Démon, ton nom est sac de voyage
Nous avions déjà fait le plus sympa, tracer l’itinéraire, choisir les coins et recoins a explorer, les points de vue à ne pas rater, les possibles lieux d’hebergement. je veux dire, les emplacements pour nos toiles de tentes potentiel, camping ici, aire de repos par là, en privilégiant les lieux qui ne nous attireraient pas les foudres policière et la vindicte juridique. Tout était paré, les motos révisées, les appreils et autres gadget vérifiés puis mis en sûreté dans leurs étuis. Nous étions presqe fin prêt, il ne manquait plus qu’une chose. Faire les sacs de voyage. à chaque fois, un vrai cauchemar.
D’abord, la première tentative, 100% vouée à l’échec. il s’agit simplement de se mettre devant l’armoire et les tiroirs et d’empiler tout ce qu’on pourrait vouloir emmener. Evidemment, à ce jeux là, certaines piles consistent juste a vider l’armoire dans sa totalité. Cela fait, on se rappelle alors que l’on va voyager a moto et que même avec les sacoches de selles, la place sera rudement limitée. une partie étant, en prime, déjà occupée par l’essentielle consistant en toile de tente et autres objets de ce genre.
il faut donc effectuer un premier écraimage, facile celui-là, ou quasiment toutes lespiles diminuent de moitié. arrive alors le second écraimage, dirigéee par l’autre morceau du couple.
s’ensuivent maints invectives et autres remarques au nombre desquelles on retrouvera les classiques :
- T’as vraiment besoin de prendre 12 chemises ? tu sais qu’on ne part qu’une semaine nan ?
- Dis voir, je veux bien croire que les lunettes de soleil ça prend pas de place, mais t’en a besoin d’une paire, voir deux maxi, pas une douzaine là aussi !
- Tu critique mpa pile de lunettes ? allons voir ta pile de maillot de bain si tu veux bien ! t’étais pas obligé de vider l’armoire à cosmetiques non plus et c’est quoi cette pile de chaussures !
Ce second écraimage effectué dans la joie et la bonne humeur ou l’intrêt de chacun est évident, puisque la place que l’un ne prendra pas ira forcément à l’autre, nous arrivons désormais a l’ultime écraimage, celui devant faire face a la rude réalité de l’espace de stockage si réduit permissible, face a la pile d’objets largement trop grosse pouvant y entrer.
c’est là qu’intervient l’hoorreur absolu, celle des choix cruciaux à effectuer dont les conséquences se feront sentir durant toute la période de vacance, mais pas seulement, l’impact aura aussi des conséquences jusque bien des années après, au travers des souvenirs de cette époque et autres anecdotes de voyages racontéees entres amis autour d’un verre.
Après l’agonie d’une demi journée passée a devoir choisir entre tel ou tel objets, il reste encore le calvaire du dernier écraimage de dernière minute, à savoir le moment ou l’on se retrouve a devoir placer sur la motots chacuns des sacs et sacoche dument remplie, pour se rendre compte au final, qu’il y en a encore trop. la tentation est grande alors de laisser là l’autre moitié du couple pour résoudre le problème de place ou d’aller en urgence acheter une seconde moto. là encore, un choix difficile.
Vient alors la phase concernant les oublis de dernières minutes, celle ou l’on se rend compte que si l’on a bien le téléphone par exemple, on a oublié la douzaine de batterie de secours et le tas de cables divers et variés emmelés les uns aux autres depuis des années et qu’on trimballe toujours partout. ou encore, que si on a bien prit les brosses a dents,; on a oublié le dentifirce, ce genre d’oublis.
pour certains, viens alors le moment chéri déchirant ou il faut abandonner sacoche ou autre sac a main alors avec leurs bric à brac indéfinissable et varié. Ce moment d’une violence inouie ou il faut choisir entre le stylo bleu fonctionnel bic classique, et l’autre, cassé depuis aussi longtemps que vont vos souvenirs, mais qui pourtant fais partie de votre sac ou sacoche, dans son recoin spécial, depuis l’époque du tout premier. Bien sur, le stylo est un exemple, mais tout le monde possédant un sac ou une sacoche depuis des années possède forcément un ou plusieurs objets du même styles, toujours là, toutjours présent, et toujours aussi inutile sinon affectivement.
voilà, tout esrt rangé, ttout est a sa place, le conducteur devant son guidon, le passager bien calé dans son dos, plus rien ne traine alentour, plus un sac, bourse, sacoche ou autre étui, tout est prêt pour le grand départ.
c’est alors qu’arrive les amis avec qui vous devez partir dans cette grande épopée a moto au travers le pays et ses voisins pour la semaine a venir. Cool, tranquille, décontracté. Vous ne pouvez pas alors vous empecher de fixer leurs bagages quasiment inexistant et de le comparer au votre, empilement sur des couches et des couches qui forme comme un habitacle enveloppant le passager comme un cocon protecteurs et dépassant même au dessus de sa tête.
Les amis aussi constatent cette flagrante différence avec un effarement évident avant de secouer la tête l’air vraiment navrée, mais non, ça ne va pas être possible. Alors, on recommence, encore, et encore. C’est difficile, compliqué, il faut batailler ferme, objet par objet, argumenter encore et encore parce que les amis, ils y vont pas par 4 chemins, avec eux, on ne pourrait rien emmener, mais vraiment rien ! a peine une tenue propre, la tente, une gourde et le téléphone.
Et la tablette alors ? le parfum ? le déo ? les shampoings et autre gel de douches, le set d’écriture a carte postale ? le sac de rechanges de secours si le temps doit changer ? Et les chaussures conventionnel pour quand on quittera les bottes de motards ? le parapluie ? les cables, chargeurs et le tas de batterie ?? La tente de cuisine et ses ustensiles ? le pot de chambre ? et comment ça la pelle suffit ? quelle pelle ? Un vrai cauchemar je vous dis ! même la radio portable y passe et finit sa course sur la pile des choses qu’on devra abandonner. un supplice ! un outrage presque ! Comment va-t-on bien pouvoir se débrouiller avec si peu pendant si longtemps. A la limite du concevable. impensable.
au final, tout autant épuisée mentalement que physiquement, il devient impossible de prendre la route le jour même et on doit le reporter au lendemain. lorsque je sortis mon carnet avec notre itinéraire détaillée, les plans détaillées de chaques lieux et mes annotations, tout ce que nous avions préparés avec tant de plaisirs depuis dessemaines, des mois presques et qui désormais se trouvaient completement chamboulé par ce retard inopportun, tout ce travail de préparation que l’on va devoir corriger dans l’urgence dans la soirée, ce carnet là, les amis me sautèrent dessus pour s’en emparer avec presque une joie malsaine dans le regard. ils entreprirent alors l’impensable en le mettant en pièce comme prit par une transe de folie psychotique devant notre regard completement abasourdie.
oh, ils tentèrent bien de s’expliquer ensuite, une fois les esprits calmés,. Mais c’est trop tard désormais, non, jamais plus nous ne voyagerons avec ce genre de personnes, plus jamais. ça nous semble vraiment trop fatiguant tout autant qu’effrayant. Une chose est sure, ces vacances là, nous ne sommes pas prêt de les oublier ! Dans 40 ans, on en parlera encore vous verrez !