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1 - Chapitre 1
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Chapitre 1

Un jeune homme, vêtu d’un treillis vert kaki,se tenait là. Il devait avoir près de la vingtaine.

  Il ouvrit la bouche et commença à parler : 

– Il est à nous. C’est notre fugitif, c’est à notre pays de s’en occuper.

– Il a été arrêté sur notre territoire, c’est donc notre affaire, répondit la personne en face de lui. 

  Ses cheveux noirs coupés court étaient plaqués contre son front. Il affichait un air sérieux. Ses yeux également noir étaientd’un regard perçants.

   Quelqu'un bougea derrière lui.

– Non dit celui-ci. Évitons un incident diplomatique.

– Il semblerait que nous soyons d'accord sur ce point. Discutons, trouvons un arrangements, dit la personne qui semblerait être le chef de l’équipe adverse.

–  Bien, que voulez-vous ? lui demanda son interlocuteur.

 – Nous voulons récupérer le fugitif. Il passera devant le tribunal et sera puni pour avoir traversé la frontière entre la Corée du Nord et la Corée de Sud. Lui répondit le militaire. 

   L’autre homme ne dit rien. Il lui tendit simplement la main pour conclure leurs accords.

   La fenêtre encore intacte qui se trouvait à côté des deux militaires se brisa. Les morceaux de vers tombèrent au sol dans un bruit assourdissant. Les autres soldats, qui jusque-là se contentent d'observer la scène en silence, prirent leurs armes et les pointèrent sur leurs adversaires. 

   Les deux hommes qui allaient conclure leurs accords tendent leurs bras en direction des membres de leurs équipes.

– Surtout ne faites rien, ordonna le plus petit des deux chefs d’équipes.

  Mais trop tard. Quelqu'un avait déjà tiré dans le tas.

  Heureusement, la balle ne touche personne et termine sa course contre le mur en face.

– Attention capitaine Hwang ! cria un soldat.

   Celui-ci se pencha en arrière juste au bon moment. Car son adversaire avait essayé de le blesser avec son couteau. Le dénommé Hwang prit également son arme et avança d’un pas rapide pour blesser son ennemi. Mais celui-ci, plus rapide l'attaque. L’autre, l'évita encore une fois. Il précipita son arme vers le visage de son adversaire, et lui entailla le haut de sa joue. Le liquide rouge coula le long de son visage avant de finir sa course au niveau de sa mâchoire inférieure. 

   Le Nord-Coréen lâcha son couteau et donna un coup de poing au visage de son adversaire, qui, sous le choc, recula de quelques pas. Il essaya de le frapper encore une fois, mais cette fois, celui qui avait reçu le coups contre cette attaque et lui mit un coup dans le ventre.  Sous la douleur, le jeune homme tomba à genoux dans un bruit sourd. Le plancher poussiéreux craqua sous son poids. Son ennemi en profita pour le frapper au visage, et celui-ci se cogna violemment la tête contre le sol. L’autre soldat se mit à califourchon sur lui et continua de le frapper avec ses poings. L’homme à terre, donnait des coups dans les côtes de son ennemi. D’un coup, celui-ci le poussa violemment contre la table derrière lui, et en profita pour se relever. Il le prit par le col de son uniforme et le plaqua contre le mur qui se trouvait un peu plus loin, mais il se fit poussé violemment. Il prit la chaise à quelques centimètres de lui et la lança sur son adversaire. Mais celui-ci se baissa juste à temps, et la chaise frôla le haut de son crâne avant de se casser, contre le mur derrière. L’autre courut et attrapa le soldat par sa taille et le plaqua contre le mur. Mais, ne se laissant pas faire, le Nord-Coréen mit des coups de genoux dans l'abdomen du dénommé Hwang, mais celui-ci tient bon. Après l’avoir attrapé par le col de sa tenue, il le poussa au sol.  Le Capitaine Hwang tomba par terre dans un bruit fracassant. Son adversaire se releva  et s'apprêtait à lui asséner un coup bien placé, jusqu'à ce que, tout d’un coup les murs de la vieille maison se mirent à trembler.

– Capitaine Kang !  hurla un homme posté à l'extérieur de la bâtisse. Un ouragan se dirige droit vers nous.

  Les murs se mirent à trembler de plus en plus et le toit commençait à s'effondrer.

   Et puis plus rien.

   Allongé là, par terre, au milieu de brindilles et de feuilles mortes se trouvait quelqu'un : C'était le jeune homme nommé Kang. 

   Il essaya de se relever, mais chaque centimètre de son corps lui faisant mal, comme si on l'avait roué de coups jusqu'à qu'il en perde connaissance.

– Ha! Tu es enfin réveiller

L'homme qui venait à peine de reprendre connaissances tournait la tête. Hwang était à une dizaine de mètres de lui. Son bras se trouvait sous un tronc d'arbre.

– Dit ! Tu peux m'aider ? Je n'arrive pas à bouger ce truc

   Quelle audace. Ils sont ennemis, ils viennent de pays  qui ne s'entendent pas depuis près de sept décennies et ils se sont battus, il y a quelques heures à peine. Et maintenant, il lui demande de l'aide. Impossible de dire si c'est de l'inconscience ou de la provocation. Et encore moins si il a réellement besoin d'aide ou si c'est une ruse pour l'abattre.

– Et pourquoi je devrais t’aider ? lança le capitaine Kang.

– Car on se trouve dans une forêt. Au beau milieu de la zone démilitarisée. On ne sait même pas si on a passé la frontière. On ignore vers ou il faut aller pour se rendre au Nord ou au Sud. et, comme si ça ne suffisait pas, il peut y avoir des mines partout. Alors, on doit s’entraider pour pouvoir s’en sortir.

– Très bien. Mais au moindre signe suspect, je t'abat sur le champ. Déclara le capitaine Kang.

– D’accord ! affirma t-il. Mais il en va de même pour toi.

   Le dénommé Kang se releva malgré la douleur atroce qui parcourait tout son corps. Ses muscles lui faisaient extrêmement mal, mais on lui avait appris à ne pas se plaindre. Une fois debout, il franchit d’un pas rapide les quelques mètres qui le séparait de l’autre homme. Il se positionna en face du tronc et le souleva juste assez pour que Hwang puisse dégager son bras.

– Merci ! Au fait, tu t’appel bien Kang c’est ça ? lui demanda- t-il.

– Oui. Je suis le Capitaine Kang Dae-Hyun. Et toi c’est bien Hwang, si je ne me trompe pas ?

– Exactement ! Je m'appelle Hwang Tae-Ho confirme Tae-Ho.

   Puis, il se releva lentement.

– Par ou parton ? 

– je ne sais pas. Comme tu étais réveillé avant moi, tu as dû voir ou le soleil s’est levé répliqua Kang Dae-Hyun.

– Et bien, pas vraiment non avoua le jeune homme. Je me suis réveillé quelques minutes avant toi. Allez, on tente par la ! reprit-il.

  Et il se mit à sourire au milieu des arbres.

– Eh ! attends-moi ! s’écria l’autre. Ce n’est pas en partant n’importe ou qu’on retrouvera notre chemin.

   Puis, il se mit à courir pour le rattraper.

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