Mon cœur a raté un battement quand au sein de tes yeux cristallins j’ai plongé. Ce que j’ai découvert est un monde ; un Univers, d’une beauté sans pareille. Les lueurs printanières n’auraient su être plus grandioses qu’en ces temps, accompagnées de cette douce odeur florale régnant en maître. L’été se faisait entendre par un fracas lointain finissant en écume contre des roches lissées par le temps. L’automne quant à lui me montra ses plus belles floraisons et me fît cadeau d’une feuille d’un rouge flamboyant et chaleureux. L’hiver, oh l’hiver.. De sa colline, aperçue en nappée de sa cape immaculée : il m’envoyait de son sommet une luge sous un ciel azur, lui-même semblant nostalgique du temps passé.
Dans ton regard noisette je me serais noyé, tes yeux sur moi me faisaient sentir beau, me faisaient sentir courageux, héroïque. Je n’aurai eu aucunement peur de plonger dans les vagues qui m’invitaient à danser avec elles dans ce théâtre idyllique..
Quand entre tes bras je me suis glissé, je n’aurais jamais imaginé tout le bien que tu m’a fait. Ces éclats de rires, brillants d’une lueur incommensurable, représentaient à mes yeux notre royaume, loin de tout, grandiose..
Quand tes lèvres à mon contact sont allées : une supernova s’était comme créée. Mon cœur arrêté, je ressentais tout à la fois et pourtant tellement plus que je n’en méritais. Jamais je n’aurais voulu t’arrêter car pour moi le temps s’était aussi déstructuré.
À tes côtés je ne me serai jamais senti aussi utile, aussi sublime, aussi attendri.
Ces moments que nous avons passés ensemble sont mon trésor, mon unité, mon intégrité. Et si c’est pour toi que mon être peut se tordre de douleur, seul l’exquis de ce moment saura me faire effet.
Ainsi, c’est consumé par cette ardente flamme que la vie me serait apparue éclairée.