Il y a dans le tarot une arcane sans nom, quand chaque langue qui existe, a existé, ou existera, a son mot pour l’appeler. Chaque culte lui a dédié une déité, chaque culture lui a donné un visage. Elle nous inspire depuis toujours et nous la donnons si facilement. Et nous l’avons maudite ou invitée de tous nos vœux, nous l’avons que peu aimée. Elle est multiple et pourtant, elle nous unit tous, car personne ne peut lui échapper. Elle est fin, et peut-être, début. Elle est inéluctable.
Il y a dans le tarot, une arcane sans nom, juste un numéro, treize. Elle est la chute de ce qui n’a plus lieu d’être, la transformation radicale avant le renouveau. Elle est l’hiver avant le printemps, la nuit avant l’aurore et le jour avant le crépuscule. Elle est, depuis le début et jusqu’à la fin de tout.