Pov Inko

Je me prépare pour aller rejoindre Toshinori. Je suis tellement stressée que je ne fais pas réellement attention à comment je m’apprete. Je mets le premier jean qui vient et pareil pour le tee-shirt et le pull. Je me regarde tout de même dans le miroir de ma chambre, pour vérifier que je ne sois pas habillé n’importe comment. Je regarde ma montre et remarque que si je ne me dépêche pas, je vais finir en retard. J’enfile rapidement une paire de baskets et sors de chez moi. Je marche rapidement dans la rue, slalomant entre les personnes présentes. J’arrive finalement au café pile à l’heure mais légèrement essoufflée. On me tape délicatement l’épaule et je sursaute, en me retournant je vois Toshinori.

- Bonjour Madame, désolé de vous avoir fait peur. Tout va bien ? Vous avez l’air essoufflée.

- Bonjour, ça va merci. Je ne m’attendais juste pas à ce que vous surgissiez derrière moi. Et je suis essoufflée parce que j’ai marché vite pour ne pas être en retard.

Il rigole légèrement et m’invite à entrer dans le café. Je n’ose pas prendre de gâteau, ne voulant pas passer pour quelqu’un de trop gourmande, ce que, bien évidemment, je suis. Je prends juste un thé, lui prends un café et une tarte au chocolat. La commande arrive vite et il me tend la tarte.

- Tenez, j’ai vu que vous aimiez bien, ne vous gênez pas de manger parce que je suis là.

- Merci mais je ne peux pas accepter. Ce serait mal venue, nous ne nous connaissons pas.

- Et bien, faisons moitié-moitié d’accord ?

Je le regarde gêné et finit par accepter. Nous mangeons tranquillement, c’est un peu gênant mais je me détends légèrement en buvant mon thé.

- Vous connaissez mon fils depuis longtemps ?

- Ça doit faire un peu plus d’un an. 

Un silence se place. Nous ne savons pas trop de quoi parler, nous échangeons quelques phrases puis un nouveau blanc s’installe. Il faut que je me détende, nous sommes dans un lieu public, tout va bien se passait, il est gentil. Je souffle un bon coup.

- Vous travaillez dans quoi ?

Je le vois réfléchir, quelque peu hésitant.

- Je suis professeur. Et vous ?

- Je travaille à mi-temps en tant qu’auxiliaire puéricultrice dans des orphelinats. J’aide les enfants dans leur quotidien.

- C’est un beau métier.

- J’aime aider les gens, et les aider dès le plus jeune âge est une mission qui me convient bien.

Toshinori sourit quand je lui dis ça. Nous discutons plus légèrement après ça. Nous apprenons à faire quelque peu connaissance. Nous nous entendons bien, nous décidons donc d'échanger nos numéros de téléphone, pour rester en contact une fois de temps en temps.

- Ça m'a fait plaisir que nous nous voyons Madame Midoriya.

- Inko, appelez moi Inko.

- Très bien, Inko. Seulement si vous m’appelez Toshinori.

Je souris quand il prononce mon prénom, ça sonne bien dans sa bouche. J'acquiesce et lui tends ma main, qu’il attrape pour me la serrer.

- Moi aussi j’ai passé un bon moment, Toshinori. Passez une bonne soirée.

- Merci vous aussi.

Je lui souris et lui fait un signe de la main. Je prends la route pour rentrer chez moi. J’ai un léger sourire au coin des lèvres. Quand je le remarque, je me reprends, que m’arrive-t-il, sourire pour une sortie avec un adulte, n’importe quoi. Ça fait longtemps que je ne suis pas sortie comme ça, ça doit être pour ça. Je rentre donc chez moi tranquillement.

Pov Toshinori

J’ai passé ma fin d'après-midi avec Inko, nous avons appris à nous connaître et c’était plutôt bien, bon au début c’était un peu gênant, mais ne nous connaissant pas encore assez, c’était quasiment assuré. Mise à part ça, c’était un bon moment. J’ai déjà hâte du prochain moment que nous passerons à deux. C’est étrange comme sentiment, je me sens à l’aise en sa présence, je n’ai jamais été aussi à l’aise, aussi vite, avec quelqu’un. Je rentre chez moi, en pensant à elle tout le trajet, une fois rentré, je vais pour retirer le bandage à mon bras mais je remarque qu’il est à moitié déchiré de mes griffes. J’ai dû le gratter sur le chemin, mon bandage cache ma marque, je ne peux pas me permettre de refaire ça, les vilains ne peuvent pas avoir d’indice sur qui pourrait être mon âme-sœur. Je pars me doucher en laissant de côté mes pensées.

Je m’installe tranquillement dans mon lit, la nuit venant à peine de tomber, et je prends mon téléphone pour regarder les nouvelles. Pas trop de grabuges dans la ville, ça va. Je remarque que j’ai un sms de Inko.

Inko

Je suis bien rentrée, merci pour ce café.

Toshinori

De rien, j’ai passé un agréable moment en votre compagnie.

J’attends quelques minutes et je ne reçois pas de réponse. Elle doit sûrement être couchée. Je pose mon téléphone et regarde mon plafond. Mon téléphone sonne, signe d’une notification, je m’empresse de l’attraper pour regarder. Ce n’est qu'une notification de la météo, je repose mon téléphone un peu déçu. Mais pourquoi est-ce que je réagis comme ça moi ? C’est vrai que je n’ai jamais réellement parlé à une femme comme ça, à part pour le travaille bien sur, mais la c’est juste la maman du jeune Midoriya. Je ne devrais pas réagir comme ça. Je regarde à nouveau mon plafond et mon cerveau commence à surchauffer, à penser à Izuku, au One for All, à All for One, mais surtout à la non rencontre de mon âme-soeur. Cela ne m'a plus tourmenté depuis que j’ai eu un alter. Mais depuis quelque temps, si je réfléchis bien ça doit être depuis la rentrée à UA, mon cerveau à émit l’idée qu’il n’était pas trop tard. Mais à cinquante ans, j’ai perdu espoir. Je n’ai jamais réellement cherché mon âme-soeur, un petit peu, mais c’était avant de rencontrer Nana Shimura. Mais depuis la passation du One for all, je ne m’y été plus consacré, trop préoccupé par mon n

ouvel avenir de pro héros. Sur ces pensées, je m’endors.