre héros ne flancha pas fasse à cet appelle qui n’était qu’un affront à ses yeux. Cela l’énerva tellement qu’il se mit à serrer son cou de toutes ses forces. Il pouvait ainsi sentir la vie de ce monstre s’échapper entre ses mains pendant que l’image violette du mana qu’il appercevait diminuait. Le visage de Mylon transmettait ce sentiment de haine profonde pendant qu’il entendait cette voie qui lui répétait « Oui, tue, tue les tous ». La créature finit alors par mourir lentement, ses cris d’agonies se faisant plus faibles jusqu’à s’éteindre…

Adamantine qui était venu à la fenêtre pour voir si tout allait bien, avait assisté à ce spectacle et en eut des frissons.

Mais qui est-il à la fin ? se demanda t-elle . Cette aura sombre, elle vient de… lui ? 

Mylon s’était alors relevé mais il se tenait debout regardant le ciel, ses cheveux blancs cachant ses yeux. La nature était toujours silencieuse mais le brouillard commençait à disparaître. C’est alors qu’un hurlement d’aigle vint percer ce silence, le faisant revenir à réalité.

— (Cris d’aigle) Fuit hybride, fuit ! Le sceau s’affaiblit, les corps ont attirés des monstres venant d’encore plus loin que la vallée des défunts. Il en vient encore et de la terre des démons ! Ils sont à trente minutes à vol d’oiseau !

L’aigle repartit ensuite en direction de la forêt. Mylon n’avait pas du tout prévu cela, ils devaient s’en aller avant que d’autres n’arrivent ! Il se retourna ainsi vers Adamantine qui le regardait toujours et lui ordonna sèchement :

—  Adamantine !! Marlène et toi préparez vous, il faut déguerpir et vite ! Ne prenez que ce qui est nécessaire.

Adamantine confuse à cause de l’attaque mais aussi du fait qu’ils devaient apparemment partir, répondit :

— Mais que se passe-t-il enfin ?!! C’était quoi tout ça ??

— On a pas le temps !! rétorqua t-il. Pour faire court, les corps des victimes ont attirés des monstres venant d’encore plus loin que la vallée des défunts, des monstres qui viennent de la terre des démons vont rappliquer.

Elle en fut perplexe mais Mylon n’avait aucune raison de lui mentir, surtout qu’elle pouvait voir l’inquiétude se dessiner sur son visage.

— D’accords, aqcuiesça-t-elle. Mais je ne pourrais pas encore courir… Partez sans moi, je ne serais qu’un poids pour vous…

Face à cette réaction, Mylon se mordit l’ongle du pouce perdu dans ses pensées :

Et mince… comment faire ? On ne peut pas partir sans rien et Adamantine ne peux pas courir… Il est hors de question que je la laisse ici. Je refuse de voir une personne de plus mourir…

Puis il lui cria :

— Je vais réfléchir à une solution, prépare toi tout de même à partir avec Marlène !

Adamantine acquiesça avant de commencer à se préparer. Elle inquéra aussi à Marlène qui était toujours en boule dans l’armoire :

— Vite Marlène ! Viens avec moi, on doit se préparer à partir. Des monstres vont encore arriver !

Marlène s’était arrêter de pleurer mais elle demanda en reniflant :

— Encore ? Je veux juste revoir papa et maman, je suis fatiguée, j’en ai marre…

Adamantine voyant qu’elle ne se sentait pas bien s’agenouilla et lui tenu la main. Elle lui dit d’une voix douce et rassurante :

— Ne t’inquiète pas, on va justement te ramener auprès d’eux. Maintenant prends un sac avec le stricte minimum et ce dont tu as le plus besoins.

Marlène acquiesça et se mit à se préparer. Pendant ce temps, Mylon en bas se préparait lui aussi à partir. Il prit le sac avec lequel il partait toujours à l’aventure, celui-ci comportait des outils utiles à la survie tel qu’un couteaux, des cordes, des hameçons et des fils de pêche ou encore son argent. Adamantine descendit, elle, avec le sac qu’elle avait préparé mais il lui manquait une chose qu’elle n’avait pas trouvée.

— Dit Mylon tu ne saurais pas où se trouve les restes de mon armure ?

Il n’avait pas vraiment pensé de lui dire ce qui était arrivé à son armure.

— Je suis désolé, j’ai dû te l’enlever au village quand nous t’avons déplacé… C’est vrai que tu vas avoir froid la nuit en ne portant qu’une combinaison en tissue.

— Je vois …

Elle restait très attachée à son armure, mais puisqu’elle devenait trop petite pour sa poitrine, cela ne la dérangea pas plus. Mylon se dirigea ensuite vers le porte manteau accroché à la porte. Il n’y restait plus qu’un vieux manteaux qu’il donna à Adamantine. Le jeune homme venait à peine de remarquer les formes de la jeune femme lorsqu’il lui tendit le manteaux ce qui le fit rougir. Il détourna ainsi le regard en lui intimant :

— Tiens… Voilà tu peux te couvrir.

Adamantine se demanda pourquoi il était tout embarrassé puis elle vit ses coups d’œil vifs dans la direction de sa ... ?! Elle attrapa donc rapidement le manteau, elle aussi toute rouge et se retourna pour le mettre et ainsi se couvrir. Les deux furent dos à dos et embarrassés lorsque Marlène vint les interrompre :

— Je suis près alors on y va ?

Mylon se secoua rapidement la tête en se rappelant la situation :

Allez Mylon, ce n’est pas le temps pour se genre de chose.

Il se mit une petite claque au visage puis attrapa son sac avant de se retourner vers Marlène pour lui répondre :

— Oui tout est bon ! J’ai eu une idée pour aller plus vite, donnez moi vos sac.

Elles doutèrent un moment mais lui tendirent leur sac. Il les mit ensuite sur lui de façons à ce qu’ils soit du côté de son ventre puis se mit à genou et s’exclama :

— Je vais vous portez sur mon dos, Marlène tu iras entre moi et Adamantine comme ça tu ne risqueras pas de tomber. Tu seras certainement serrée mais pour le moment c’est la seule solution, je n’ai rien d’autre…

— Tu es sûr ? demanda Adamantine. Je veux dire, ça va être très lourd de tout porter…

— Ne t’inquiète pas, c’est plus pour vous que je m’inquiète ! Ca risque de ne pas être confortable du tout.

— Ah ça c’est sûr, se plaignit Marlène en soufflant et en regardant dans la direction d’Adamantine.

— Bon dépêchez vous, pressa Mylon. On a pas le temps, cela doit faire déjà une quinzaine de minutes depuis l’attaque !

Les deux acquiescèrent, Adamantine s’installa sur le dos de Mylon et Marlène se positionna assise entre lui et Adamantine, son visage tourné vers la chevaleresse et donc enfouit dans sa poitrine. Elle se plaignit aux deux de manière étouffée :

— J’étais sûr que cela allait finir comme ça…

Adamantine rougit et bégaya embarrassée :

— Désolée…

Mylon se leva donc avec un peu de mal au départ, il n’arrivait pas à bien s’équilibrer. Une fois fais il sortie de la maison en marchant.

— Bon vers où devrions nous allez ? questionna t-il.

— Le plus sûr serait d’aller à la ville la plus proche ForteMarbre, rétorqua Ada. S’il y a un endroit où mes coéquipiers ont dus fuir, c’est bien là bas. On peut la rejoindre par la route par laquelle nous sommes arrivés avec mes hommes. Mais c’est un voyage de cinq jour en charrette, cela nous prendra un bon deux semaines si l’on marche tranquillement une fois hors de porté des monstres.

Mylon avait l’air de réfléchir, il acquiesça :

— Bien allons y ! Accrochez vous bien, ça va secouer.

— D’accord… répondit Adamantine.

Marlène répondit de manière étouffée et toujours la tête enfouit dans sa poitrine :

— Oui, mais on pourrait se dépêcher s’il vous plaît ? J’étouffe moi …

Mylon et Adamantine rigolèrent légèrement. Il finit alors la discussion :

— C’est parti !

Il se mit à courir, d’une vitesse époustouflante même avec tout ce chargement, ce qui surprit même Adamantine qui faillit tomber en arrière. Elle lâcha un moment le cou de Mylon ce qui laissa le temps à Marlène de respirer un peu. Elle se plaignit alors :

— Ah de l’air !!! Ah noooon, non pas encore Hmmphbbb…

Marlène s’étouffa encore alors qu’Adamantine s’était à nouveau agripper au corps de notre coureur qui, lui, continuait sa course. À cette vitesse, ils allaient arrivés au village en à peine une heures, ce qui en aurait prit de base un bon quatre.

Arrivés au village ils firent une pause ce qui plut grandement à Marlène qui s’exclama :

— Ah ! Enfin de l’air !

— Nous allons essayer de voir s’il reste de la nourriture dans le magasin du village, intima alors Mylon. Vous devez avoir faim puisque que l’on a pas mangé depuis ce matin.

— C’est vrai que je commence à avoir faim ! répondit Marlène.

Adamantine n’eut pas le temps de répondre que son ventre le fit à sa place. Elle rougit d’embrassement et répondit à son tour :

— En effet, je crois qu’un repas s’impose…

Ils allèrent donc dans le magasin du village. Bien que la vitrine fut cassée, l’intérieur était en parfait état et il restait de la nourriture en bocal et plus particulièrement des légumes précuis. Ils les réchauffèrent donc en faisant un feu et se remplirent le ventre et Mylon reprit leur discussion :

— Bon il ne faut pas traîner si l’on ne veut pas tomber sur d’autres monstres, mais avant, Marlène, je dois te parler.

Marlène eut l’air inquiète de l’air grave que venait de prendre celui qu’elle considérait comme un frère. Elle ravala donc sa salive en tendant son oreille.

— Pour tout te dire, continua t-il. Je sais que cela a été une semaine difficile pour toi mais il y a quelque chose de plus que je dois t’avouer… Je pense que tu dois le savoir même si cela peut être très dure à encaisser.

Marlène répondit faiblement d’un ton inquiet et triste :

— Je crois que je ne vais pas y échapper, hein ? Si seulement rien de tout ça ne s’était passé…

— Je sais, rétorqua Mylon d’une faible voix. C’est au sujet de Jessie et James, ils…

— Oh non !! s’écria Marlène. Pas eux, non…

La petite fille se mit à pleurer silencieusement, la main sur sa bouche. Elle essayait de retenir ses larmes mais les souvenirs remontaient.

— On-On s’était tous promis de devenir aventurier ensemble et de voyager à travers le monde… Pourquoi ?! Ils ne faisaient que vivre leur simple vit avec nous, nous aurions dus partir ensemble… C’est pas juste !

Ce fut trop pour elle et elle éclata en sanglot. Adamantine regarda le sol, silencieuse et avec un air de culpabilité… Mylon s’agenouilla devant Marlène et mit sa main sur son épaule pour continuer :

— Je sais que c’est dur, je suis aussi passé par là plus jeune… Je me disais que tu aurais voulu voir l’endroit où ils sont enterrés avant que l’on ne part définitivement. Je pense que c’est important que tu puisses faire ton deuil…

Marlène essaya de sécher ses larmes et de se reprendre.

— D’accord je vois ... En effet, je-je voudrais bien leur dire au revoir avant de partir…

Ils se mirent donc tous les trois en direction du lieu où Mylon les avait enterré. Adamantine remarqua une petite fleur bleue qui avait poussée dans l’aller du village et la ramassa sur leur chemin. Ils arrivèrent ainsi à côté du village, là se trouvait une rangé de pierre tombale arrangé par Mylon. Il conduisit Marlène vers une où était inscrit « Jessie et James »... Les larmes coulaient sur le visage de Marlène tandis qu’Adamantine lui tendu la fleur. La jeune fille la prit volontière et la déposa sur leur tombe avant de faire un discourt d’une voix faible mêlant chagrin et larmes :

— Les amis… Vous allez me manquer …Vo-vo-vous n’auriez pas du finir ici… C’est injuste ! (Snif) On s’était promit pourtant… De partir ensemble, de découvrir le monde quand on serait plus grand… Vous, vous allez me manquez mais-mais… Je-je vous jure de poursuivre ce rêve, pour toi James, pour toi Jessie… Je-je-je retrouverais Eugeo et ensemble, nous partirons en votre noms voir le monde !

Ses larmes tombèrent sur la tombe bien qu’elle essayait de les essuyer et de se retenir. Elle balbutia continuant ainsi son discourt :

— Je serrais forte vous verrez, et un jour, quand je vous reverrais, je vous raconterais tout ce qu’il s’est passé ! Toutes les aventures que j’aurais pu vivre, comme ça vous aussi vous aurez d’une certaine manière voyagé... Je ne vous oublierais jamais, vous serrez toujours là, dans-dans mon coeur.

Adamantine fut ému par Marlène, des larmes coulèrent aussi de ses yeux qu’elle s’empressa d’essuyer. De même Mylon souri d’une façon douce alors qu’une larme coula de son œil droit... Une larme ? Lui qui n’avait pourtant rien ressentit en les enterrant, pourquoi maintenant ? Il serra alors son point avant de poser sa main sur l’épaule de Marlène qui leva sa tête pour le regarder dans les yeux.

— Je suis sûr qu’ils t’ont entendus et qu’ils sont fiers de toi là où ils sont. Que la déesse Stella protège leur âme dans le repos.

— Oui, reprit Marlène… Que la déesse Stella protège leur âme dans le repos.

— Que la déesse Stella les protège dans leur repos, pria aussi Adamantine.

Marlène essuya ses larmes et ils partirent de la tombe vers la sortie du village. Mylon fut le premier à parler d’un ton terne :

— Bon il est temps de repartir. Nous allons faire pareille que tout à l’heure jusqu’au couché du soleil. Comme cela, nous pourrons être sûr d’être hors d’atteinte des monstres.

— D’accord, je suis encore désolé d’être un boulet… s’excusa Adamantine honteuse de sa situation.

— Mais non, contredit Marlène frustrée. Ne dit pas ça grande-sœur ! Sans toi je n’aurais jamais pu être là ! Allez, partons à l’aventure, en leur honneur !

— Tu as raisons… souffla Adamantine. Et dire que c’est un enfant qui me fait la morale…

Ils se remirent dans la même position et Mylon s’exclama :

— Allons y, pour une dernière épopée !

Et il se mit à courir en suivant le chemin qui allait les mener à ForteMarbre, ils disparurent au loin… C’était le début de leur aventure, celle de la dernière épopée qui chamboulera le monde.

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