Après quelques semaines de convalescence, on va dire, je me prépare pour aller au lycée et remettre mon masque de gentil meilleur ami devant Lucia. Parlant du loup, elle vient de m'envoyer un message me demandant quand est-ce que j'arrive. En soupirant, je lui réponds que j'arriverai dans 5 minutes. Je descends et me dirige vers l'entrée en prenant mon sac de cours et, bien évidemment, mon casque de moto. Je range mon téléphone dans mon sac, monte sur ma moto et file vers le lycée.
Après quelques minutes de route, j'arrive enfin au lycée, encore en retard. En me garant, je remarque à côté de ma moto une magnifique bécane rouge avec des flammes sur le côté. Stylé !! Je me demande qui peut bien être le propriétaire de cette beauté... Probablement un gars du club de basket, un fils de riche encore. Enfin bref, je rentre dans le lycée et me dirige vers mon casier pour y déposer mes affaires. Ensuite, je me rends en classe. En entrant, je m'excuse de mon retard et me dirige vers ma place, mais je remarque qu'un mec est assis à côté de Lucia. Il me regarde un instant. Je décide de m'asseoir au fond à côté de... Oh non, pas elle. Vous avez deviné, celle qui est assise à côté de moi n'est autre que Rose... Je soupire et l'ignore en sortant mes affaires de cours de mon sac.
3 heures plus tard, je me dirige vers le self pour manger avec Lucia. Je prends un plateau et fais la file. En attendant, je vérifie si j'ai reçu un message de mon père ou de celui de Lucia, pour savoir s'ils ont enfin trouvé qui est ce maître chanteur qui veut tuer Lucia si je ne lui ramenais pas son diamant. Mais rien. J'avance, on me sert ce que je demande : de la viande, des légumes et une sorte de purée étrange. Je remercie la personne qui me sert et me dirige vers notre table habituelle. Je la vois assise en train de... parler au nouveau ? Le gars qui était assis à ma place en cours... Je soupire et m'assois à côté d'elle.
Lucia : Gabriel !! Tu m'as trop manqué !! Me dit-elle en me serrant contre elle quelques instants. Au fait ! Je te présente Aaron, ça fait deux jours qu'il vient d'arriver au lycée, comme tu étais absent, la prof l'a installé à ta place, j'espère que ça ne te dérange pas ?
Je m'apprêtais à dire quelque chose quand Aaron commence à parler.
Aaron : enchantée de faire ta connaissance. Me dit-il en souriant.
Je le regarde sans rien dire et je m'assois avec eux, répondant à ce que Lucia m'avait dit juste avant qu'il m'interrompe.
Gabriel : non, ça ne me dérange pas au moins, je ne serai plus ennuyé par une naine comme toi. Lui dis-je en riant.
Elle nous regarde, choquée, et me frappe l'épaule très fort, au point de se faire mal elle-même... Pathétique. Mais comme je dois être gentil, je rigole et lui demande si ça va.
Lucia : c'est ta faute avec ta blague nulle là ! Maintenant, j'ai mal !!!
Je rigole ainsi qu'Aaron. En parlant de lui, je suis sûr que le père de Lucia a déjà dû effectuer des recherches sur lui pour vérifier s'il était sûr, mais il est quand même bizarre. Il cache quelque chose, j'en suis sûr... Enfin bref, nous décidons de continuer à manger et à parler de tout et de rien. Je sens un regard sur moi, et je me doute que c'est Aaron qui me fixe chaque fois que je discute avec Lucia. Depuis le début, il ne m'adresse pas la parole, seulement à elle. Peut-être a-t-il peur de moi ? J'espère bien qu'il a peur de moi ! J'ai un peu envie de le tester, ou plutôt de m'amuser un peu.
Gabriel : j'ai quelque chose sur le visage Aaron ?
Lucia cesse soudainement de parler et me regarde, se demandant ce qui me prend. Mais je l'ignore et fixe Aaron, qui se décide enfin à me répondre.
Aaron : Ben non pourquoi ?
Gabriel : je ne sais pas depuis le début tu ne fais que me fixer alors je me demandais si j'avais quelque chose sur le visage, c'est tout ou alors peut-être que tu es gay. Et que tu me trouves beau, mais désolé mec, je ne suis pas de ce bord-là.
Lucia me regarde, choquée, tandis qu'Aaron n'ose plus bouger, comme figé dans le temps. Cela me fait sourire intérieurement.
Lucia : Gabriel !! Qu'est-ce qui te prend enfin ?!
J'allais lui répondre quand Aaron me coupe et dit.
Aaron : ce n'est rien Lucia, il a raison, je n'aurai pas dû le fixer comme ça, je suis désolée et pour répondre non, je ne suis pas gay... Si c'est ce qui t'inquiète ou alors tu es jaloux que je sois assis à côté de Lucia peut-être ? Hein Gabriel ?
Là, c'est moi qui ne sais pas quoi lui répondre. Sans les regarder, je me lève, prends mon sac et laisse mon plateau sur la table avant de sortir du self pour aller aux toilettes.
Je me regarde dans le miroir en me demandant pourquoi je ne lui ai pas répondu quelque chose et pourquoi j'ai fui. Bordel !! Je suis sûr que je lui aurais abîmé son putain de visage si je pouvais être moi-même là en ce moment. Putain ! C'est à cause de Lucia, bordel de merde !! C'est à ce moment-là que je décide d'évacuer ma colère et je frappe mon poing sur le miroir, qui se brise devant moi avec mon sang dessus. Les personnes autour de moi, qui étaient aussi dans les toilettes, sursautent et me regardent en me demandant si ça va. Je leur réponds froidement que oui et je décide de partir de ce fichu lycée. J'enfourche ma moto et rentre chez moi. Je préviens immédiatement mon père en trouvant une excuse, disant que j'ai encore mal à cause des énormes bleus qui me restent encore sur le corps. Évidemment, je reçois plusieurs appels en absence de Lucia. Elle se demande sûrement où je suis passé.
Je soupire en éteignant mon téléphone. Je l'appellerai ce soir pour m'excuser, encore une fois, en inventant une nouvelle excuse. Je prends mes clés pour ouvrir la porte de chez moi et là, je remarque un colis posé sur la table du salon. Étrange… Mon père m’aurait prévenu s’il était passé chez nous. Je m’approche pour l’ouvrir, mais je m’arrête net. Et si c’était une bombe ? Il faut que j’appelle mon père, vite !
Je sors rapidement mon téléphone de ma poche pour l’appeler. Il décroche quelque minute après.
Alvaro : qu’est-ce qu’il y a fiston, je suis occupé en ce moment ?
Gabriel : papa, il faut vite que tu rentres à la maison, il y a un colis étrange sur la table du salon et je crains que ce soit une bombe !!
Je sors rapidement mon téléphone de ma poche pour l’appeler. Un long silence se prononce au bout du fil, quand il me dit, cinq minutes après, de ne surtout pas toucher le colis et qu’ils vont arriver tout de suite. Comment ça, « ils » ? J’acquiesce et je raccroche. Bon, ben plus qu’à les attendre du coup… Oh non, le père de Lucia sera là, et sûrement qu’elle a dû l’appeler pour lui demander s’il sait où je suis. Elle va sûrement tout lui raconter et il va le raconter à mon père et… Ma blessure à la main, il faut que je la soigne. Il me faut aussi trouver une autre excuse même si je pense que mon père n’y croira pas… Direction la salle de bain.
Quinze minutes plus tard, mon père arrive accompagné du père de Lucia. Je leur montre le colis posé sur la table. Ils s’en approchent prudemment, et c’est finalement le père de Lucia qui décide de l’ouvrir. Avec précaution, il examine l’intérieur du colis. Son expression de peur se transforme alors en une expression plus sérieuse et coléreuse. Il en sort… une plaque de voiture rouillée et une lettre qui l’accompagne.
Antonio : C’est la… la plaque de la voiture de ma défunte femme et la lettre est signée Gomez.
Un silence de plomb se fait dans la pièce jusqu’à ce qu’il décide de lire cette lettre à voix haute après quelques minutes.
"Cher Antonio Reyes,
J’imagine que tu dois être ravi de revoir cette maudite plaque de voiture, n’est-ce pas ? C’est le dernier souvenir que mon père a gardé de ce jour si « tragique ». Il aurait aimé encore s’amuser un peu avec elle, mais il devait te voir souffrir. Il voulait enlever ce que tu avais de plus cher à tes yeux. Il avait aussi envie de s’occuper de ta chère petite fille Lucia, mais il n’en a pas eu le temps, car toi et ton acolyte Alvaro Morales l’avez tué sauvagement : d’abord d’une balle dans la jambe, ensuite une balle dans chaque bras, et pour finir une balle en pleine tête, sans penser qu’il avait une famille aussi, une femme et un enfant qui l’attendaient sagement à la maison pour dîner !!
Sa femme… Ma mère est morte de chagrin trois jours après mon père. C’est alors que j’ai tout hérité. J’ai bien l’intention de venger la mort horrible de mon père en m’en prenant à ta fille et au fils de ton ami. Du sang va couler et vous ne serez plus que l’ombre de vous-même.
P.S. : Dites à Lucia que je vais bien m’amuser avec elle.
Gomez "
Je vois le père de Lucia se transformer d’un seul coup. Il déchire la lettre et la brûle, ainsi que la vieille plaque d’immatriculation. Il allait retourner la table quand mon père intervient et le retient de justesse avant qu’il ne le fasse.
Alvaro : calme-toi, on trouvera ce type et on le fera payer, je te le promets
Antonio se calme alors en se dirigeant vers notre canapé et s’assoit. Mon père lui propose de boire un verre et se dirige vers notre cuisine. J’en profite alors pour poser ma question en espérant qu’il ne s’emporte pas…
Gabriel : monsieur… Est-ce que vous pouvez me raconter cette histoire, je n’ai Jamais su comment la mère de Lucia est morte, mon père n’a jamais voulu me le dire, je comprendrai que vous ne voulez pas me la raconter, c’est un sujet tabou, mais…. J’aimerais mieux comprendre pour protéger Lucia si nécessaire…
Antonio : je t’ai déjà dit de m’appeler Antonio et d’arrêté de me vouvoyer, je te connais depuis ta naissance enfin !
Je le regarde en hochant la tête. Je n’ose pas parler. Il me fixe sans rien dire au début, puis il soupire quelques secondes avant de commencer à me raconter cette histoire tragique.
Antonio : C’était quand Lucia et toi aviez 5 ans… Ma femme… Sofia Cortes était partie chez ses parents quelque temps, car on s’était disputé sur le fait que je ne voulais pas quitter le gang et surtout pas ton père qui, comme tu le sais, est mon meilleur ami depuis toujours. Et puis, il ne savait pas comment t’élever au début, il était perdu… J’ai voulu la rejoindre alors j’ai pris ma voiture et je reçois un appel vidéo d’elle… Et là… Je la vois nue, attachée et bâillonnée… J’entends encore le rire de Gomez qui me disait qu’il s’était bien amusé avec elle et que maintenant, j’allais la voir mourir en direct… Un de ses hommes l’a portée jusqu’à une voiture rouge avec cette maudite plaque qui me hantera toute ma vie… Il l’attache alors dedans et coince la pédale d’accélérateur… Et la voiture fonce alors vers un mur… Si violemment que… j’ai vu des énormes éclaboussures de sang. Alors, j’ai hurlé son prénom de toutes mes forces et j’ai promis à cet homme que j’allais le retrouver et lui faire payer ce qu’il a fait… J’ai pleuré pendant des heures avant de dire à ton père de vous déposer chez votre oncle et pendant des jours, on l’a traqué et, le moment venu, on l’a tué sans aucune pitié… Et ton père, ce soir-là, il m’a promis que tu protégerais Lucia au péril de ta vie. Je ne t’en remercierai jamais et tu le sais…
J’acquiesce tout en tiquant sur quelque chose « notre oncle ». Mais quel oncle ? Je mets ça dans un coin de ma tête, je ne m’en souviens pas et je ne pense pas que Lucia non plus. Ce n’est pas le moment d’en parler maintenant après ce qu’il vient de me raconter..
Gabriel : Je… n’ai pas les mots, je suis désolé… Et je ne fais que mon travail…
Mon père revient avec les verres en disant qu’on a assez parlé et que je dois retourner dans ma chambre finir mes devoirs. Je salue donc Antonio, puis je pars dans ma chambre. En arrivant, je m’allonge sur mon lit pour faire mes devoirs et j’en profite pour appeler Lucia… Étrange, elle ne me répond pas. Je réessaye encore une fois et elle ne répond toujours pas. Je cours donc vers ma fenêtre pour essayer de l’apercevoir et là… Je la vois assise sur son lit en train de réviser avec… Comment s’appelle-t-il déjà ?... Ah !... Aaron ! Oui, c’est ça ! Bordel, je décide de descendre et de prévenir son père, car il n’est sûrement pas au courant. Il parle à mon père quand je l’interromps pour le lui dire. Ni une ni deux, il se précipite chez eux et commence à engueuler Lucia en faisant sortir Aaron de chez eux. C’est à ce moment-là qu’elle m’aperçoit. Là, elle comprend que c’est moi qui l’ai dit à son père. Elle rentre chez elle énervée et je reçois un message d’elle quelques secondes après disant « je te déteste ». Mais j’ignore son message, je m’en fiche, j’essaye de la protéger, c’est ma mission, mon devoir après tout. Il est 1 heure du matin quand je vais prendre ma douche et je m’endors quelques minutes plus tard, trop fatigué pour mettre un slip
Le lendemain matin, je me réveille en sursaut. J’ouvre les yeux et je vois Lucia devant moi, rougissante. Je la regarde, me demandant ce qui lui prend… Oh bordel, ça me revient : je suis tout nu devant elle, putain de merde !! J’agrippe mon drap si vite pour cacher mon corps.
Gabriel : On est samedi, Lucia. Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
Je la vois qui se ressaisit en me disant :
Lucia : tu m’as trahie, je veux que tu t’excuses pour hier soir !
Non mais je rêve, elle se fiche de moi ! Elle me réveille un samedi matin pour cette histoire à la con !
Gabriel : tu te fiche de moi ?! Je ne m’excuserai pas ! Ce mec Aaron on ne le connais pas et toi, tu l’invites chez toi pour réviser, j’ai voulu te protéger en le disant à ton père puis à part moi, il t’a dit pas de garçon à la maison de toute façon.
Elle me regarde et ses yeux s’assombrissent de colère.
Lucia : J’en ai marre, je n’ai pas besoin d’être protégée, je ne suis plus une enfant. À part aller à l’école, je ne peux pas sortir avec mes amis sans que tu ne sois avec moi, et je ne peux même pas sortir seule dehors, même devant chez moi ! Je suis constamment surveillée par toi ou mon père ! J’aimerais respirer un peu et vivre une adolescence normale, c’est trop demander ! Et puis, de quoi avez-vous peur ? Il n’y a rien de dangereux dehors !! » me dit-elle en partant en claquant la porte.
Je soupire un peu, mais elle a peut-être raison ; je dois en parler à son père un jour. Pour l’instant, le plus important, c’est de faire des recherches sur ce maître chanteur et aussi sur Aaron. Je décide de me lever pour prendre une douche et m’habiller. Après cela, je descends pour déjeuner en prenant l’ordinateur de mon père, qui est relié au logiciel du gang, pour commencer mes recherches. Je commence par des recherches sur Aaron, c’est plutôt rassurant.
Alors, il s’appelle Choi Aaron, il est coréen. Son père est un homme d’affaires connue Choi Kang-Dae PDG de plusieurs entreprise dans le monde, tout comme sa mère Min Soo-yeon. Il avait une sœur, mais elle est morte dans un accident de voiture à l’âge de 6 ans. Il est parti de Corée du Sud il y a 10 ans. Il vient d’emménager pas loin de chez nous et il est inscrit au même lycée que nous. Il fait partie du… club de basket. Bordel, je les hais. Mais bon, il est clean, c’est déjà ça. Je vais pouvoir le dire à Antonio.
Au moins, c’est une personne en moins à surveiller. J’efface l’historique de mes recherches sur lui, on ne sait jamais. Ensuite, je cherche des infos sur notre inconnue en prenant en compte la plaque de voiture qu’on a prise en photo avant de la brûler, et les messages qu’il m’a envoyés pour récupérer son diamant à la con, en utilisant le numéro de téléphone pour essayer de le localiser ou voir quels liens il a avec « l’accident » de la mère de Lucia. On sait déjà que c’est le fils de celui qui l’a tuée…
Je décide de tout effacer et d’éteindre l'ordinateur. Je regarde l’heure en me décidant à aller au QG pour m’entraîner, il est 10 h 30 quand j’arrive dans les vestiaires pour me changer et mettre ma tenue de sport. Quelques minutes plus tard, je mets mes gants de boxe et je commence à taper sur le sac pendant plusieurs minutes.
Quand la porte s’ouvre, le père de Lucia s’arrête pour me regarder, puis prend place sur le stand de tir plus loin derrière moi. Je ne dis rien, tellement je suis concentré sur ce que je fais à ce pauvre sac de boxe. Quand je sens une pression sur mon épaule, je réagis en neutralisant la personne. Je baisse la tête pour voir qui c’est… Oh merde ! Je l’aide à se relever en m’excusant. Il se met à rire en disant que ce n’est pas grave et que mon entraînement est fait pour ça.
Je le regarde, surpris. Il me dit qu'il voulait juste m'aider à m'entraîner. J'accepte alors, et je saisis l’occasion pour lui parler de ce que Lucia m’a dit ce matin, après notre dispute.
Gabriel : Antonio, ce matin, Lucia est venue dans ma chambre. On s’est disputé. Elle m’a dit qu’elle en avait marre qu’on la protège et qu’elle ne pouvait pas sortir avec ses autres amis sans que je sois là, ou qu’elle ne pouvait pas sortir toute seule devant chez vous. Je sais que je ne devrais pas me mêler de vos affaires, mais je suis peut-être un connard quand je ne suis pas avec elle. Hé, mais je me dis qu’on ne devrait pas la surprotéger, même s’il y a cet inconnu qui veut la tuer.
Antonio : Tu as raison, je serai moins strict avec elle. J’ai conscience que je le suis, mais j’ai tellement peur de la perdre comme sa mère. Et… Gabriel, tu n’es pas un connard, même si on pourrait le penser à cause de ta vraie personnalité. Hé, je me rends compte que c’est dur pour toi de ne pas être toi-même devant elle. Alors écoute, tu peux redevenir toi-même maintenant. Je sais qu’elle ne comprendrait pas sur le coup, mais elle s’y habituera, j’en suis sûr. Je vais en informer ton père pour qu’il ne se pose pas de questions. Mais surtout, n’oublie jamais de la protéger quoi qu’il arrive. Promets-le-moi, Gabriel.
Gabriel : Je le promets sur ma propre vie, Antonio.
********************************************************
J’espère que ce chapitre vous a plu, je reviens bientôt pour le nouveau chapitre.
Ps : la photo d’Aaron est celle du média au-dessus de ce chapitre.
3370 mots