Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
Milibay
Share the book

EPISODE 6 - CHAPITRE 4 - DIVERSION

Chapitre 4 : Diversion

LOKI

Un sort de localisation les conduisit à un de temple, accolé à la tour. Trois hommes en gardaient l’entrée. D’après l’aura mystique que dégageait le lieu, aucun doute : les artefacts étaient bien conservés ici.

— Il va falloir se débarrasser d’eux, marmonna Loki. 

Impossible d’user de ses failles dimensionnelles. Il n’arrivait toujours pas à les ouvrir dans les lieux non visités. Heureusement, le destin sembla de leur côté et les trois gardes s’agitèrent, avant de quitter leur poste au pas de course. Loki fronça les sourcils : ça, c’était mauvais signe ! Cela devait sentir le roussi du côté de Thor.

« T’inquiète pas pour le grand baraqué, l’apaisa Ikol. Il va se débrouiller. Il s’en sort toujours ! »

Cela ne le rassura qu’à moitié, mais la curiosité de découvrir les trésors de Jomsborg l’encouragea à poursuivre sa quête, et à ne pas trop réfléchir. Une simple incantation réussit à rompre la serrure magique qui maintenait les portes du temple closes. Loki pénétra dans un hall immense, dévoré par les ténèbres.

« Sens-tu toute cette puissance, Kid ? » s’enthousiasma Ikol alors qu’il faisait apparaître plusieurs boules enflammées pour les éclairer.

Aussitôt, des ombres inquiétantes l’entourèrent. Dans des vitrines ou sur des piédestaux reposaient des trésors oubliés. Le jeune dieu déambula un temps entre ces vestiges du passé, en enchaînant les exclamations admiratives.

« Oh, kid… Vient voir ! »

La pie désigna un cube, posé sur un présentoir de pierre. L’objet géométrique émettait une vive lueur bleue, qui faisait miroiter des reflets marins tout autour d’eux. 

« Ouh ! Ça rappelle des souvenirs. Et si on le prenait, lui ? »

— Pour en faire quoi ? Un presse-papier ?

« Tu me déçois… de toute manière, ce n’est pas l’original. Next. »

Loki reprit son exploration et s’arrêta devant un imposant ouvrage ouvert. Ses pages jaunies étaient ornées de gravures, et inondés d’inscriptions qu’il eut bien du mal à déchiffrer.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Loki en caressant le papier usé par le temps.

Ikol poussa un sifflement admiratif :

« Ça, Kid, c’est le livre des songes. Un manuscrit capable de contrôler les peurs et les espoirs des mortels, en usant de la magie des rêves et des cauchemars. »

Intéressant ! Loki en consultât quelques pages, avant de faire apparaître un portail à travers lequel il balança l’ouvrage.

— OK ! On prend.

Parmi l’incroyable collection que renfermait le temple, une pièce maîtresse se détachait des autres. Elle était entreposée sur une sorte d’estrade, enfermée dans une cage de verre. Il s’agissait d’un bijou, d’un collier. Très semblable à celui que Loki avait confectionné la nuit précédente, mais en bien plus complexe et aboutit.

— Le collier qui a entravé Lorelei durant des siècles… conclut Loki. Mais… je croyais qu’elle l’avait détruit. Pourquoi l’avoir conservé ?

« Sans doute pour se rappeler ce qu’elle a traversé ? supposa Ikol. C’est tout elle, ça. Très revancharde sur les bords… comme nous. »

— Comme toi, corrigea Loki.

Il s’empara du bijou et l’envoya dans la dimension de poche. Cela pouvait toujours servir…

C’est à cet instant que le sol trembla sous ses pieds. Plusieurs vitrines se renversèrent, avant de se fracasser au sol.

— Qu’est-ce qu’il se passe ?

Loki revint sur ses pas afin de sortir du bâtiment. Là-haut, au sommet de la tour, un grondement retentit, suivit d’un puissant flash lumineux.

« On dirait qu’il y a du grabuge… »

Une silhouette fut éjectée d’un des nombreux balcons. En plissant les yeux, Loki reconnut la tenue sombre et les bras métalliques de l’agente Quake.

— Elle va s’écraser ! s’enquit l’enfant.

« Chouette ! »

Impossible qu’elle survive à une chute pareille. Aussi, sans plus réfléchir, Loki dressa les mains, et un portail se forma sur la trajectoire de l’espionne, qui le traversa.

« Tu manques d’humour, Kid... »

Sourd aux railleries de la pie, Loki créa un second portail afin de la rejoindre sa dimension d epoche. Lorsqu’il entra dans la grotte, des plumes et des morceaux de mousse retombaient en tourbillonnant un peu partout. Quake avait atterri sur le divan. Celui-ci avait littéralement implosé sous la violence de l’impact. L’enfant accourut, le cœur tambourinant : qu’allait-il retrouver ? Un corps démembré ? Une bouillie humaine ? Mais non : l’agente était en un seul morceau, et parfaitement vivante. D’ailleurs, elle grimaça avant de pivoter sur le côté pour se mettre à quatre pattes.

— La vache… jura-t-elle, le front plissé par la douleur.

— Vous devriez être morte, nota Loki.

— Je suis une surhumaine, petit. Je suis plus résistante que j’en ai l’air…

Elle toussa avant d’observer le paysage qui l’entourait.

— Où sommes-nous ?

Loki éluda sa question d’un mouvement agacé du bras :

— Que se passe-t-il là-haut ? Qui vous a éjecté ?

— Ton frère.

Loki papillonna des cils. Thor ? Il n’y avait que deux possibilités : soit Quake l’avait vraiment mis en rogne, soit…

— Lorelei l’a envouté. Il est sous son contrôle. Tout comme Sigurd et Hulk… Et elle a détruit le collier.

C’était ce qu’il craignait... Loki pinça les lèvres, avant d’émettre une suite de grognements agacés :

— Je vous avais bien dit que c’était trop facile ! Je vous avais prévenu de ne pas y aller sans moi ! Mais, non, hein ? Comme toujours, personne n’écoute Loki !

Il alla ramasser le collier originel, nonchalamment balancé dans un coin de la grotte, avant de l’observer avec attention. Plan B !

— Bon… on a peut-être une seconde chance. Il faut y retourner.

Il ouvrit un autre portail et tapa du pied face à la lenteur de l’agente :

— Vous venez ou quoi ?

Cette dernière semblait un peu déboussolée, mais elle le suivit sans poser davantage de questions, et tous deux retournèrent à Jomsborg. Le portail les mena directement en haut de la tour, sur l’un des balcons du dernier étage. À peine eurent-ils posé un pied au sol que déjà, le bruit de la bataille faisait rage. Loki se plaqua le dos au mur pour ne pas être repéré, et Quake l’imita.

Sur la gauche, Brunhilde affrontait un Hulk déchainé. À dire vrai, elle se contentait surtout d’esquiver ses assauts. À chaque charge, le géant vert démolissait murs et piliers.

Sur la droite, Sif et ses guerrières affrontaient un duo composé de Thor et de Sigurd. Aussi douée qu’elles fussent, les Asgardiennes ne pouvaient rivaliser avec la puissance de ces deux héros. Elles finiraient par se faire écraser. Un massacre pur et simple…

Loki poussa un gémissement plaintif : la partie s’engageait mal. Son regard tomba alors sur le visage de son frère, et la violence qu’il y lut le pétrifia. Cette colère, il l’avait déjà vue une fois, lorsqu’il avait affronté Phobos. Mais désormais, toute la fureur du dieu du tonnerre se retournait contre ses alliés. Un glaçon lui tomba dans l’estomac. Pas de doute… frère ou pas, Thor n’hésiterait pas à l’écraser aujourd’hui, s’il se mettait en travers de sa route.

— Il faut couper l’enchantement, murmura le jeune garçon. Il faut libérer ces trois-là de l’emprise de l’enchanteresse.

— Comment ? interrogea Quake. En utilisant ce collier-là ?

Elle désigna le bijou qu’il tenait encore dans ses mains.

— Non… On ne pourra jamais l’approcher sans se faire prendre. Par contre, si j’arrive à me glisser derrière elle, je pourrai sans doute créer la fameuse bulle dont j’ai parlé dans l’avion. Le lien qui l’uni à Thor et aux autres sera alors coupé.

— D’accord ! acquiesça l’espionne. On n’a pas vraiment d’autre choix… Qu’est-ce qu’il te faut ?

— Une bonne grosse diversion.

L’agente lui adressa un sourire complice, avant de faire craquer ses doigts d’acier.

— Aucun problème ! C’est un domaine dans lequel j’excelle !

***

D’abord vint l’explosion. Elle ébranla chaque paroi, chaque mur. Puis le sol se mit à basculer sous leurs pieds. En plaçant les charges directement sur les fondations de la tour, c’est tout le complexe que Quake avait rendu instable. L’immense stalagmite chavira sur le côté. Pas entièrement, mais l’effet de surprise fut total. Aussi bien dans un camp comme dans l’autre. Cela interrompit toutes les confrontations. Hulk finit même par glisser par une fenêtre, avant de tomber comme une pierre.

Quand la tour se stabilisa enfin, le décor semblait curieusement penché, et tout le monde dut s’accrocher pour ne pas glisser. Loki profita du désarroi général pour passer à l’action. Un portail par-ci, un petit saut par-là, et il traça les runes magiques sur les marques, les unes après les autres. Espacées de quelques mètres chacune, elles devaient former un cercle parfait autour de la victime pour s’actionner. Trop occupée à garder son équilibre et à parer les attaques de Brunehilde, Loreleï ne remarqua pas la petite silhouette furtive qui apparaissait et disparaissait tout autour d’elle.

L’ensorceleuse avait sorti son arme : une sorte de fouet métallique hérissé d’épines, qu’elle faisait claquer dans les airs pour parer les coups de la valkyrie. Quand Loki eut achevé son œuvre, l’effet fut immédiat : une barrière translucide, aux légers reflets rosés, encercla la sorcière qui se figea, les yeux écarquillés.

— Que…

Dans la pièce, des cris résonnèrent. Thor et Sigurd tombèrent à genoux.

— Par les neuf royaumes ! geignit le dieu du Tonnerre en se prenant la tête entre les mains.

Il leva des yeux embrumés en direction de Sif et de ses guerrières. Les asgardienne lui faisaient face, épées en main. Thor sembla déboussolé, un peu hagard, mais la rage froide qui l’animait avait disparu, et Loki poussa un soupir. Libre ! Le sort de Loreleï était rompu.

— C’était donc vrai…

Le sourire de l’enfant s’effaça. Il tourna la tête en direction de l’ensorceleuse : cette dernière l’observait depuis sa prison anti-magie.

— J’avais entendu des rumeurs, poursuivit-elle en plissant les yeux. Des histoires de réincarnation, de rédemption… Mais je n’y avais pas cru. De toute évidence, j’avais tort... Ainsi, tu es de retour, Loki ?

Elle se pencha un peu plus, comme pour le sonder :

— De retour… Oui. Mais tu es différent. Tu n’es plus le même.

Un frisson remonta le long de l’échine du jeune garçon, et il recula d’un pas.

— Tu es fini, Loreleï ! tonna la voix de Thor.

Le Dieu du tonnerre se saisit de son marteau, avant de s’avancer à grands pas vers la sorcière.

— Thor ! Non, l’alerta Loki. Ne franchis pas la barrière ou elle reprendra le contrôle qu’elle avait sur toi.

Son frère s’arrêta juste à temps pour contempler le mur translucide qui le séparait de l’ensorceleuse.

— Nous allons nous en charger, intervint Sif en faisant signe à ses guerrières d’encercler la traitresse.  Rends-toi, Loreleï ! Tu as perdu. Encore une fois…

Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de cette dernière. Un sourire menaçant.

— Oh, non, Sif… je n’ai pas encore perdu. Pas maintenant que je connais le point faible du fils d’Odin.

Thor leva un poing autour duquel tournoyèrent des filaments électriques. Une menace à peine voilée.

— Tes charmes n’ont plus d’effet sur moi, Ensorceleuse ! Alors, ne crois pas que…

— Oh, mais je ne parlais pas de cette faiblesse-là, Thor…

Et, sans prévenir, Loreleï envoya son fouet. Loki crut d’abord qu’elle visait la guerrière Asgard, juste à côté de lui, mais non… Le lien d’acier s’enroula autour de ses chevilles, et l’enfant bascula en arrière. Son cri de surprise s’abrégea au moment où son crâne percuta le sol. Un instant, tout vacilla autour de lui. Les sons, les images… tout se flouta. Quand enfin, la réalité lui revint, Loki avait été trainé par-delà la barrière magique, dans la prison de Loreleï. Les liens de la sorcière se tortillèrent le long de son corps, jusqu’à l’entraver entièrement. Impossible même de bouger un doigt. Loreleï esquissa un simple geste de la main, et il se retrouva à flotter dans le vide, face à face avec la sorcière. Il émanait d’elle un parfum fleuri, entêtant… toxique !

— Ça alors…, murmura-t-elle, toujours paré de son indéfectible sourire. Voilà qui est… inattendu, Loki. Même venant de toi…

La femme lui saisit le menton et le cœur du jeune garçon manqua un battement. Pour lui, ce contact était plus agressif que l’acide. Il ne le supportait pas… il ne supportait pas qu’on le touche sans son consentement.

— Bas les pattes, vipère ! vociféra Thor.

De l’autre côté de la barrière, son frère semblait sur le point d’imploser. Ses filaments électriques couraient à présent tout autour de lui et son regard promettait la pire des tempêtes.

— Ah, Thor ! se moqua Lorelei en lâchant le visage de l’enfant pour venir se placer juste derrière lui. Sinon quoi ?

Elle enroula ses bras autour de ses épaules, et les liens qui maintenaient Loki prisonnier se resserrèrent. Les épines du lasso percèrent peu à peu le cuir de sa tenue, avant de s’enfoncer dans sa peau. Un cri de douleur lui échappa. Une montée de larme lui brouillèrent la vue.

— Tente quoi que ce soit, fils d’Odin, et je taillade ton petit frère en tranche.

Malgré sa douleur et sa détresse, Loki put lire l’hésitation sur le visage de son ainé. Thor oscillait entre fureur et peur.

Me libérer… se répétait Loki en essayant d’omettre le reste. Je dois… me libérer…

THOR

— Je te laisse choisir, Thor, insista Loreleï. Soit tu brises les runes qui annihilent mes pouvoirs, soit je brise les membres de ton animal de compagnie un par un… Que préfères-tu ?

Thor écumait de rage. Impuissant… Il ne pouvait que regarder, sans agir, et cela le rendait fou. S’il franchissait la barrière, alors la sorcière le tiendrait. S’il brisait les runes, alors elle reprendrait aussitôt le contrôle… Mais s’il n’agissait pas, alors ce serait son frère qui en pâtirait. Il avait l’impression de devoir à nouveau choisir entre la sécurité de son peuple, et elle de Loki. L’éternel dilemme qui l’assaillait depuis des semaines menaçait de le submerger.

— Thor ? intervint Sif, la mine tendue. On ne peut pas…

— Je sais ! cria-t-il.

— Hum… mauvaise réponse.

L’ensorceleuse fit glisser ses liens afin de libérer l’un des bras du jeune garçon. D’un geste vif, elle se saisit de son poignet, puis le plia. Le craquement sonore qui en résultat donna à Thor l’impression de se prendre une enclume sur le crâne. Sa rage mua en effroi, alors que Loki se tordait en hurlant de douleur. Un temps, il fut renvoyé dans ce vaisseau, juste après le Ragnarök. Lorsque Thanos les avait attaqués. Lorsqu’il le tenait, lui, et menaçait de le tuer si Loki ne lui remettait pas le Tesseract. C’était pareil, mais avec des rôles inversés.

— Deuxième essai ?

Loreleï se saisit du second poignet de l’enfant, et Thor s’écria :

— Arrête ! C’est d’accord.

Il n’en revenait pas de céder aussi facilement. Il se décevait lui-même, mais ce triste spectacle le lacérait de l’intérieur. Sortilège ou non, il avait l’impression que cette sorcière le manipulait comme un pantin.

LOKI

La douleur. Elle remontait jusque dans son épaule, et malgré sa fierté, il fut pris d’une irrépressible envie de pleurer. Il étouffa un sanglot. Même plier les doigts devenait une torture.

— Arrête ! C’est d’accord.

Quoi ? Loki releva sur Thor des yeux écarquillés. Qu’avait-il fait ? Encore une fois, à cause de lui, tout se finirait en drame. Comme toujours… Et il regretta. Il s’en voulut de ne pas avoir obéît, de ne pas être resté à la Nouvelle Asgard. Étudier, se faire oublier… Voilà ce qu’il aurait dû faire. Mais non ! Comme toujours, il avait écouté ses pulsions, et voilà où cela le menait. À la défaite. À la catastrophe. Encore. Car le problème, c’était lui !

Loreleï glissa son visage au creux de son cou et une vague de froid lui glaça le dos. Va-t’en ! Ne me touche pas…

— C’est dommage que tu sois trop jeune pour que mon envoutement fonctionne sur toi, chuchota-t-elle. Tu es si chou ! Tu aurais pu devenir ma petite mascotte…

Les paroles perfides de la sorcière le mirent en rage. Elle ne le voyait que comme un jouet. Il était le sale petit rat entre ses griffes de chat, et ça, il ne le supportait pas. Il ne le supportait plus.

De l’autre côté de la barrière magique, Thor s’avançait, la démarche résignée. Loki en eut le souffle coupé. Il devait faire quelque chose. Agir, vite ! Réparer ses erreurs. Il ne voulait plus être le problème. Pas cette fois… Pas encore. Alors, malgré la douleur, malgré les décharges qui irradiaient dans chacun de ses os, il créa un minuscule portail.

— Je ne suis la mascotte de personne, looseuse !

Son geste fut rapide, furtif. Sa main blessée traversa le portail, passa dans sa dimension de poche, et se saisit du collier. Il agit à l’aveugle, à l’instinct, et plia le bras en direction du visage de Loreleï. Il y eut un bruit mécanique, puis un cri, rapidement étouffé. Sous la surprise, la sorcière le lâcha et les liens qui le maintenaient prisonnier se desserrèrent. Loki vacilla, retrouva son équilibre, puis se retourna. Le collier… Lorelei le portait autour du cou. Il se déploya pour former comme un masque métallique devant sa bouche. L’ensorceleuse paniqua, essaya de l’arracher, mais en vain : elle était muselée, aphone. Les cris de rage qu’elle poussa restèrent silencieux. Son regard empli de haine se posa alors sur l’enfant et, avant qu’il ne puisse réagir, Loreleï lui envoya un coup de poing à l’estomac.

La puissance le balaya. La sorcière possédait cette force propre aux Asgardiens. Il n’était qu’un fétu de paille, balayé par sa colère. Après cela, tout devint obscur. Il sentit le sol se défaire sous ses pieds, la douleur lui embruma l’esprit. Il y eut un autre choc, puis l’obscurité.

Comment this paragraph

Comment

No comment yet